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Le monastère

Venez découvrir la fiction écrite par Drago Black , coup de cœur de l'édition de juin de notre concours de jeunes rédacteurs (avec un lot d'une valeur de 20€ !).
Lisez ces quelques pages et donnez votre avis sur le texte de Drago Black, aidez-le à l'améliorer et motivez-le pour gagner la prochaine édition de notre concours !

En bref

Le monastère

Drago prit une énorme bouffée d'air frais (ce qu'il n'avait pas respiré depuis sa capture précisons le) et, soudain un hurlement strident se fit entendre. Drago courut jusqu’à sa source, Laïus sur ses talons. Le spectacle qu'ils découvrirent alors leur glaça le sang : Une jeune fille se faisait attaquer par une créature horrible, une bête écailleuse de deux mètres de haut, dont la tête n'était pourvue que d'une bouche aux crocs acérés (ni œil, ni nez), qui marchait à quatre pattes et dont le torse était pourvu de deux bras tenant une gigantesque lame. La jeune fille, elle, ne devait pas avoir plus de seize ans, tout comme Drago. Elle avait une lance, ce qui lui permettait de tenir le monstre à distance. Les deux jeunes hommes n'hésitèrent qu'une secondes. Ils foncèrent vers la bête, toutes lames dehors. Celle-ci se retourna et la jeune fille en profita pour lancer son arme, tel un javelot , dans le dos de la bête. Le monstre hurla de douleur mais ne broncha pas plus. Drago et Laïus se regardèrent étonnés mais plongèrent vers le monstre, passant à travers sa défense et lui plantant leur lame en plein abdomen. La chose, à nouveau, hurla. Drago demanda à Laïus de distraire le monstre et passa derrière la bête, grimpa sur son dos, et enfonça sa lame à travers son crâne. La créature cria, tituba quelques mètres, puis s’effondra, inerte. Les trois jeunes gens se dévisagèrent, puis la jeune fille sauta au cou de Drago.

 - Merci ! Tu m'a sauvé la vie ! Je ne l'oublierais jamais !

 - Ce... ce n'est rien. Dit Drago, un peu étonné. Sans l'aide de Laïus je n'y serais jamais arrivé.

 - Oui ! C'est vrai. Merci à toi aussi Laïus. Ajouta la jeune fille.

 - Mais au fait, qui est tu ? Demanda Laïus, tout de même un peu vexé qu'elle ne lui réserve pas le même traitement qu'a Drago.

 - Je m'appelle Ariel, Ariel Devon . Je suis une Elfe des Bois. Et vous ?

 - Je suis Drago Black, un Drow. Et voici mon ami humain, Laïus... Heuuuu....

 - Laïus Lastings.

 - Enchantée ! Reprit Ariel, enjouée.

 - De même. Ajoutèrent sobrement les deux jeunes hommes.

 - Que diriez vous de vous joindre à nous Madame Devon ? Interrogea Drago.

 - Avec joie ! Mais appelez moi Ariel s'il vous plaît, juste Ariel.

 - Si tu veut... Laïus, dit-il à l'adresse e son ami, pouvons nous lui parler de notre missions ?

 - Puisqu'elle voyage désormais avec nous je pense que oui.

Drago et son ami entreprirent de raconter leur histoire à Ariel. Ensuite ils se remirent en route jusqu'à l'écurie du Poney Rose. (Ils passèrent un moment à rire devant le panneau avant de rentrer...) Ils y louèrent trois chevaux puis partirent au galop en direction du Monastère. La nuit tombé, n'ayant pas trouvé d'auberge, ils décidèrent de monter leur camp dans la forêt, un peu à l'écart de la route. N'ayant que deux tentes, Drago et Laïus partagèrent la leur, en laissant une à Ariel. Elle partit un peut plus loin dans le bois et revint quelques minutes plus tard avec un gros lièvre, qu'elle dépeça et fit cuire pour leur repas. Ils discutèrent un peu puis partirent se coucher. La nuit se passa sans qu'aucun incident ne survienne. Mais à l'aube, Ariel entendit un bruit. Elle sortit la tête de sa tente sans bruit et vit un silhouette sombre s'approcher de la tente des garçons. Elle empoigna sa lance et la lança dans le dos de l'ennemi. Celui-ci se retourna juste à temps et se volatilisa laissant la lance se planter dans le sol. Ariel décida alors de réveiller Laïus et Drago. Un fois ceux-ci levés, elle leur raconta ce qui venait de se passer. Ils l'écoutèrent puis Laïus prit la parole.

 - C'était sûrement un des assassins du Crépuscule Mythique. Je vous avait biens dit qu'ils feraient tout pour récupérer l'Amulette.

 - Oui... en tout cas heureusement qu'Ariel était là... Sans elle nous serions probablement mort égorgés à l'heure qu'il est... dit pensivement Drago.

 - C'est rien... rougit la jeune fille.

Ils éclatèrent de rire, évacuant provisoirement le stress. Mais bien vite ils se remirent à penser aux horreurs qui les attendaient si l'Amulette où l'Héritier tombait entre de mauvaises mains. Alors ils se remirent en route, toujours tout droit vers le Monastère Scipion. Ils traversèrent la forêt d'Émeraude sans encombre, sauf peut être plusieurs altercations avec la faune locale (lapin, écureuils, mulot, etc...) pour se procurer un dîner.

Ils passèrent donc deux jours dans la forêt et, au matin du troisième, en sortirent enfin. Au loin ils virent se profiler les hautes murailles d'albâtre d'Alcaria , la cité Elfique. Mais le monastère n'était pas en ville. Il était sur une petite colline en périphérie d'Alcaria. C'est donc là que se dirigèrent les trois compagnons. Ils arrivèrent à destination en début d'après-midi, affamés et épuisés par l'ascension de la colline. Laïus frappa à la porte et un moine en robe blanche vint leur ouvrir.

 - Vous désirez ? Fit celui-ci.

 - Nous voulons voir Maître Argus. Dirent les trois amis d'une même voix.

 - Et quel est l'objet de votre visite ?

 - Cela doit rester confidentiel. Dite au Maître que je suis Laïus Lastings, membre des Lames, et que je suis accompagné par Drago Black et Ariel Devon.

 - Un membre des Lames ? Oh mais ça change tout. Suivez moi je vous prie.

Le moine les conduisis dans une sorte de salle d'attente et leur dit :

 - Attendez ici s'il vous plaît. Je vais demander au Seigneur Argus s'il veut bien vous recevoir. C'est un homme très occupé vous savez.

 - Oui nous comprenons. Seulement... Voyez vous nous n'avons pas mangé et je me demandais s'il serait possible qu'en attendant Argus nous mangions quelque chose.

 - Mais bien sûr. Je vais vous faire porter de quoi manger.

 - Merci.

Un autre moine leur apporta des assiettes garnies de choses à manger. Ils ne se firent pas prier et se jetèrent sur la nourriture. Lorsqu'ils eurent finis, le premier moine, apparemment appelé Rossolis, revint les voir et leur dit que Argus voulait bien avoir un entretien avec eux. Il le suivirent donc jusque dans un petit bureaux où se trouvait un homme d'un cinquantaine d'année avec une longue barbe qui lui descendait jusqu'à la ceinture. Il était chauve et portait une robe de moine, laissant tout de même dépasser des gantelets et des bottes semblables à celles de Laïus. Seul signe qui montrait qu'il était une Lame. Se fut Drago qui prit la parole en premier.

 - Bonjour Maître Argus. Je suis Drago Black et voici Laïus Lastings et Ariel Devon. Nous venons vous voir au sujet de la mort de l'empereur.

 - Si vous voulez savoir ce qui c'est passé vous pouvez repartir... Je n'en sais rien. Fit le vieil homme, exaspéré.

 - Non justement. J'ai recueilli les derniers mots de l'empereur.

 - Vraiment ? Reprit le Maître, visiblement sceptique.

 - Oui. Il à tenté de fuir le Crépuscule Mythique en passant par un passage qui partait de la cellule dans laquelle j'avais était enfermé par mégarde. Il était accompagné de Laïus et Garland, deux Lames. Je les ait suivi. Malheureusement le Crépuscule avait eu vent de la fuite de Sa Majesté. Et pendant que nous combattions ces assassins. Un des leurs à réussi à atteindre l'Empereur. Garland est mort au combat. Laïus est donc parti seul à la poursuite de l'assassin. L'empereur m'a donc dit de venir vous voir pour que vous me disiez où trouver Caleb, son fils caché. Il m'a aussi de lui remettre ceci.

 - Drago sortit l'amulette de son sac et la montra à Argus.

 - L’amulette sacrée de Tiberius !!! Bon sang ! Votre histoire paraît totalement farfelue. Je ne peut pourtant pas croire que vous m'avez menti. Vous m'avez révélé des choses que seul moi et Son Altesse savaient. Je vais donc vous dire où se trouve l'Héritier. Il est à Baïkal , la Cité des Cavaliers nordiques. Si vous lui montrez l'amulette et que vous lui parlez de moi il vous croira peut être... Cependant, voilà plusieurs jours qu'aucune autre cité n'a eu de nouvelles de Baïkal. Le comte de Cholia a dépêché là bas quelques soldats, pour voir de quoi ils retournaient, il y a trois jours. Ils n'ont pas encore donnés de nouvelles. Vous devrez donc prendre garde. Seuls les dieux savent ce qui empêche cette ville de communiquer. Ce que j’espère surtout c'est que ce ne sont pas les sbires de Daman qui ont attaqué Cholia. Si jamais Caleb venait à mourir, Illya serait condamnée. Si il ne parvient pas à rallumer les Feux Draconiques, le seul bouclier nous protégeant du Prince de la Destruction et de ses frères perdra toute sa puissance et les Daedris pourront annihiler notre monde comme bon leur semble.

 - Oui, nous comprenons.

 - Cela dit je ne vais pas vous laisser entreprendre cette dangereuse quête sans vous aider un peu. Sourit le Chef de l'Ordre.

 - Ce n'est pas la peine Maître. Nous nous débrouillerons bien seuls. Dit Drago, inquiet à l'idée que le vieil homme veuille les accompagner.

 - Si, si j'insiste. Suivez moi.

Ils accompagnèrent donc le Maître des Lames dans une petite pièces remplies de coffres. Il sortit de l'un d'eux un magnifique arc elfique en If qu'il tendit à Laïus. D'un autre une lance à doubles pointes pour Ariel. Et d'un dernier, un bracelet serti de runes pour Drago.

Les compagnons restèrent sans voix devant la générosité de leur hôte. Ils le remercièrent chaudement et se préparèrent à partir. Lorsqu'ils eurent finis de seller leur chevaux, Argus vint parler à Drago :

 - Jeune Drow. Je voudrais te parler du bracelet que je t'ai offert. Comme tu t'en doute il est magique, en prononçant les bonnes formules tu pourra t'en servir comme d'une arme dangereuse.

 - Montrez moi s'il vous plaît ! Implora Drago.

Batris ! Psalmodia le vieux soldat. Le bracelet se changea soudain en un bouclier d'argent. Il recommença :Altyom ! Et là ce fut une petite arbalette qui sortit du bracelet.

 - Tu pourra t'en servir pour tirer des fléchettes empoisonnées. Reprit t'il.

 - Et comment faire pour qu'il se transforme en simple bracelet ?

 - Comme ceci : Dulcite !

Le bracelet redevint normal. Drago remercia le vieux membre des Lames, puis, lui et ses compagnons, lui firent leurs adieux. Ensuite ils montèrent en selle et partirent au galop en direction de Baïkal.

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