Informations :
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Auteur :
Segura / Ortiz
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Éditeur :
Soleil Productions
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Genre :
Post-Apocalypse
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Année :
1983
Planches : (à compléter)
Synopsis :
La révolution industrielle était une époque où l'humanité découvrait avec frénésie comment exploiter les richesses naturelles pour améliorer son quotidien. Mais cette croissance ne pouvait s'arrêter. La civilisation moderne avait créer un système vorace qui demandait toujours plus d'énergie, plus d'industries, plus de consommations, plus de conflits et ce de plus en plus rapidement.
Mais les ressources de la
Terre
n'était pas inépuisable. Il eu d'abord des mesures d'économies, puis de contingentement pour terminer sur des revendications territoriales pour mettre mains basse sur les dernières réserves. Peu à peu, le monde civilisé s'éteignit à mesure que la jauge de carburant allait dans le rouge. Et un jour il n'y eu plus une goute.
La nature repris le pas sur les super-structures laissés sans entretiens et l'homme redevint le chasseur-cueilleur luttant chaque jour pour sa survie. Mais dans ce nouvel ordre il n'y avait plus que deux camps : les prédateurs et les proies.
Hombre
est un de ces prédateurs qui vole et pille les maigres ressources qui subsistent encore. Au plus profond de lui sommeil pourtant un être humain. Cette force peut le rendre heureux et lui donner le courage de tout reconstruire, avec bien sûr pour contrepartie de le redescendre au rang de la proie !
Avis :
Hombre
fait partie des ouvrages qui marquent par leurs contenus violents, dur et sans pitiés. Il n'y a pas non plus de valeurs morales telles que
le bien
et
le mal
, juste une possible réalité d'un monde en décrépitude à la
Mad Max
. Cette violence n'est cependant pas gratuite, elle a un but vitale évident : la survie !
Une mention spéciale pour un scénario qui inspire la terreur et qui est pour le coup on ne peut plus d'actualité même si l'écologie n'était pas son but premier. Se pose également la place d'une humanité de l'après-pétrole et surtout de l'après nucléaire. Car en construisant la première centrale, nous avons gagné en indépendance mais nous avons en même temps engagé notre avenir sur le très long terme. Et ce seront peut être les petits enfants de nos petits enfants qui devront régler l'addition, avec les intérêts en prime !