Pendant ce temps, le Commissaire, désespéré, regardait l’horloge qui ornait le mur.
- Commissaire, pendant que nous attendons le signal radio, je peux vous poser une question ?
- Faites, Bernard, Faites.
- Est-ce que vos parents vous ont appelé « Commissaire », ou c’est un titre ?
- En fait, ...
Soudain, le signal radio se mit en marche.
- On a un signal ... radio ... !
- C’est sûrement Berro et Sophie ! Lancez des patrouilles ! Attrapez-les tous !
- Pokémon !
- ... ??
- Non, rien.
---------------------------------------------------------------------------------------------------
« Rassurez-moi, Vincent ... ».
- Oui ?, fis-je en regardant mon éditeur.
- Vous m’avez déjà proposé « Les misérables font des flans », « Les flans font du ski », « Comment faire des flans en 10 leçons ? », « Sur 100
flan
çais, 90 pensent que Chirac est con », « Le
flan
et le secret du trésor des templiers » ... Qu’est-ce qui vous arrive ? Où est passé votre créativité ...votre... intelligence, bien que très légère ?
- A vrai dire, dis-je, disais-je, j’ai mangé un
flan
. Depuis je ne suis plus le même.
- Un
flan
fait par votre tante ?
- Oui ... en effet.
----------------------------------------------------------------------------------------------------
Devant Berro et Sophie se tenait Pamela Anderson, la dirigeante de la banque qu’elle était très gentille. Elle était avec son mari son papa et son chien et il cultivait des fleurs qu’elle étaient très belle et que. Prout.
- Bonjour, fit Sophie d’un air assuré.
- Votre numéro d’assurance, répondit Pamela.
- Pourquoi ?
- Pour votre air assuré.
- Ha, ouais, 303’4933204932049203493043942’324393924032940’32.
- ... Répétez le plus doucement, s’il vous plaît.
- Comment voulez-vous que je répète plus doucement dans un bouquin ?
- Bah, le narrateur peut mettre un truc genre « et elle répéta plus doucement ».
- Ha ouais. 303’4933204932049203493043942’324393924032940’32, et elle répéta plus doucement.
- Merci.
Pamela prit une télécommande et fit se soulever la grande porte donnant vers les coffres de la banque. Cette banque abritait 1234 coffres, tous appartenant à des personnages célèbres :
Berro Lardon, Sophie Grand-Oncle, Commissaire, Jacques Salière, Vinvin,
Tati
Flan
Code.
- Mon grand-père m’a donné le code du coffre avant de mourir. Je m’en souviens comme si c’était hier ... Mais c’était aujourd’hui.
« Sophie », m’a-t-il fait.
- Oui ?, lui ais-je fait.
- Voici le numéro de mon coffre, m’a-t-il fait.
- Oui ?, lui ais-je fait à nouveau.
- Voici le numré de mon coffre, m’a-t-il fait.
- Oui ?, lui ais-je fait encore.
Merde, fit le narrateur. J’ai paumé le code du coffre.
-----------------------------------------------------
Lassi était persuadé que
Flan
se cachait dans toutes choses, dans chaque parcelle de son misérable quotidien. Ainsi, il lui vouait culte sans limite, tapi dans l’ombre, récitant des prières en son honneur et honorant sa grandeur. Jusqu’au jour où tout boulversa sa vie. A jamais.
- Bonjour, Laiss, fit Monseigneur Arigtrucbidule en s’asseyant. La situation est très grave.
- ... La situation est très grave ?
- Oui. Très grave.
- Grave comment ? Comme ça ?, fit-il en écartant les bras.
- Non, comme ça, répondit l’évêque en écartant encore plus les bras. MERDE !!! Je suis coincé. Mon docteur m’avait dit de ne pas écarter les bras.