Version d'archive

  • Ce site est en lecture seule. Certains liens dynamiques peuvent ne pas fonctionner correctement.

1403 : L'incident bourguignon

Voici une partie test commentée du jeu Europa Universalis III . En prenant les rênes de la France, je contrôle une nation décentralisée, dont le territoire est morcelé par de nombreux vassaux. Certes utiles, mais dont la puissance devra être intégrée afin d'affronter plus sereinement les autres nations européennes.

En bref

  • Auteur : Dragoris
  • Titre : Europa Universalis III - Partie Test France
  • Nombre de signes : 14804
  • Genre : Drame
  • Date de publication : vendredi 02 décembre 2011

1403 : L'incident bourguignon

Il me fut possible de modifier encore une caractéristique de mon Royaume, et je n'hésitai pas à le centraliser davantage, même si cela créa quelques rebelles que je m'empressai d'écraser. J'envoyai un cadeau à l'État papal, car de bonnes relations avec me permettaient d'éviter l'excommunication par un rival (ce qui offre un  casus belli  à tout le monde contre moi).

Ce cadeau ne sembla pas me porter chance car mon héritier légitime mourut au cours d'une chasse. Un autre héritier prit le relais, malheureusement sa légitimité sera contestée lorsqu'il deviendra le nouveau Roi.

Ma nouvelle mission, à présent que j'avais recouvré l'Aquitaine, était d'annexer à nouveau Orléans. J'y parvins en quelques mois seulement, et Orléans intégra la puissance française.

Cependant, je voyais la Bourgogne comme un rival naturel. Et quelques possessions françaises légitimes que je revendiquais étaient sous leur domination, et je savais que le  casus belli  de la Reconquête était là, prête à être utilisée...

En gris hachuré de vert, les revendications territoriales de la France. Ces territoires appartiennent légitimement à la couronne de France ! Le Kent, en vert hachuré de gris, est un territoire arraché par un traité de paix qui n'appartient pas légitimement à la France.

Néanmoins il me fallait attendre un peu avant de les attaquer, notamment que mes possessions aragonaises deviennent moins belliqueuses et enclines à la révolte. Et seul le temps pouvait le faire. De plus, il fallait laisser le temps à mon infamie de diminuer encore un peu.

Pourtant, la Bourgogne n'hésita pas, à peine quelques mois de paix passés, à m'envoyer une insulte diplomatique. Nos relations étaient pourtant bonnes, mais je le soupçonnais de vouloir les appauvrir afin de ne pas être déstabilisé en m'attaquant (on perd de la stabilité si l'on attaque une nation avec qui l'on entretient de bonnes relations). Il me fallait donc préparer cette guerre.

Le problème était pourtant de taille : la Bourgogne faisait partie du Saint Empire romain, donc la Bohême, à la tête et même lointaine, me déclarerait la guerre aussi sec en voulant protéger l'un de ses sujets, et enverra des troupes conséquentes, j'en étais certain. De plus, la puissante Milan était alliée de la Bourgogne et s'empresserait de m'attaquer également. Elle ne serait pas un problème si elle était seule, mais alliée à deux puissantes nations, ce serait un front dont je me passerais bien.

Tant pis, je compterai sur le soutien de mes vassaux.

Je réunis mes deux armées en une seule de 20 000 hommes, et je décidais de passer à l'attaque le premier. Si c'était la Bourgogne qui choisissait le  casus belli , je ne pourrai pas invoquer celui de la Reconquête, qui ne me donnait aucune infamie pour la prise des territoires qui m'appartenaient légitimement.

Dans mon désir de conquête, Dieu me sourit enfin ! Les territoires de Pise et Sienna, qui appartenaient jusqu'alors au Royaume de Pise, avaient été auparavant conquise par Milan. Cependant, Milan avait été incapable d'empêcher et de réprimer les rébellions qui avaient éclatés dans ces deux provinces. Après avoir laissé plusieurs mois ces territoires aux mains des rebelles, ceux-ci se sont déclarés comme la nation indépendante de Pise.

Les provinces de Pisa et Siena, qui se sont rebellées, se sont déclarées indépendantes, mais le jeune Royaume de Pise s'expose du coup aux attaques des alliés de Milan.

Milan s'était aussitôt empressée de lui déclarer la guerre, et la Bourgogne suivit son allié. Ce qui arrangeait clairement mes affaires : la Bourgogne envoya des armées de 5000 hommes par mer, ce qui réduisit légèrement ses effectifs. C'était davantage que ce qu'il me fallait. J'attendis quelques mois, puis déclarai la guerre.

Précédent Suivant

Personne n'a encore marqué son appréciation pour cet article. Soyez le premier !

© Copyright 2002-2024 Aeriesguard.com - Mentions légales
Aerie's Guard V 7.0
réalisé par Ertaï, designé par Ivaldir, illustré par Izual et Sophie Masure
Famfamfam