Comme vous le savez, le «
Tati
Flan
Code », avant d’être une bonne grosse parodie, est aussi un véritable chef d’œuvre. Il s’agit du summum de la littérature francophone, du sommet prépondérant et absolu de l’œuvre française, surpassant les écrits de Chateaubriand, Romain Gary, Molière, Racine ... Surpassant le génie de Victor Hugo, de J.K Rowling, de Zazie, de Jacques Chirac, de Roger Hannin.
«
Tati
Flan
Code », c’est aussi un phénomène de mode. C’est le « Harry Potter » des petits et des grands, à une époque où le monde en a bien besoin.
C’est la lecture de tous les grands hommes politiques, de tous les penseurs érudits de ce début de siècle, de toutes les vieilles qui n’ont plus que ça à foutre.
C’est la référence de tous les académiciens, de toutes les veuves et les orphelins.
C’est le livre de chevet du pape, de la Reine d’Angleterre, du Dalaï lama.
C’est le seul point commun entre Ben Laden et Georges Bush.
C’est la source d’inspiration de grands philosophe tel que Platon, Platon et Platon (j’en connais pas d’autres).
C’est le premier livre à avoir définitivement explosé les records de vente, dépassant ceux de la Bible, du Dictionnaire et de l’annuaire téléphonique.
C’est un mythe.
C’est un culte.
Que dis-je ... c’est une pleine insulte !
Le premier homme sur la Lune : C’était lui !
La découverte de l’Amérique : C’était lui !
L’Amérique sur la lune du premier homme : C’était lui !
Les jacqueries sous Louis XIV : C’était lui !
Le Da Vinci Code : C’était lui !
Amour, Gloire, et beauté : C’était pas lui ! Dieu soit loué !
Dieu : C’est plus lui ! (Il vient d’être loué).
Bref, en tout et pour tout, le
Tati
Flan
Code, c’est un art de vivre.
Une consécration.
La beauté suprême. Divine.
LE bouquin par excellence.
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« Qui m’importune ? Qui ose pénétrer dans mon humble demeure sans s’essuyer les pied en arrivant ? »
- Je me présente : Berro Lardon, rechercheur. Et voici Sophie Grand-Oncle, recherchrice.
- Et moi, de la merde ?, fit Tea-Time, agaçé.
- Oh ! Désolé ! J’oublais : Tea-Time, de la merde.
« Que faites- vous ici ? »
- Nous ne venons pas en ennemis, grande Tante. Nous venons dans le cadre de nos recherches. Nous avons besoins de vos lumières.
- J’ai une lampe de poche, ça vous suffira ?
- ...
Berro, Sophie et Tea-Time entrèrent donc dans la demeure, et firent un brin de causette au centre de la Nef.
De son côté, Rémi discutait avec sa maman au téléphone.
- Rémi, Rémi, où es-tu ? Rentres-tu pour dîner ?
- Maman, on en a déjà discuté, je ne suis plus un enfant.
- Pour moi, tu resteras toujours mon bébé. Tu as fait tes devoirs ?
- Mamaaaan !
Soudain, il sentit un revolver lui frotter la nuque.
« Je te rappelle, maman, j’ai un revolver qui me frotte la nuque. »
- Hein ?
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« Alors, si je résume l’histoire ... Vous êtes arrivé ici par hasard ? ».
- Heu ... c’est pas un résumé très complet, mais oui, en quelque sorte, c’est ça.
- Et pourquoi teniez vous à me parler ?
- Nous pensons que vous pourriez nous aider à résoudre le meurtre de Jacques Salière. Il est mort au début de la parodie, et on ne sait toujours pas qui l’a assassiné. Nous pensons qu’il a volontairement laissé des indices derrière lui pour nous mener au meurtrier. Mais nous sommes bien trop bêtes pour déchiffrer ses énigmes, et c’est pourquoi nous en appelons à votre grandeur.
- Je ne mesure qu’un mètre quarante.
Soudain, la porte du bâtiment s’ouvrit. Devant notre groupe d’aventuriers se tenaient le commissaire, Rémi et les sbires de la Tante.
« J’ai un aveu à vous faire ! », s’écria Rémi. « C’est moi qui ai demandé au pilote de l’avion de vous emmener dans ce sanctuaire !!! Je suis de mèche avec le commissaire et avec la Tante. Nous sommes tous responsables du meurtre de Jacques Salière. Maintenant, nous devons vous éliminer. Vous en savez déjà trop. »