A quelques lieue de là, Lassi entrait dans le temple des Flans, haut lieu de spiritualité Chrétienne, qui abritait pas moins de 18 000 cristallisation enfantine due à la dégradation suspicieuse du ridige affamé de la purification modifiée. Et tout ça, ça fait des Chockapics.
Sur un trône de bois marbré se tenait « La Tante », grande maîtresse du troisième Opus.
- Maîtresse ... j’ai une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle.
- Mmmmh ... commençez par ... Mmmmh ... La bonne. Non, la mauvaise, non la bonne, non la mauvaise, non la bonne, non la mauvaise, non la bonne, non la mauvaise, non la bonne, non la mauvaise, non la bonne, non la mauvaise, non la bonne, non la mauvaise, non la bonne, non la mauvaise, non la bonne, non la mauvaise, (x23).
- Zzzz ... Huh ? Heu, oui, donc, le secret du
Flan
est perdu à tout jamais.
- ... Et c’est quoi la bonne ?
- Non, ça c’était la bonne. La mauvaise c’est que la dernière personne à connaître la vérité est Sharon Stone.
- Sharon Stone fait partie du troisième Opus ?
- « Oh oh oh, je suis le père Noël ! ».
- Ha ha, oui, je vois.
La Tante fit quelques tours dans la pièce avant de se rendre compte que ça servait à rien et de se rasseoir.
- Mmmmh ... ramenez moi cette Sharon Stone. Je veux lui parler.
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- Berro, fit Sophie d’un ton très calme, je pense que le Commissaire vous soupçonne du meurtre de Salière.
- Pardon ?
- Berro, fit Sophie d’un ton très calme, je pense que le Com...
- Ha merde !, fit le Comissaire. Cette blague, l’auteur nous la sort depuis le début de la parodie !
A ce moment là, un gros bruit rentetissa...retentita...ret...merde... fit beaucoup de vacarme dans le musée. Muni de son pistolet, assailli par la peur, le Commissaire parti à l’assaut.
- Nous avons le temps de nous enfuir, Berro ! Le Comissaire est parti à Lasso, petite ville du Sud de la France.
- Mais je ne comprends plus rien, Sophie ! Pourquoi me soupçonne-t-il du meurtre de Salière ? Je ne l’ai pas tué ! Je suis innocent ! Je n’ai rien fait ! Je ne suis pas coupable ! Je n’ai jamais touché à cet homme, je ...
- Zzzzzzz ...
- Oui, bon, allons-y.
Sophie et Berro sortirent du Musée.
- Maintenant que nous sommes sortis, je dois vous expliquer.
- M’expliquer quoi ?, fit Berro d’un ton généreux.
- Pourquoi ce ton généreux ?
- Non, rien, continuez.
- Vous avez un lien étroit avec la confrérie des Flans, Berro. Un lien tellement étroit que tu peux pas passer à travers. Je vais vous raconter la légende des flans. Les flans sont le fondement même de l’humanité Chrétienne, tout comme Eve et Adam furent le fondement de l’humanité Chrétienne.
- Deux fondements pour une seule humanité ?
- Non. Laissez moi continuer.
- Pardon, pardon.
- Donc en fait, merde, j’en étais où ?
- Vous parliez d’un certain Etienne, je crois.
- ... ?
- Ouais. Vous avez dit « Etienne ».
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Pendant ce temps, la Tante cuisinait Sharon Stone.
- Passez moi le beurre, Lassi.
- Je ne comprends pas, si vous voulez la bouffer, comment vous allez connaître le secret des flans ?
- ... j’y avais pas pensé.
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- Nous devons retourner au National
Flan
Museum, Berro.
- Quoi ? Mais la police est là bas !
- ... Merci, je sais. Mais il n’y a que grâce à la Joconne de Léo Nardo Della Vincita del Piza di Lupe della Maria di porqua Madone tanti le magazzi que nous pourrons compléter le puzzle.
- Quel puzzle ?
- Le puzzle de mon grand père ... Jacques Salière.
- Mais alors ... Jacques Salière est votre grand père !
- ... Oui, c’est ce que je viens de dire.
- Rah merde, encore un gag qui se répète !
- Je crois qu’on arrive au bout de la parodie, fit Sophie d’un air désabusé. Bref, je pense que la première pièce du puzzle se trouve dans la Joconne.
- Pourquoi il s’est amusé à mettre une pièce de puzzle là dedans ?
- ... Ce n’est pas vraiment un pièce à proprement parler. Plutôt une sorte de mot. Un mot qui nous aidera à avancer dans l’histoire. Parce que faut dire, cette histoire avance pas super rapidement, et en page « Word », ça fait déjà 10.
- Mmmmh, c’est vrai, fit Berro d’un air approbateur mais néanmoins décrinogène.
Sophie et Berro entrèrent dans le Musée.
- Voilà la Joconne, fit Sophie.
Sophie mit sa main dans les entrailles du tableau et en ressortit un mot, signé de la main (difficile de signer avec son cul) de Jacques Salière. On pouvait y lire :
« PEINTURE FRAICHE »
- Sûrement un message codé, assura Sophie en observant le papier.
- Oui, ou peut-être que la peinture est fraîche.
- Je n’écarte pas cette possibilité.
- Holà !, fit le Comissaire.
- La Macarena !, fit Berro Lardon.
- Je vous ai attrapé, petits fuyards ! Vous ne pouvez plus reculer !
Sophie recula d’un pas.
- Plus un geste !
- Nous sommes coincé, Sophie, chuchota Berro d’un ton inquiet. Comment sortir ?
- J’ai une petite idée, confia Sophie.
Sophie et Berro sortirent du Musée.
- Ha ouais, c’était facile en fait.
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Devant Sophie et Berro se dressatait (... ?) l’une des plus grandes banques de Paris. Ses étages, marbrés d’un couleur suspendue et guimauve, donnait au relief montagneux du sentiments national profond une sorte de couleur âcre systématique. Dans chaque transposition équilatérale se synchronisaient de façon cunéiforme et anti-socialiste des suspensions sismiques.
Chaque sismographie ostensible donnait un air disgracieux à l’estrade typographie de Tristan et Iseult.
- Voici la banque de St-Marine, chuchote Sophie d’un ton assuré.
- Vous pensez qu’on va y trouver quelque chose ?
- Oui. J’ai lu dans le « Da Vinci Code » que la victime y cachait quelque chose.