« Nous sommes sur le point de mourir, Berro ... Je le sens. »
- Tiens, moi aussi, surtout que j’ai une guillotine au dessus de la tête.
Sur les joues de Sophie coulaient des larmes d’amour, ponctuées et affligées d’une tristesse accablante, d’un souffle romantique et salvateur.
Son heure était venue. L’heure pour elle de rejoindre l’au-delà. L’heure pour elle de tirer un trait sur cette existence misérable et Victor Hugo.
« ATTENDEZ !!! », fit une voix.
- ... Qui êtes vous ?
- Je suis une voix.
La voix se montra.
- Maintenant, je suis Dan Brown.
- DAN BROWN ???
- ... C’est ce que je viens de dire, non ?
- LE DAN BROWN ??? CELUI DES BISCUITS AU CHOCOLAT ?
- Ha, non ... moi, je suis écrivain. Et je vous demande d’arrêter ce massacre sur le champ. Je suis l’auteur du Da Vinci Code, et je ne peux pas concevoir un tel changement par rapport à l’ouvre de base. Merde, c’est censé être une parodie, merde !
Je fis irruption dans la scène.
- T’as un problème, mec, avec ma parodie ? T’as un problème ?
- C’est une question piège, la deuxième ? Non, parce que la première étant identique, je me demandais si ...
D’un revers de coude de manche, je pris Dan Brown par la main, le retourna, l’esclaffa par la cataracte, lui détruisit les boyaux de la boîte crânienne, lui fit un Ikimio-Toshi-Wakashina et un Tichiwa-Tamagochi-Pokémon-Manga-Japon-Tokyo-Ville-Voitures-Roues-Bateau.
- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!, fit-il en hurlant de douleur.
Le suspens était à son comble. Je me battais avec fureur, avec détérmination.
Dan Brown suait, transpirait, couvert de sang et les yeux découlant de ses orbites. La Reine d’Anglette arriva, suivie de Georges Bush et du président du Pérou.
Tout semblait finir en catastrophe, ce «
Tati
Flan
Code » sur lequel je misais pourtant tant d’espoirs était en train de s’évanouir dans une bataille sans merci !(de rien).
Sophie et Berro en profitèrent pour s’échapper, accompagnés par Tea-Time.
- Si nous nous dépêchons, nous arriverons à Londres pour la dernière étape de cette grande aventure.
- Mais ... comment nous y rendre ? Nous sommes en Pennsylvanie !
- J’ai une idée ! Allons à Londre !
- Oui !
- Mais ... nous sommes en Pennsylvanie.
- Quittons la Pennsylvanie pour aller à Londres !
- Oui !
- Allons-y !
Ils y allèrent.
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Nos amis étaient face au plus grand temple qu’il leur ait été ... avait été ... qu’ils avaient jamais vu avant et qu’ils trouvaient ça bien.
- C’est ici que nous allons découvrir la vérité sur Jacques Salière et le secret des Flans ... Après tant de recherches acharnées.
- Oui. Nous touchons enfin au but.
- Nous avons été parvenus à y arriver d’avoir.
- Nous avons réussi d’y être de parvenir.
- Nous ... heu ... voyelle.
- Consonne.
- Voyelle.
- Consonne.
Sophie, d’un pas assuré, poussa la porte du temple et contempla son intérieur sans plus tarder.
- Oh mon Dieu ... c’est comme dans mes rêves. Dites moi que je rêve !
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