« Ca y est, la porte est ouverte ... », fit Berro.
Devant eux se tenait un poulet surgelé. Un immense poulet surgelé, dans une grande marre de
flan
.
« Le divin poulet ... Le poulet de Marie-Madeleine-Au chocolat. »
- Marie-Madeleine ... c’était pas une pute ?, fit Sophie d’un ton élégan.
- Non. C’était un poulet surgelé. Et la voici.
- Vous pensez ... Vous pensez que Jacques Salière a été tué juste à cause de ce poulet ?
- Oui. Ce poulet était un ingrédient central de « La Seine », de Marcel Proust, célèbre peintre du 18e siècle.On y voit un morceau de poulet flottant sur la Seine, et Jésus essayant de l’attraper.
Le mystère du Taty
Flan
Code venait d’être résolu, grâce au génie d’une équipe en pleine forme. Prenant chacun leur route (même si c’est très lourd, une route, quand même), ils gardèrent à l’esprit cette fantastique épopée.
Le Taty
Flan
Code.
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Cher lecteurs, bonjour. Bonjour, bonjour, bonjour.
On commence à bien se connaître, tous les deux, non ? Alors je vais non seulement te singulariser et te dépurielariser mais aussi te tutoyer et de dévouvoyer !!!
Oui, maintenant, lecteur, nous sommes les meilleurs amis du monde.
Lecteur, tu le sais, je t’ai toujours apporte une intention toute particulière.
Lecteur, je crois en ta foi et en ta présence.
Lecteur, toi qui me donne le pain de ce jou...
Bref.
Lecteur, je sais que tu es un homme (une femme ?) très courageux(courageuse ?), car tu as bravé(bravée ? ha non, merde ... ça s’accorde pas) près de trente page de conneries.
Lecteur, pour te remercier, pour te congratuler, pour te féliciter, pour t’applaudir, je vais te dire : « Merci », « Congratulations », « Félicitations », « Applaudissements ».
Voilà.
C’est dit.
Sache le, lecteur, je n’ai pas toujours été friand des récits humoristiques.
Je me suis toujours dit, en en (HAN !) lisant, que c’était vraiment pourri.
Nul.
Chiant.
Et surtout pas drôle, vulgaire et inutile.
Que la parodie était le fléau de la littérature française, que seuls les nuls en français pouvaient se permettre d’en écrire.
Hé bien je vais jouer le faux modeste, le faux cul, l’hypocrite, le connard qui crache sur son œuvre alors qu’en fait il l’adule en secret :
J’avais raison.
La parodie, c’est pourri, ça pue, c’est caca.
Tu t’y permet des choses que tu ne te permettrais jamais, tu oses faire des fautes et dire des vilains mots ! BOUH !
Si les enfants mettent la main dessus, ils apprennent des mauvaises choses ! Et c’est pas bien !
Merde !
Ha, merde à la fin !
Ha ...
Bé.
Bref (C’est le deuxième bref de mon texte, qui ne l’est pas vraiment, voir le troisième puisque je viens de le dire à nouveau. Bref.) (Hey, quatre !)(Ta gueule !)
... .................. Donc.
Un jour, enfin c’était pas vraiment un jour mais plusieurs, mais on s’en fout, j’ai du lire un livre en français. Ce livre parlait d’un pauvre enfant défavorisé qui aimait voir des clowns et qui chiait par terre pour emmerder sa nounou. Cette même nounou était une prostituée, qui accueillait plusieurs enfants chez elle. Ces enfants se faisaient « torcher le cul »(je ne fais que reprendre les termes du livre).
Quand j’ai commencé à le lire, j’ai trouvé ce livre horriblement écrit, définitivement pourri.
Puis j’ai avancé ...
Et j’ai découvert que finalement, c’était beau.
Que finalement, c’était bien de savoir maîtriser sa langue, mais qu’il fallait aussi savoir la bâcler. S’amuser avec. Vivre avec.
La langue, et pour la première fois dans ce texte je suis sérieux (Prout), est un outil qui ne doit pas servir qu’à écrire « Les misérables ».
C’est tout simplement un outil formidable, à utiliser pour faire rire et faire rêver.
Une fois de plus, merci, lecteur (que je me suis remis à vouvoyer je sais pas trop pourquoi), d’avoir suivi cette parodie.
Et à une prochaine fois.
J’espère.
Je pense.
Ca ne m’étonnerait pas.
FIN
L
A
N