" Mmmmh ... ce message est vraiment trop bien crypté de la mort qui tue. Il me faudrait une aide. Une aide précieuse ", fit Lardon en relisant pour la centième fois le message laissé par Salière.
- A qui pensez-vous ?
- A Sophie Grand-Oncle. C'est une spécialiste en poulet au frigo. Elle a fait des études hyper-sophistiquées. Tellement sophistiquées que t'en perds ton slip.
Le slip du commissaire tomba.
- J'ai perdu mon slip.
- Ha, je vous avais prévenu.
A ce moment là, Sophie Grand-Oncle arriva.
- Bonjour tout le monde !
- Sophie ? Mais nous ne vous ... nous ne vous vous ... nous vous ne ... on vous a même pas appelée !
- Vous me prenez pour une conne ? J'ai vu ma tête sur l'affiche du film, je me suis dit que je devais avoir un rapport avec tout ça.
- Vous voulez dire ... Audrey Toutou ?
- Ouais.
---
Pendant ce temps, Lassi annonçait à Monseigneur Trucmachin qu'il avait échoué dans sa mission.
- Pendant ce temps, je vous annonce que j'ai échoué dans ma mission.
- CETTE HISTOIRE VA DE MAL EN PIS !
- PIS PIS CA CA !
- ... Pardon ?
- Désolé, monseigneur, je m'emporte. Les événements sont tragiques.
- Ce n'est pas le moment de faire des plaisanteries douteuses, Lassi. Toute la confrérie du Prieuré des Flans est en grand danger !
Nous ne pourrons pas connaître le secret de Salière. Le monde va s'auto-détruire ...
- Que proposez-vous, monseigneur ?
- Il faut agir vite.
- C'est pas une réponse, ça. Je repose la question : " Que comptez-vous faire, monseigneur ?"
- Il faut trouver le membre secret du Prieuré des Flans. Le dernier élu. Le seul à connaître la vérité sur la Tante qui fait des flans.
- Mais ... ce membre est recherché depuis près de dix ans ! Personne ne sait où il se trouve, ni même où il est !
Le secret était bien gardé
- Je sais, Lassi, je sais. Mais nous devons le retrouver et lui faire cracher le morceau.
- Hein ?
- Je sais, Lassi, je sais. Mais nous devons le retrouver et lui faire cracher le morceau.
- Non, j'ai pas compris la fin. La deuxième phrase.
- Mais nous devons le retrouver et lui faire cracher le morceau.
- MERDE ! J'AI PAS COMPRIS CE QUE CA VOULAIT DIRE !
- Merde : A. Excrément de l'homme et de certains animaux. MERDE, subst. fém. et interj.
I. Subst. fém., trivial
- Grrr ... Bon, bref, vous parlez de morceau ? Quel morceau ?
A suivre ...
Lassi se souvint alors de ses années de jeunesse dans le Sud Sérbo-Croate de la Papousie orientale.
Mon père battait ma mère
- Uno !!! Ha, ha, ha, je t'ai battu, comme toujours, fit le père de Lassi en déposant les cartes au centre de la table.
- J'aurais ma revanche, cependant, fit la mère de Lassi en reprenant les cartes au centre de la table.
- Peut-être ... mais il est temps d'aller se coucher.
Souvent, ils se déroulaient sous mes yeux des scènes de ménages ...
- Chéri, passe moi l'aspirateur.
- Tu devais arrêter le ménage, le docteur McBulbergerringvonstad a dit que c'était mauvais pour ton coeur.
- Je n'écoute jamais ce qu'il dit car je m'endors avant qu'il ait fini de pronnoncer son nom.
Je n'en pouvais plus de cette vie ... Je décidais alors de quitter le foyer familial
- Je quitte le foyer familial.
- Ok.
------------------------------------------------------------
Brooke : Comment as-tu pu me faire ça ?
Ridge : Mais ... Brooke ... J'ai des sentiments profonds pour la fille de mon faux-père, lui même mari de ma vraie mère et ex-mari de mon actuelle femme.
Brooke : Tu sais quoi ? Je comprends rien, donc je te pardonne.
--------------------------------------------------------------
- Mmmmh, je crois que la victime a vu le visage de son assassin.
- Oh ! Et à quoi voyez-vous ça ?
- Hé bien, elle porte des lunettes.
- ...
- Et je pense aussi que c’est un homme.
- Qui, la victime ?
- Non, l’assassin.
- Pourquoi ?
- Car.
- Car quoi ?
- Carquois de flèches.
Cette histoire devient une véritable connerie, pensa Sophie en regardant les deux hommes se disputer.
Peu intéressée par le discours des deux hommes, elle se dirigea vers « La Joconne », célèbre peinte de Léo Nardo Della Vincita del Piza di Lupe della Maria di porqua Madone tanti le magazzi.
- Mmmmh ..., fit-elle, même si on sait pas vraiment pourquoi. Ooooh, fit-elle. Haaa, fit-elle. Booo, fit-elle. Fit-elle, fit-elle, fit-elle.
- Que faites vous, Sophie ?
- Je fit-elle des bruits bizarres.
- Venez voir, Berro Lardon a trouvé quelque chose d’intéressant.
-----------------------------------------------------------------
Pendant ce temps, Mgr Arigarotrucbidule tenait une réunion importante au sommet de la confrérie catholique vachement croyante.
- Mes frères, l’heure est grave. Le secret des flans est à jamais perdu ...
- Perdu ?
- Le secret des flans est à jamais perdu.
- Mais enfin, comment est-ce possible ?, fit un moine en se levant.
- Arrêtez de faire en vous levant, moine ! Et rasseyez-vous !
L’atmosphère semblait tendue.
- En fait, la situation est grave. Il faut que je vous explique ...
- Expliquez-nous !, fit le moine d’un ton enjoué.
La confrérie du prieuré de
Flan
a été fondée en 1785, entre 1784 et 1786, juste un peu avant 1787, et très après 1221.
- Haaaa, j’ai compris.
- Pourtant je n’ai pratiquement rien dit encore ...
- Ouais. Heu ... continuez.
Donc, la confrérie ...
- Ha ha !!!
- ... Là non plus j’ai rien dit. J’ai à peine commençé. Donc, la confrérie a été fondé...
- Oh oh oh !
----------------------------------------------------------
Au même moment, au National
Flan
Musem, Sophie Grand Oncle tirait des conclusions bien hâtives.
- Mmmmmh ... les toilettes pour dames sont sales.
- Bon, si on allait droit au but, Sophie ? Pourquoi m’avoir fait venir dans les toilettes pour dame ?
- A vrai dire, je ne sais plus.
- ...
- Non, mais merde, ça va me revenir. Ca avait un rapport avec un truc important pour le monde qui remettait en cause tous les fondements de l’humanité chrétienne et de ses environs.
- Et vous l’avez oublié ?
- Bah oui, vous oubliez jamais rien, vous ?
- Si, mais en général, c’est ma liste de course, pas un truc aussi gros.
- Quel rapport avec votre liste de course ?
- Nan, c’était un exemple, je ...
Le commissaire entre.
- Berro, que faites-vous dans les toilettes pour dame ?
- Il me parlait de sa liste de course, répondit Sophie.
- Pas du tout, fit Berro d’un air suspectif (nouveau mot !), elle essayait de se souvenir d’un secret de la mort qui tue.
- Heu, et elle a besoin d’aller dans les toilettes pour dame pour s’en souvenir ?
Sophie se leva d’un grand bon et se cogna la tête contre le plafond.
- LE COMISSAIRE NE DOIT RIEN SAVOIR ! C’EST POUR CA QUE NOUS SOMMES DANS LES TOILETTES POUR DAME !
- Vous savez, je vous entends là, fit le commissaire en hochant la tête.
- Merde, j’ai voulu baisser la voix, j’ai du faire une erreur de tonalité.
- Bon, quelqu’un peut-il m’expliquer à quoi rime toute cette histoire ?, fit Berro d’un ton incogronutif.