- Quel suspens, Berro !, s’exclama Sophie. Quel suspens insupportable ! Allons-je nous être éliminés ???
- Sophie !!! QUEL SUSPENS !!! Sommes-nous sur le point d’être détruit par cette secte ?
- Allons-nous périr ???
- VOUS GUEULES !!!, s’exclama Rémi en pointant son arme en direction de Tea-Time. A PARTIR DE MAINTENANT, C’EST MOI QUI PARLE !!! « BLA BLA BLA » !!!

D’un geste brusque, il prit Sophie par le cou et lui déposa un pistolet sur la tempe.
- Tu tiens à la vie de ta copine, Berro ?
- Non.
- ... ...
- Vous me posez une question, je vous répond honnêtement : Je m’en fous. Ca fait à peine deux jours que je la connais. Vous pouvez lui faire exploser la gueule que ça changerait rien à ma vie.
- BERRO !!!, s’exclama Sophie.
- SOPHIE !!!, s’exclama Berro.
- BERRO SOPHIE !!!
- SOPHIE BERRO !!!
- SOPHIBERO !!!
- SOFIBERO !!!
- SOF LIBERO !!!
- SAUF LIBERAUX !!!
- PROUT !!!

Désolé. Je m’égare. C’est la fatigue, le Vendredi soir, le trop plein de suspens qui me font réagir ainsi. Mais je voudrais bien vous y voir, vous. A devoir écrire une connerie sans nom pour faire rire vos admirateurs ... A devoir trouver le gag qui fait rire à chaque fois ! Rire ... je me répète ... MERDE ! Vous me prenez pour QUI ? HEIN ???

- LA FERME !!!

D’un geste vif (après le geste brusque, pour pas se répéter), Rémi prit le narrateur en joue.
- HA HA HA, LE NARRATEUR EST EN JOUE !!!
- Je suis en joue, fis-je en écrivant que je l’étais alors que je le suis pas du tout puisque je suis devant mon ordinateur avec un verre de Coca-Cola light et ...
- TA GUEULE !!! Les mains en l’air !!!
- Je peux plus écrire sur le clavier !!




-


APLAPüD


- HAAAAAAA !!!

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Voilà deux jours que Sophie, Berro et Tea-Time n’avaient plus mangé. Tapis dans l’ombre d’une cellule hermétiquement fermée, dans le huit clos le plus étonnant qu’il leur eut été de connaître, qu’il fut été qu’il le fussent de nous fûmes.
Non, je n’ai pas fûmé.

- Je crève la dalle, s’exclama Sophie.
- En la crevant, vous trouverez peut être une sortie au sol, répondit Berro.
- ... Ok, tous avec toi, mon gars.

Soudain, dans un fracas inaudible, un plat de nourriture vint s’écraser au sol. Les prisonniers se jetèrent dessus tel des chacals, des sauvages, des opprimés, des réprimés, des parias, des ...
« C’est toi le paria, connard », lança Sophie, apparemment révoltée par mes dires.

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- Nous n’avons plus aucune trace d’eux, fit Lassi en s’asseyant. Je suis désolé, monseigneur, mais je pense que nous avons été doublés par la Tante.
- La Tante ... J’étais sûr que nous allions être doublés par elle.
- Vous pensiez qu’on allait être doublés par la Tante ?
- Oui.
- Bah c’est cool alors.
- Mh. Bon. Lassi, je vais vous confier une mission digne de ce nom : Mission.
- ... Quoi ?
- Plus digne que ça tu meurs.

Lassi meurt.

- LASSI !!! LASSI, EST-CE QUE VOUS ALLEZ BIEN ?
- Non, je suis mort.

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Allez, la narration ça me réussit pas ... passons donc ... à la tragédie Racinienne ! Cornélienne ! Molièrienne !!
« Ca y est ... » s’exclama Rémi en entrant dans la cellule de Sophie et compagnie.
« L’heure est venue pour vous de recevoir votre jugement ... »
« Vos âmes seront sous peu perdues dans le néant ... »
« Votre cœur par les flammes sera consumé ... »
« D’une poussière d’étoile vous vous envolerez ... »

- « Moi, Sophie, je me meurs
Est-ce d’un décès subit dont j’ai peur ?

- « Ensemble nous marcherons sur les dalles de l’enfer ...
... heu ... Poil au derrière ».

- « Donnez moi la main, prisonniers de Satan ! »
« Au bout du couloir la mort vous attend ... »

- « Quel mort tragique, pour de si jeunes âmes ! »
« Dommage que ça ne soit pas la journée de la femme ».

- Pardon, quel rapport avec la journée de la femme ?
- Ca me faisait chier de trouver une rime.

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« Dans cinq secondes, mes amis, votre tête viendra gicler dans la corbeille en dessous de vous ».

1 ...

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3 ...

- Nous irons aux bois !, s’exclama Sophie.
- LA FERME !!! Donc ...

1 ...

2 ...

3 ...

- Soleil !, cria Berro.