Salut. Bon, là, je suis censé continuer cette histoire. Censé, j’ai bien dit.
Ce qui est censé n’est pas ... ouais ... enfin.
Le truc c’est que (sauf si vous lisez ça de façon manuscrite, écrite du manuscrit lisible) ça fait bien deux mois que je n’ai pas continué ce superbe roman magnifique et génialement extraordinaire et tout tu vois, donc du coup tu vois tu comprends j’ai un peu perdu le fil. Je ne renie pas l’égalité, la prosperité, moi qui ai grandi dans la cité.
* La cité *
Moi, ce que je renie, c’est, c’est, c’est l’inégalité !
* L’inégalité ! *
Yo !
* L’in... Yo ! *
Bref.
* Bre... hum. *.
Bienvenue (ou re-bienvenue) dans le monde fantastique du
Tati
Flan
Code. Dans ce monde magnifique et baigné d’innocence, d’amour et de joie et tout le tralala où syntaxe française, orthographe et ponctuation n’existent plus. Où une histoire pourtant si simple devient un véritable bordel, et où tu découvres que finalement, tu as été bien courageux d’arriver à la vingt et unième page.
Cette histoire, elle commençe par le début et se finit par une fin que j’ai pas encore écrit. Enfin, si vous lisez cette histoire après que je l’aie écrite, alors là, vous l’aurez lue après que je l’ai écrite mais au moment où j’écrit que vous risqueriez de lire quand je n’ai pas encore écrit la fin, que j’ai ... enfin, on se comprend.
Dans cette histoire, et comme dans tant d’autres, il y a des personnages. Des personnages réels, qui font caca, mais qui ont aussi une histoire propre, tachetée de sang, paradoxale :
Parmi eux, Berro Lardon. Berro Lardon est un homme de lettres. Il aime les pâtes en alphabet dans sa soupe. Il s’amuse à les sortir du paquet et il les aligne pour faire une suite complète.
Ce jeune homme vigoureux et fougueux et gentil et très beau est accompagné de la douce et sympathique Sophie Grand-Oncle, du centre des recherches internationales. Sophie aime les dîners romantiques, les bougies, le chocolat, les hommes qui tirent la chasse d’eau, le contact spirituel entre les animaux du Pérou et les réunion contre le tiersmonidalisme ... tiers-mondialisme ... tier... ti... on se comprend. Comme d’habitude, on commençe à se comprendre, depuis le temps ? Hein ?
Le tout accompagné de Tea-Time, un vieil anglais bien mystérieux, qui en connaît plus sur le monde que PPDA et qui parle le latin, le chinois, le russe et l’hébreux.
Et tout ça ...
Ca fait des chocapics !!!
Bref. Après ce court résumé présentatif et représentatif, replongeons nous dans l’histoire. Après avoir échappé aux griffes du commissaire, Sophie et Berro se sont réfugiés chez leur ami Tea-Time. Ce dernier, n’est pas le premier.
Arrivé là bas, ils fussent...furent...futassent contraint de partir en empruntant la voiture de Rémi, le domestique du vieil anglais.
« Je ne sais pas si nous arriverons à bon port, Berro. »
- Je ne le ne ... je ne le ne ... je ne le ne le ... je sais pas non plus, Sophie. Mais j’ai confiance en ma foi profonde.
- Je pense que nos chances d’arriver sont minces et infimes, ce parcours étant semé d’embuches.
- Sans doute serons nous confrontés au pire danger à bord de cette voiture, c’est pourquoi je vous que vous sachiez à quel point je vous soutiens et vous aime.
- Peut-être n’arriverons nous jamais à Paris, tant la route semble obstruée, c’est pourquoi je vous demande de me croire : Je ...
- On est arrivé, fit Rémi en arrêtant la voiture.