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Voici une partie test commentée du jeu Europa Universalis III . En prenant les rênes de la France, je contrôle une nation décentralisée, dont le territoire est morcelé par de nombreux vassaux. Certes utiles, mais dont la puissance devra être intégrée afin d'affronter plus sereinement les autres nations européennes.
Aragon envoya sa force principale, une armée de 5000 hommes, dans le Béarn, contre mon vassal de Foix qui administrait ces terres. Mon armée se lança dans la bataille avec ses alliés.
L'ennemi fut facilement vaincu avant de fuir vers le Roussillon, où une bataille mineure fut bientôt gagnée par mes vassaux. Pendant ce temps, mes 9000 hommes se dirigèrent vers Navarre pour porter assistance aux assiégés, pris en otage par 2000 Siciliens.
La libération fut rapide et sans douleur (en tous cas pour les Français). Néanmoins, le gros de l'armée aragonaise étant morte, il me fallait laisser mes vassaux poursuivre pour m'occuper des Savoyards qui, après plusieurs mois de siège du Dauphiné, réussirent à prendre la province. Je me précipitai pour reprendre la place avant qu'ils ne puissent garnir leurs forces. (En fait, chaque province compte 1000 défenseurs, soit on assiège jusqu'à ce que la province se rende, soit on lance une attaque si l'on possède beaucoup d'hommes. Dans tous les cas, une fois la province prise, dans l'immédiat il n'y a que 100 défenseurs, puis mois par mois ce nombre augmentera jusqu'à atteindre 1000. Le mieux est donc, une fois que l'ennemi fait le siège d'une autre province, de reprendre celle qu'il vous a pris juste avant, et plutôt facilement avec ce nombre limité). Je ne m'attaquai pourtant pas tout de suite au gros des forces de Savoie, qui était en nombre équivalent au mien. Je préfère choisir les batailles qui m'avantagent. J'attendais donc, autant que possible, qu'ils essaient de se casser les dents en lançant une attaque sur les défenseurs (plutôt que d'attendre que la province se rende faute de vivres), ce qui ferait baisser leur moral. Avec un moral bas parmi les troupes, c'est une victoire assurée qui m'attendait.
Après plusieurs mois d'attente, je constatais que la Savoie n'osait pas attaquer de front et s'armait de patience. Tant pis, le temps était également avec moi, car mes vassaux conquéraient pendant ce temps toute l'Aragon pour moi. Néanmoins, Bar avait accepté de s'allier et de rejoindre mes ennemis, ce qui ouvrait un front embêtant au nord. En conséquence, je demandai à l'Autriche, qui m'avait demandé une alliance avant cette guerre, de me rejoindre, ce qu'elle fit avec plaisir. Je voulus demander à la Sicile de cesser la guerre, mais elle aurait refusé.
Je m'occupai de Bar et écrasai ses armées. Pendant ce temps, l'Autriche roula littéralement sur l'armée savoyarde. Je n'eus plus d'ennemis capables de me résister, et j'aidai donc mes alliés à les achever. Et alors que ma stabilité atteignit son maximum, je mis tous mes investissements technologiques sur mon armée terrestre, afin que des découvertes soient faites pour accroître à terme la puissance de mes troupes. Et je finis dans le même temps de nouer les alliances avec tous mes vassaux (au nombre de 7).
Fait qui arrive souvent, Navarre accepta la paix avec Aragon en échange d'une contrepartie financière, mais je restais en guerre car étant la nation la plus puissante, c'est moi qui décidait, avec l'Aragon (qui était la nation ennemie la plus puissante) si toutes les partis arrêtaient les combats ou non. Seuls les vassaux ne peuvent se désengager d'une guerre.
Un peu trop en confiance, j'envoyai ma petite flotte, qui stationnait dans la manche, en méditerranée; en me disant que je pourrais peut-être débarquer aux Baléares. Mais elle eut tôt fait d'être interceptée à Gibraltar par une plus grosse flotte aragonaise. Aragon étant de toute façon totalement conquise (sauf les Baléares), la Savoie et Bar également, ne restait plus qu'une Sicile qui se faisait chaque fois rejeter à la mer, mon ennemi hispanique accepta mes conditions de paix : céder la province d'Aragon, des Pyrénées, de Girone et du Roussillon, et cesser toute transaction avec la Savoie. La réponse positive immédiate permit de sauver ma flotte, dont l'issue de la bataille navale ne faisait aucun doute.
Cet accord de paix grandit mon prestige, mais augmenta grandement mon infamie (sur le long terme, l'infamie influence négativement les relations avec toutes les autres nations).
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