Version d'archive

  • Ce site est en lecture seule. Certains liens dynamiques peuvent ne pas fonctionner correctement.

Le blog d'Ertaï

Les voitures ne sont pas (encore) des machines à remonter le temps

A la manière de Mythbuster, je m'en vais briser l'idée reçue du gain de temps en voiture grâce à une vitesse plus élevée. Avec des chiffres.

Illustration tirée du site  SF Papercraft Gallery

La situation de départ est la suivante : parti quelques minutes trop tard de chez vous, vous auriez déjà dû être dans votre voiture, et vous arriverez sûrement en retard à l'heure prévue. Qu'à cela ne tienne, vous ferez fi des règles élémentaires de sécurité routière en dépassant - juste un peu - les limites de vitesse rencontrées sur votre parcours. Cela vous permettra sûrement d'arriver à l'heure convenue à l'avance et d'éviter l'ire (ou la lassitude en cas de répétition du phénomène) de votre rendez-vous.

Cette situation serait risible si elle n'était pas malheureusement aussi courante. Cette idée préconçue a la vie dure, et s'il n'y avait que les amateurs de vitesse qui dépassaient les limites de vitesse sur les routes, les appels de phare rageur sur la voie de gauche seraient beaucoup moins fréquents.

Exemple mathématique

Prenons un trajet de 100 km. Pour simplifier l'exemple, on va dire que le trajet est uniforme avec une limite de vitesse de 60km/h. La durée de parcours du trajet est donc d'1h40 (100 minutes) dans des conditions normales.

Si on roule moins vite de 20% (48km/h), on mettra 2h05 (125 minutes), soit 25% plus de temps.

Si on roule plus vite de 20% (72km/h), on mettra 1h23 (83 minutes), soit 17% moins de temps.

Que nous apprennent ces exemples ? Que pour une même variation proportionnelle de vitesse, on perdra plus facilement du temps que l'on en gagnera. Si on avait voulu gagner effectivement 20 minutes ( 20% moins de temps) sur le trajet initial, il aurait fallu rouler à 75 km/h, soit 25% plus vite.

Ça c'est pour l'exemple de base. Après il y a d'autres facteurs qui rentrent en jeu, dont certains sont purement humain.

Le cas du dépassement

Quand on roule plus vite que la limite autorisée, on va être amené à devoir doubler les escargots qui roulent à la vitesse autorisée, les ringards. Outre un boost d'ego lié à la sensation d'être plus fort physiquement que la personne que l'on a doublée, le dépassement permet de fournir une indication visuelle du gain de temps espéré. Si on double une voiture, c'est qu'on arrivera avant elle, et donc qu'on a gagné du temps.

Encore mieux, si on dépasse un véhicule reconnaissable, comme une voiture ancienne, une camionette, un bus étranger, et que ce véhicule disparaît du rétroviseur lors de notre course folle, c'est un indicateur supplémentaire de progression vers un objectif mathématiquement inatteignable.

Car dans les faits, dépasser une voiture n'est pas significatif sur la durée du trajet et l'heure d'arrivée. Et plus la vitesse autorisée est haute, moins cet effet est significatif. Mettre un kilomètre dans la vue d'une voiture allant à 110 km/h, c'est gagner une trentaine de secondes. Ça pourrait être intéressant si le trajet entier était limité à 110 km/h, or ce n'est jamais le cas.

Une histoire de moyenne

Tous les trajets comportent des segments comportant différentes limites de vitesse. 30-50 km/h pour la ville, 70-90 pour les nationales, 110-130 pour les autoroutes. Ces différences font que la vitesse moyenne sur un trajet est plus basse que la limite de vitesse la plus haute rencontrée. Même au sein de ces segments uniformes en limite de vitesse, notre vitesse moyenne n'est jamais celle affichée sur les panneaux. Qu'il y ait un petit ralentissement, un feu rouge ou une pause pipi, et la vitesse moyenne chute. On l'a vu avec l'exemple ci-dessus, il est plus facile de perdre du temps que d'en gagner, et c'est encore plus vrai avec cette histoire de moyenne.

Car si on dépasse de 20% la limite autorisée sur un des tronçons de notre parcours, notre vitesse moyenne sur le trajet n'augmentera que de quelques pourcents, ce qui n'influera même pas autant sur le temps de trajet. Et même si on parvient à gagner une minute (ce qui est déjà un exploit en soi), il y a tellement de moyens faciles d'en perdre une (un feu rouge, un passage piéton, un ralentissement voire un bouchon) que la victoire est souvent de courte durée.

Oui mais moi j'ai un pote qui...

...fait Paris-Vendée en 3h !

Pourquoi pas, c'est un choix. Mais pour en arriver là, quelle est exactement l'entorse qu'il a dû faire au Code de la Route ? Sur ce trajet d'environ 400 kilomètres dont 370 d'autoroute, le temps de trajet idéal est de 4 heures , sans compter les piétons, feux rouges, bouchons, pauses pipi, et ravitaillements en essence éventuels. Soit 100km/h de moyenne , ce qui est plutôt balaise.

Un trajet de 3 heures correspond donc à un gain de 25% sur le temps idéal . La vitesse moyenne doit donc être de 130 km/h , soit 30% de plus que la moyenne idéale . En théorie donc il faudrait rouler sur tout le trajet 30% plus vite, soit à des vitesses de l'ordre de 65 km/h en ville, 117km/h sur les nationale, et 169 km/h sur l'autoroute. En pratique, il est difficile d'aller aussi vite en ville et sur les nationales, qui sont parsemées de contretemps. L'autoroute semble être la meilleure solution pour augmenter sa vitesse.

Si on ne peut pas augmenter sa vitesse en ville et sur les nationales, il faut donc l'augmenter encore plus sur l'autoroute. On était déjà à 170km/h, il faudrait donc friser les 200 km/h de moyenne sur toute la section d'autoroute. Mais même sur les autoroutes les contretemps existent : péages, radars fixes ou mobiles. Pour 200 km/h de moyenne, il faudrait donc atteindre des vitesses encore plus élevées pour compenser les pertes de temps.

Notre sympathique casse-cou a donc dû faire des pointes de l'ordre de 250 km/h sur l'autoroute, soit presque le double de la vitesse autorisée, tout ça pour gagner le quart de la durée de trajet initiale, soit une malheureuse heure. Le risque (financier, médical et éventuellement judiciaire) à prendre paraît disproportionné par rapport au gain final.

Conclusion

Comme je viens de le montrer, appuyer sur le champignon ne permet en aucun cas de gagner efficacement du temps sur un trajet, même long. La seule solution pour arriver à l'heure est donc logiquement de partir plus tôt. Encore fallait-il y penser !

Déterminer la nature de vos visiteurs avec Google Analytics

Voici un nouvel épisode dans la saga " Fréquentation et référencement ", je vais aujourd'hui me pencher sur l'évolution de l'audience d'Aerie's Guard depuis la sortie de Starcraft II .

Dans l'article précédent, je vous ai donné des chiffres uniques basés sur une période fixe. Ils ont permis de dégager certaines tendances sur la période en question. On a obtenu des indicateurs statiques qui ne permettent pas d'estimer les variations futures. Pour cela il faut disposer de deux jeux de données espacées dans le temps, et faire une comparaison de l'évolution.

Périodes concernées pour la comparaison des audiences

Pourquoi prendre la sortie de Starcraft II comme point de repère ? Parce qu'il marque un tournant très fort dans l'évolution des statistiques de fréquentation d'Aerie's Guard avec l'apparition d'un nouveau schéma de visites qui n'a pas été démenti depuis. En raison des différences entre les périodes concernées, on ne pourra pas se fier complètement aux valeurs cumulées comme le nombre total de visites, mais uniquement aux moyennes par jour.

Nous allons donc prendre en compte les périodes du 22 Octobre 2009 au 26 Juillet 2010 (278 jours) et du 27 Juillet 2010 au 17 Octobre 2010 (83 jours).

Voici les principaux chiffres et leur évolution :

  du 22/10/2009
au 26/08/2010
du 27/08/2010
au 17/10/2010
Evolution
Visites (par jour) 102 258 +150 %
Visiteurs uniques (par jour) 59 201 +240 %
Nouveaux visiteurs 57,66 % 78 %  
Pages vues (par jour) 422 584 +38,38 %
Pages par visite 4,05 2,26 -43,24 %
Temps moyen passé sur le site 00:05:08 00:02:09 -58,05 %
Taux de rebond (visite d'une seule page) 52,95 % 66,36 % -25,32 %
Origine      
- Accès direct 31,71 % 14,85 % -53,16 %
- Depuis un sites référant (dont Google Images) 17,76 % 27,15 % +52,86 %
- Via un moteur de recherche 50,53 % 58,00 % +14,78 %

Analyse des résultats

Visiblement, la sortie de Starcraft II a bousculé pas mal de choses sur Aerie's Guard. Le nombre de visiteurs uniques a explosé mais le nombre de pages vues n'a pas autant progressé. Le nombre de pages vues et le temps moyen de visite sur le site ont été divisés par deux, tandis que le taux de rebond (la proportion de visites d'une seule page, pas terrible) gagne lui aussi malheureusement du terrain. Côté origine, les visiteurs viennent beaucoup moins spontanément sur Aerie's Guard (l'accès direct), arrivant le plus souvent depuis un moteur de recherche textuel ou image.

Lors de la période précédente, AG était donc majoritairement visité par des habitués qui connaissaient le site et revenaient régulièrement pour lire plein de pages d'affilée, ce qui prenait un certain temps. Depuis la sortie de Starcraft II, la majorité des visiteurs sont des anonymes qui ne connaissaient pas le Refuge et qui sont tombé dessus avec des mots-clés assez précis ( "Prince of Persia", "Heroes of Newerth", "Starcraft 2 tour de force" ), mais la majorité de ces visites sont provoquées par la recherche d'Images Google qui affiche la page d'origine quand on veut obtenir les détails sur une image, ce qui explique le bond de la provenance d'un site tiers.

Actuellement donc, les images d'Aerie's Guard sont extrêmmement bien référencées, à tel point qu'elles s'affichent dans les recherches Google en 35 langues différentes (discrimination sur le nom de domaine d'origine), notamment depuis google.pl (Pologne), google.co.ma (Maroc) et google.se (Suède), et qu'il n'est pas rares qu'elles soient dans le top 3 des images présentes. Ce fait explique également l'augmentation du taux de rebond, quand les internautes cherchent une image il est rare qu'ils s'arrêtent sur le site pour lire plusieurs articles (surtout s'ils sont polonais ou suédois).

Le constat est moins bon pour les articles en eux-mêmes, mais c'est logique vu que pour les mêmes requêtes de recherche qui concernent surtout les jeux vidéo, les grands sites généralistes raflent les premières places jusqu'à la page 3 des résultats.

Alors, qu'est-ce qui marche ? Le top 10 des pages les plus vues

Je ne pouvais pas faire un article sur les statistiques de fréquentation sans faire le top 10 des articles les plus lus depuis la sortie de Starcraft II. Voici dans l'ordre :

  1. Starcraft II Beta Jouer en solo contre une IA  (site + forum = 7,13% des pages vues)
  2. Heroes of Newerth , en excluant les vues depuis Google Images (site + forum = 4,49%)
  3. Starcraft II Chronique d'une déception attendue  (site + forum = 1,89%)
  4. Lemmings  (site + forum - Google Images = 1,05%)
  5. Starcraft II Wings of Liberty  (site + forum = 1%)
  6. Comment hoster une partie sur Battle.net  (site = 0,95%)
  7. Starcraft 2 Commentaires sur la campagne (site + forum = 0,82%)
  8. Editeur Starcraft 2 (forum = 0,57%)
  9. VCS-SCV  (sic) (site = 0,55%) et  Prince of Persia (forum - Google Images = 0,55%)
  10. SC2 Beta Nouvelles stratégies absurdes (forum = 0,51%)

Tadaaaa ! Je ne pense pas que ce soit ce à quoi vous vous attendiez peut-être, en tout cas moi plusieurs éléments m'ont surpris. Comme par exemple l'article sur le jeu flash Lemmings en 4ème position devant l'article consacré à Starcraft II, ou encore la page du wiki Starcraft consacrée au SCV dans ce top 10. On retrouve dans cette liste deux tutoriaux écrits par Sbirematqui , ce qui prouve bien qu'il n'a pas que des idées farfelues, espérons que son nouvel article sur Minecraft rencontrera autant de succès ! Enfin, mes récriminations de vieil aigri sur Starcraft II auront elles aussi porté leurs fruits avec un lien depuis les forums de jeuxvidao.com s'il vous plaît. 

Conseils de rédaction à l'usages des membres d'Aerie's Guard

Pour ceux qui comme moi écrivent non seulement pour eux, mais aussi pour être lus par des gens, voici quelques conseils pratiques si vous voulez attirer le chaland sur vos articles :

  • Parler d'un sujet méconnu qui attirera les visiteurs tapant des requêtes très précises concernant ce sujet
  • Parler d'un sujet populaire (comme Starcraft II en ce moment) mais en fournissant des informations supplémentaires (Le tuto pour jouer en solo de Sbirematiqui) ou différentes (La chronique sur ma déception) de celles que l'on va pouvoir trouver sur les sites généralistes de jeu vidéo
  • Ajouter quelques grandes images (même si elles sont redimensionnées après upload) correctement nommées à vos articles, cela génère un trafic supplémentaire certain même si peu qualifié (les internautes ayant trouvé l'image lisent rarement l'article en entier)

C'est tout pour ce soir, si vous avez des questions, encore une fois, n'hésitez pas !

De la réciprocité du web

Le Web est basé sur l'échange de liens entre les différents sites web. Les moteurs de recherche exploitent cette particularité pour mettre en exergue les sites vers lesquels beaucoup d'autres sites font des liens. Mais actuellement plusieurs techniques faussent le jeu et remettent en cause ce principe de base.

Le principe des rétroliens (backlinks)

Quand un site web contient un lien hypertexte vers un autre site, on dit que ce dernier possède un rétrolien (ou backlink en anglais) depuis le premier site. Les rétroliens sont donc les liens provenant d'autres sites pointant vers le nôtre. C'est en partie sur cette notion de rétroliens que se basent les moteurs de recherche pour calculer la pertinence d'un site web. Théoriquement, plus le nombre de rétroliens est important, plus vous êtes considéré comme une référence sur Internet.

L'attribut rel="nofollow"

Tout allait dans le meilleur des mondes quand les moteurs de recherche en vogue s'appelaient Altavista, Lycos ou Yahoo!. Les pages web étaient maintenues par leur auteur respectif, les liens entre les sites étaient donc pertinents. Et puis est arrivé PHP avec sa simplicité de mise en oeuvre qui a permis de créer des sites enfin dynamiques où les visiteurs d'un site ont la possibilité d'agrémenter le contenu des pages du sites en faisant des commentaires par le biais de formulaires.

Hélas, c'est peu après que sont apparus les premiers robots spammeurs, capables de poster de faux commentaires remplis de liens vers des sites à la moralité douteuse. Ces liens permettent d'augmenter artificiellement le nombre de rétroliens que ces sites comportent. C'est donc de la bonne grosse triche pour avoir un meilleur référencement. Google, le moteur de recherche nouvellement leader, décide donc de réagir, et décide de prendre en compte une valeur non-standard d'un attribut de la balise HTML pour faire un lien.

<a href="http://url-suspecte.com" rel="nofollow">

Cet attribut indique aux robots indexeur qu'il ne faut pas considérer ce lien comme un rétrolien pour le site pointé. Désormais, la plupart des plate-formes des blog adopteront cette technique pour marquer tous les liens des commentaires en "nofollow", afin de décourager les commentaires Spam. Malheureusement, cela n'a pas eu l'effet escompté, et il fallut attendre l'arrivée de vraies solutions anti-spam  pour endiguer le raz-de-marée.

Même Wikipédia utilise le "nofollow" pour les liens externes , ce qui anime un débat entre webmasters sur cette fameuse réciprocité du web. Si je fais un lien vers Wikipédia, ne suis-je pas en droit d'en attendre un en retour ? Ce n'est évidemment pas si simple, et si certains wemasters critiquent les fondements de Wikipédia qui ne serait pas capable de vérifier ses liens sortants, ce n'est que pour masquer une réalité bien plus pragmatique : à partir d'un certain poids sur Internet tu fais ce que tu veux de tes liens sortants, éthique web ou pas.

Pour voir l'étendue des dégâts, je vous propose un petit script pour faire apparaître les liens comportant l'attribut rel="nofollow" , à installer via Greasemonkey  dans Firefox, ou directement dans Chrome.

Les autres techniques de déréférencement

Comme si ces infractions aux règles de base du web n'était pas suffisant, il existe d'autres techniques pour empêcher les rétroliens, comme celui du faux lien interne. Par exemple, pour ses liens externes, Facebook utilise un script PHP interne qui se charge de rediriger l'utilisateur vers la bonne adresse Internet. En théorie, le lien est bien un lien externe, mais en pratique, les robots indexeurs ne voient que l'appel au script interne de Facebook, même pas besoin de l'attribut "nofollow". Pis, cela masque aux outils de statistiques la véritable provenance d'un utilisateur qui a cliqué sur un lien Facebook.

Ainsi, dans Google Analytics, toutes les personnes venant de Facebook semblent avoir cliqué sur un lien de l'énigmatique page "l.php" qui n'existe évidemment pas, il s'agit du fameux script de redirection vers un lien externe.

Autre arme du déréférencement, les sites permettant de raccourcir une URL trop longue, comme tinyurl.com  ou plus récemment bit.ly , voire ix.lt  ou is.gd . Ils masquent le nom du site de destination de ces liens, détournant un rétrolien de son destinataire légitime. Mais bon, la majeure partie des endroits où ils sont utilisés appliquent l'attribut nofollow sur tous les liens sortants, leur impact est donc assez faible.

Amusons-nous avec les rétroliens déréférencés : le Google Bombing

Le Google Bombing est une technique de référencement sauvage qui ne doit rien à des compétences en intrusion informatique, mais à l'utilisation des leviers de référencement existant.

Mettons que quelqu'un veuille que si les gens tapent "Le meilleur site du monde" dans Google, ils arrivent sur Le Refuge d'Aerie's Guard quand ils cliquent sur "J'ai de la chance". Cela revient à placer AG en première position des résultats de recherche pour ces termes. Pour cela, il y a plusieurs manières d'y arriver : soit il modifie AG pour que les termes "le meilleur site du monde" apparaissent dans les pages, dans les titres et dans les mots-clés cachés (les fameux champ "meta"icon_wink, soit il demande à plusieurs sites amis de faire un rétrolienvers AG avec comme libellé du lien " Le meilleur site du monde ". Comme il ne peut pas modifier le site du Refuge de fond en comble, c'est plutôt cette dernière technique qu'il va utiliser.

Le Google Bombing c'est exactement ça. Depuis ce week-end, quand on tape "trou du cul" dans Google et que l'on clique sur "J'ai de la chance", on tombe directement sur la page Facebook de Nicolas Sarkozy. Il a suffit pour ça de contacter directement ou indirectement plusieurs milliers d'internautes pour qu'ils ajoutent à leur site personnel des liens vers cette page s'intitulant "trou du cul". Etant donné que c'est Google qui est visé et qu'il prend en compte le "nofollow", il est du coup facile pour ces anonymes de le rester, car Google ne prendra pas en compte les rétroliens, même s'il prend en compte l'association des termes avec la page liée. Impossible de remonter simplement ces internautes qui suppriment de toute façon rapidement ces liens quand la farce a duré.

La politique du Refuge concernant les rétroliens

Si je vous parle de tout ça, c'est évidemment parce que je me suis posé la question : devrais-je moi aussi mettre ce fameux attribut rel="nofollow" sur les liens sortants du Refuge ? La réponse est bien évidemment non, pour plusieurs raisons :

  1. Il n'y a presque aucun spam à déplorer sur le Refuge, grâce à une architecture peu commune. Les plates-formes de blog/forum populaires sont des cibles beaucoup plus évidentes pour les spammeurs.
  2. Les commentaires anonymes sont désactivés, ce qui fait qu'on se connaît à peu près tous, je peux donc vous faire confiance sur les liens que vous postez dans vos commentaires et vos réponses, même si je ne suis pas forcément en accord avec leur contenu (n'est-ce pas superdjidane ;) )
  3. Des outils existent pour savoir si un lien vers votre site a été marqué en "nofollow", je ne veux pas qu'on puisse voir apparaître notre site négativement dans ces outils.
  4. Au-delà des considérations philosophiques sur ce que doit être le web, je suis pour laisser faire la nature quand elle n'est pas maligne, voir 1. et 2.
  5. J'aurais la flemme de mettre le système en place. Quand on voit à quel rythme je mets à jour le Refuge, cette modification prendrait des mois à être mise en place.

Maintenant, vous le saurez, tous les liens externes du Refuge sont "en dur" et comptent bien pour un rétrolien supplémentaire vers le site lié. icon_wink

Fréquentation et référencement

Depuis le temps que je consulte fébrilement les courbes de fréquentation pour déterminer si oui ou non la refonte sous eZ Publish aura réussi à relancer le Refuge, je me disais que je pourrais vous les faire partager, après tout, c'est vous qui les faites.

Généralités

Les statistiques de fréquentation sont enregistrées depuis le 22 Octobre 2009 jusqu'au 19 Avril 2010 et couvrent donc une période de 179  jours. Sur cette période :

  • Le site à reçu 15 500  visites soit en moyenne 86  visites par jour
  • Cela représente 8 250  visiteurs uniques absolus
  • 73 700  pages ont été vues, ce qui représente en moyenne 400  pages servies par jour
  • Les visiteurs ont donc passé en moyenne 6  minutes sur site en consultant 5  pages, toujours en moyenne.

Conclusions

Il y a deux tendances fortes qui se dégagent de ces chiffres bruts : d'une part, le site est relativement peu visité par rapport à des sites comparables en importance. Par contre, la plupart des visiteurs sont des visiteurs de qualité, qui prennent du temps pour lire les contenus du site et qui en lisent beaucoup. 6 minutes de moyenne pour un site web, c'est énorme, une moyenne donnée par Google tourne plutôt autour de 2 minutes 30. De même pour le nombre de pages consultées, la moyenne globale est plutôt de l'ordre de 3,5 pages par visite. Dans le même ordre d'idée, les visiteurs sont plus souvent des gens qui reviennent sur le site que des nouveaux visiteurs.

De ces chiffres, on peut donc en conclure que le site est fourni et intéressant, puisque les gens restent dessus, aussi bien à lire plusieurs pages qu'à revenir en lire d'autres, mais qu'il manque cruellement de visibilité par rapport à des sites équivalents. D'où l'importance du référencement et des liens directs.

N'hésitez donc pas à semer l'URL du Refuge partout où elle est susceptible d'être cliquée. Profils de forum, pages personnelles, voire annuaires (comme la fiche de Refuge d'Aerie's Guard sur le site de Tom's Games ).

Pour le référencement, ça se fait plus ou moins tout seul, démonstration en deux exemples.

Etudes de cas

L'effet Starcraft II

Les statistiques présentées ci-dessus courent sur une période très longue. Il ne s'est pas passé grand-chose d'exceptionnel pendant 5 mois, jusqu'à fin Mars-début Avril :

Courbe des visites entre le 22/10/2009 et le 22/04/2010

Mais que s'est-il passé à ce moment là ? Les articles sur Starcraft II bien sûr (entre autres) ! Entre ma déception à propos de la bêta de Starcraft 2 , le tutorial de Sbirematqui pour jouer en solo à Starcraft 2 , et notre discussion pour rajouter une race à Starcraft 2 , les résultats en provenance de Google ont été boostés par les mots clés "starcraft II" et consorts.

Qu'on aime ou qu'on n'aime pas Starcraft II, il représente dans tous les cas une manne de visiteurs non négligeables dont le Refuge commence déjà à profiter, même sans avoir foncé dans la brèche.

A noter que le mot-clé "starcraft spatioport" revient extrêmement souvent, il y aurait donc un créneau pour expliquer exactement les tenants et les aboutissants des spatioports dans Starcraft et Starcraft II ! Peut-être rénover la page Spatioport  dédiée ?

Conclusion

Ces deux exemples montrent bien l'importance du référencement dans la gestion d'un site web, et que celui-ci est incontournable pour quiconque veut s'assurer une présence, même minimum, sur Internet. Les accès directs, ça va un moment, mais ce sont les moteurs de recherche qui permettent de renouveler les visiteurs.

A bientôt pour un nouvel article sur le référencement, avec notamment le palmarès des pages les plus vues, vous risquez d'être surpris !

Ouverture des blogs !

Le Refuge poursuit sa mutation et évolue encore pour offrir toujours plus de fonctionnalités à ses membres. Cette fois-ci, c'est l'ouverture du blog pour tous qui est à l'honneur.

Le système de blog est très simple. Depuis la page de votre blog (via votre page profil)  ou depuis l'assistant de création, vous pouvez ajouter de nouvelles entrées à votre blog. Celles-ci seront consultables depuis votre blog ou la page des nouveaux messages, mais n'apparaîtront pas dans la colonne de gauche des nouveautés.

Une page générale de remontée des derniers posts de blog sera bientôt mise en place, pour le moment elle n'est pas vraiment nécessaire.

Les posts de blog sont ensuite des articles comme les autres qui peuvent être commentés comme d'habitude, les commentaires étant eux bien affichés dans la colonne de droite.

Enjoy ! Smile

Actualité du 21 Janvier 2010

La tempête qui soufflait sur le Refuge depuis mon coup de gueule semble passée, au moins pour moi. Je recommence à croire à l'avenir du Refuge, après une semaine plus qu'houleuse, qui aura vu l'intervention du Bashar et d' Ivaldir . Le facteur déterminant dans cette affaire fut Izual , qui a su me donner le coup de pouce dont j'avais besoin pour éviter de tout laisser tomber, même si j'espère ne pas l'avoir poussé dans un fauteuil trop grand pour lui. Il a pris une décision , mais la probabilité est grande qu'on le sollicite à nouveau sur tous les autres sujets en suspens. Le Bashar a déjà ouvert le bal des questions , mais pour l'instant Izual n'a pas l'air trop destabilisé.

Les modifications que j'ai commencé à réaliser font clairement régresser le Refuge sur le plan technique, mais j'imagine que c'est quand même une bonne chose, on recule pour mieux sauter. Une organisation aussi complexe n'avait pas vraiment de sens avec aussi peu de membres actifs.

Sur un plan plus personnel, parce qu'il n'y a pas que le Refuge dans la vie, j'ai signé hier mon nouveau contrat de travail, je quitte en effet ma société actuelle pour rejoindre une petite société de moins de vingt personnes dont l'activité principale est l'hébergement et qui fournit ponctuellement des services de développement web. L'avantage principal de travailler pour eux est que je serai autonome vis-à-vis des projets que je gèrerai, au contraire de ma situation actuelle où je vois passer des tonnes de projets dont je n'entends plus jamais parler et pour lesquels je réalise sensiblement toujours les mêmes tâches spécialisées.

Cerise sur le gâteau, je travaillerai principalement de chez moi, la société promouvant le télétravail parmi ses employés. Le manque de locaux fixes peut expliquer ce genre d'orientation stratégique également. La rémunération ne sera pas aussi intéressante qu'actuellement, mais ce n'a jamais été une motivation particulière pour moi.

© Copyright 2002-2024 Aeriesguard.com - Mentions légales
Aerie's Guard V 7.0
réalisé par Ertaï, designé par Ivaldir, illustré par Izual et Sophie Masure
Famfamfam