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K.O. technique

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Le Bashar



Source de sable intarissable


Jour 37 0h00

Mes saboteurs envoyés en masse à lille et paris n'ont pas fait des grandes merveilles, mais j'ai quand même niqué le port de lille et endommagé l'usine : ça produisait une artillerie qui sera retardée. Ma hantise serait que de nouveaux navires sortent de là avant que j'ai tout réduit en miette, mais il semble que ça ne soit pas en production.
J'utilise les ressources amassées aujourd'hui pour relancer un nouveau cuirassé. C'est con j'aurai aimé l’appeler *nom_du_navire_coulé* 2, mais comme ils étaient groupé, il a gardé tous les noms accolés, je ne sais donc pas lequel de mes navires j'ai perdu. C'était bien la peine de leur donner un nom sweat2

6h30

Nous y voilà. Le dernier alvf de koenisberg a été détruit, je lance l'assaut de la province dévastée. L'anglais fait son baroud d'honneur et lance partout toutes ses troupes vers la mer ! Au large de l'écosse, il envoie ses infanteries en cargo tente d'attaquer mon cuirassé posté pour les bombarder icon_lol c'est fun parce non seulement je tire à distance et pas eux, mais en plus je vais plus vite : je vais envoyer tout ça par le fond tranquillement. A La Haye, mon bombardement a déjà commencé à endommager l'usine et la voie ferrée, mais le port est toujours intact. Là aussi, il envoie les dernières garnisons en place vers la mer vers mes navires... je vais attendre que tout ce beau monde soit embarqué, leur puissance divisée par 3 (en mer les infanteries passent de 1 à 0.3 d'attaque) et shooter tout ça. Au large de koenisberg, pareil, ses 20 soldats, qui ne sont plus que 13, tentent de monter vers...? ma capitale ? Ils n'y arriveront pas mais même si c'était le cas, j'ai redescendu une garnisons de 10 venant du nord. Ha. ça a du bon de garder des réserves.

Puisqu'il est certain qu'il n'a plus rien chez lui, je commence l'embarquement de ma force d'invasion des îles anglaises.

Par contre à Plock les choses tournent mal, car à cause du feu constant des deux alvf français, le fort est détruit et les assaillant anglais n'ont pas tous été exterminés. Il reste 20 infanteries contre 42 chez moi et je continue de les pilonner avec 10 artilleries. Ils ne passeront pas. En revanche les français ont, comme prévu, capturé Lodz. Il n'y avait plus rien de toute façon, j'avais reculé toutes mes troupes à Varsovie juste derrière, d'où je suis idéalement placé pour les bombarder ce qui se déclenchera immédiatement après l'annihilation des dernières troupes anglaise à Plock.

En italie, mes troupes ont débarquées et s'apprêtent à attaquer naples : 86 infanteries, deux chars, 4 autoblindées contre... 3 infanteries sans fort. ça ne durera pas longtemps. Je donne directement les ordres pour que les autoblindés laissent passer les autres devant et bifurquent ensuite vers Reggio (objectif palerme). Le reste de l'armée remontera vers rome, pas mieux défendue, et je laisse de côté Brindisi qui a un fort. Il peut bien tenter une sortie si ça l'amuse avec ses 2 bonhommes. Peu m'importe.

Ainsi moins de 30h après le début des hostilités, l'angleterre est vaincue, et la france vacille.

Il reste la grosse armée de 236 soldats+3 artilleries, quelque part vers berlin. 125 qui ont pris Lodz, et leurs artilleries qui ont fait demi tour derrière breslau pour échapper à mes alvf. Et bien sûr ses deux alvf postés à la limite Est de berlin.
ça fait encore un paquet de soldats, mais rien ne pourra plus les protéger de mes différents types d'artilleries. Ils ne sauveront pas l'italie. Il me faudra juste jouer un peu plus au chat et à la souris avec ça pour latter ce qui reste sans perdre trop de soldats car mine de rien, je commence à accuser le coup niveau infanteries : 179 000 morts chez moi (mais 307 000 chez les anglais et 122 000 chez les français). Il me reste... 883 unités sourire3

Que dire si ce n'est : et voilà. Tous mes objectifs sont atteints, mon plan a fonctionné à merveille, l'adversaire a été mon jouet tout du long et s'est laissé prendre à toutes mes ruses.

Et le russe arrivera à pied d'oeuvre un peu partout dans la journée et dans la soirée.

6h47

naples est tombée.

Raid en Italie

De loin, je ne sais pas ce qu'en pensent les deux américains. Ils ne peuvent que voir les deux provinces prises, une chacun, et les rapports de pertes, largement à mon avantage il est vrai.

environ 12h

Ne pouvant pas jouer régulièrement aujourd'hui, je ne constate que maintenant que mon armée en italie est attaquée par l'armée des 300 français, près de bologne. C'est dommage, je n'avais pas anticipé qu'ils pourraient redescendre aussi vite, mais il est vrai que la france est presque totalement ferrée. Du coup mon armée est perdue, car dans ce jeu on ne peut pas faire retraite avec une troupe au contact (c'est un peu con, non ? ). Si je les avais vu plus tôt, j'aurais scindé ma troupe avant, histoire de laisser quelques gus pour le retarder et changer de direction.
Bon, ce n'est pas si grave, car j'ai quand même accompli mon objectif : les usines italiennes sont HS, et même celle de bologne que je n'ai pas pu atteindre est détruite quand même car j'ai eu la confirmation à cette occasion de ce que je supposais : les bâtiments d'une province sont endommagés par des combats n'importe où sur cette province, et non pas seulement ceux de la ville. Ainsi par ex, si j'ai pu détruire si vite le fort de koenisburg, c'est en grande partie grâce au fait que j'ai stoppé la contre-attaque qui en sortait juste avant la sortie de la province. Ainsi tous les combats qui se sont déroulés là on réduit peu à peu le fort, donnant libre champs à mes artilleries lourdes pour shooter la ville. D'ailleurs sans ça, je reconnais que le sort de la bataille de pologne aurait pu être très différent, car je m'en sort extrêmement bien avec zéro perte ni d'alvf, cuirassé ou artilleries sur tous les combats de cette zone, pourtant extrêmement violents.

Donc je ne vais pas garder l'italie pour le moment, mais je ne comptais pas le faire de toute façon (sauf si au moment où mon corps expéditionnaire y parvenait, j'avais déjà réussi à détruire toutes les armées française, bien sûr). Seulement voilà, il reste environ 350 troupes à la france, au moins 4 canons, et deux alvf. ça reste un solide contingent capable de faire de gros dégâts. Il va falloir que je la joue fine si je ne veux pas perdre plus d'hommes. Le bilan actuel : moi 285 000 morts / angleterre 421 000 (ils n'ont plus rien) / france 203 000
Je ne peux pas rusher ses alvf à berlin car il est plus que probable que les 100 troupes qui avaient prise lodz sont à proximité. J'avoue que je n'ai pas encore trouvé de solution idéale pour les déloger de là. A défaut, je vais lancer en masse du saboteur, peut-être arriveront-ils à détruire les rails ce qui les bloquerais là. je ne peux pas non plus les atteindre avec mes navires, les noeuds en mer dans le détroit sont trop loin des côtes et je ne peux pas m'approcher suffisamment (c'est con -_-" )

Je l'avais laissé prendre lodz et plock, que je pouvais inonder de bombes depuis varsovie. Mais le français a été malin et a reculé ses troupes lui aussi après voir constaté qu'il ne pourrait pas les tenir sous un déluge de feu. La zone est un champs de ruine, je peux reprendre les villes, mais moi non plus rien y construire tant qu'elles restent dans le champs de ses alvf. Et les miens sont bloqué derrière trop loin (la voie doit être réparée). Bref, ça sens la statu quo sur la zone. L'idéal serait qu'il place ses alvf dans la ville de berlin, et que mes espions cassent les rails : ils seraient ainsi un poil trop loin pour m'atteindre, me laissant repositionner les miens pour qu'ensuite ce soit lui qui ne puisse plus approcher sans se faire tirer dessus.
Mais tout cela ne va pas être très rapide à faire. Je pense que je ne pourrais pas finir de briser le français avant plusieurs jours, sauf si j'arrive à attirer ses troupes sur les côtes. J'espère que mes débarquement en hollande vont l'attirer mais peut-être commence-t-il à comprendre comment je joue icon_lol

En tout cas lui, il continue de ne faire qu'un énorme tas de ses troupes, et de ne déplacer que ça en bloc. C'est très inefficace, mais bon. Au moins, il est très réactif, à défaut d'être un grand stratège.

Jour 38 0h00

Au journal cette fois ça annonce un de mes espions (je suis nommé) capturé à berlin. Donc, les espions qui se font chopper peuvent indiquer la nationalité de leur commanditaire (jusque là ça n'était jamais arrivé).

En italie, l'armée français s'est scindée en deux pour reprendre les provinces, et a fait un choix absurde : 255 infanteries d'un côté, 4 artilleries seules de l'autre. Or, je n'ai laissé qu'une seule infanterie dans ces provinces, on ne peut pas détruire la dernière infanterie d'une province (puisqu'elles recrutent en continue, une province n'est jamais "vide"icon_wink donc, son armée avec les artilleries va s'arrêter avant la ville, et la bombarder sans produire le moindre effet. En plus, laisser des canons seuls c'est risqué. Quant aux 255 autre en tas, aucun intérêt non plus à faire un si gros tas alors qu'ils n'ont qu'un gus à tuer dans chaque ville pour les reprendre.
Dernière bonne blague, comme il n'a pas réussi à reprendre les provinces dans la journée, le moral qui a chuté à 25% restera à 25% quand il les reprendra (sinon il serait remonté à 70%).

Mes espions ont choppé quelques infos sur des déplacements de troupes en belgique, des artilleries qui se dirigent vers la côte hollandaise : espère-t-il réellement attaquer mes navires avec ça ? sachant que les navire tirent plus loin, pour qu'ils me touchent il faudrait vraiment que j'ai été dormir sans vérifier que mes navires étaient hors de portée...

Comme quoi malgré la rouste qu'il vient de prendre, le français continue de croire que je suis débile icon_lol
Je vais donc continuer à l'amuser un peu avec mes troupes de débarquement, qui au lieu de continuer sur la haye et londres vont respectivement remonter sur manchester et filer vers cherbourg.

Enfin, je ne vois plus qu'un seul tir d'alvf sur dantzig, donc, il a du donner l'ordre au second de bouger lui aussi vers la côte Ouest, et ça c'est tout bon, exactement ce que je voulais qu'il fasse. Les soldats que j'avais envoyer débarquer à la haye vont donc faire demi tour et repartir débarquer en angleterre. Avec un peu de bol, il ne changera pas les ordres de ses canons à temps, et demain je pourrais en shooter quelque un avec mes navires.

Tant pis pour la hollande, finalement on rembarque et go sur l'angleterre

Sinon je vois aussi les stock français, et constate qu'il est à 0 en grain et gaz : probablement des pénuries et problèmes de moral à venir. C'est le second effet kiss cool de mon débarquement en italie. Ces provinces produisaient le gaz, le pétrole, et naple un gros double grain. Je le soupçonne aussi d'avoir fait des casernes dans toutes ses provinces (ça consomme un max de grain) alors que perso j'ai jugé que ce n'était pas rentable dans les provinces qui ne sont pas à production double, et qui sortent les infanteries 50% plus vite. La caserne double le temps de prod, mais consomme la même chose, donc c'est 2x plus rentable dans une province double.

Plus de blé ! Plus de gaz !

10h30

La dernière troupe français qui se trouvait à glasgow est redescendu et travers la manche pour rejoindre lille, sous le feu de ma flotte. Du coup ça a détruit la vie ferrée de lille, beaucoup plus vite que si j'avais bombardé la ville elle-même (qui a un fort). Comme quoi des fois il faut mieux ne pas se déplacer hors de forts, car on offre alors une cible qui n'a pas de réduction de dégâts, ce qui hâte la destruction de la province. Encore un des mécanismes étranges de ce jeu.

J'ai reçu un message du français, envoyé à 1h30 du matin :
"Bonsoir, Bravo, je m'incline devant votre puissance de vous , et votre alliée. Mon alliée Scott Mitchel a beaucoup parlé jusqu'à présent. Mais maintenant que nous nous prenons une dérouiller, j'ai plus aucune nouvelle de lui.
Président guiim."

Je lui ai répondu :
"C'est souvent le cas, et du reste, il ne peut plus rien faire même s'il en avait encore la volonté.

Ja salue également ta combativité, même si je t'avoue sincèrement ne pas du tout comprendre tes choix stratégiques. Quel intérêt as-tu eu dans cette partie à conserver une alliance qui allait de toute évidence t'attirer dans le gouffre avec lui ?

Je n'avais absolument rien contre toi, et m’apprêtais à envahir l'autriche lorsque j'ai obtenu la certitude que vous vouliez vraiment m'attaquer.

Et en espérant ne pas te vexer par ce petit conseil, place tes vigies aux endroits utiles : le plus court chemin entre moi et tes zones stratégiques de production, c'était évidemment l'autriche. Je pensais d'ailleurs que tes espions ou ceux de l'anglais vous auraient indiqué que j'avais un libre passage avec eux, ce qui n'était pas très discret."

Ainsi la franglaise reconnaît définitivement sa défaite, 48 h pile après le début de la guerre. sourire3
Le russe n'a pas eu le temps de faire grand chose, son cuirassé a juste tué 11 anglais candidats à la noyade qui sortaient en mer vers iverness. Donc cette victoire en plus, c'était bien du 2 contre 1.

L'anglais n'a plus rien et maintenant seul le temps de déplacement de mes troupes d'assaut chez lui lui donne un répit.

Le français possède toujours la même chose qu'hier, mais je ne sais pas si je dois comprendre de son message qu'il abandonne ou qu'il va continuer juste histoire de dire qu'il fait quelque chose. S'il ne change rien, je lui enverrais un message de demande officielle de capitulation (s'il compte abandonner, je peux toujours essayer de faire en sorte qu'il me donne ce qu'il lui reste, après tout, qui ne tente rien n'a rien).

En fin de compte cette guerre nous montre que ces deux joueurs n'ont pas compris le but du jeu. Pour gagner au score, il faut avoir un grand pays productif. Donc pour faire perdre quelqu'un, il faut détruire son économie. L'armée n'est qu'un outil, comme les espions. Détruire l'armée adverse n'est pas l'objectif. Si on peut détruire l'économie adverse sans détruire son armée, c'est tout bon. L'exemple français est tout à fait parlant : il avait au début de la guerre, 2 navires, 2 alvf, environ 700 soldats et 8 ou 10 artilleries. Et là, il reconnaît sa défaite alors qu'il n'a perdu que 2 navires, 241 soldats et moins de la moitié de ses artilleries. Autrement dit, il a perdu alors que je n'ai même pas tué la moitié de son armée.
L'anglais c'est un peu différent puisqu'au même stade que le français, il a décidé d'envoyer en masse tout ce qu'il lui restait à la mort, et donc le lendemain avait tout perdu sans occasionner le moindre dégât supplémentaire. Mais lui aussi, il a prit conscience de sa défaite à un moment où en réalité il lui restait plus de 200 soldats sur ses 450 de départ.

De leur côté, ils n'ont jamais été capable d'avoir le moindre impact sur ma production industrielle : aucun sabotage tenté ou réussi sur mes installation. Aucune attaque en direction de mes zones industrielles. Les provinces qui ont été ravagées sont les provinces de bordure polonaise, qui ne produisaient rien et ne contenaient que des fortifications, et deux provinces de production polonaise (pétrole à plosnk et double charbon à siedlce) mais qui venaient d'être conquises, et donc ne contenaient pas encore de vraies usines. En outre si elles sont subies de dégâts, ce n'est pas parce qu'ils les ont visées, mais uniquement parce que mes alvf étaient dessus. Si j'avais pu me préparer plus longtemps, j'aurais mis ces canons sur varsovie, et ainsi les bombardements n'auraient pas affectés mes zones industrielles polonaises.

Dans ces jeux les gens se focalisent toujours sur l'armée, alors que ce qui compte n'est pas d'avoir une grosse armée.

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