Version d'archive
Voici une nouvelle partie commentée d' Europa Universalis III .
Le nom de Rome résonne encore aujourd'hui et veut toujours dire quelque chose dans les rues de la ville de Constantinople ; Rome, la ville éternelle, origine de l'Empire byzantin.
Notre gloire à son paroxysme, il fallut lutter pour ne pas revenir à notre arrogance d'antan. Nous ne devions pas perdre de terrain face à l'Autriche. Et pour cela, il fallait poursuivre dans notre lancée, annexer les provinces légitimes, vassaliser ceux qui entourent nos principaux ennemis.
Alors que nous avons fait de la Guyenne un allié de poids contre la France, en la couvrant de cadeaux, et alors que la trêve protégeait nos frontières au nord, nous nous sommes lancés contre ce qui restait de la Hongrie. Bien que morcelée par la Horde d'Or il y a un certain temps, c'était tout de même un poids régional plutôt important, même si leurs armées n'étaient pas du dernier cri. La Guyenne n'apprécia pas particulièrement et en profita, malgré notre relative bonne entente, de tenter sa chance.
Alors que la Hongrie fut vassalisée (bien pratique puisqu'elle partage des frontières avec l'Autriche), la Guyenne fut presque gobée en entier. Nous ne pouvions en faire une esclave, puisqu'elle occupait des terres légitimement romaines, et de fait l'annexion posa tout de suite un problème : celui du débarquement. Il fallait faire le tour de la péninsule pour pouvoir y déposer ou retirer des troupes. Une perte de temps effroyable au cours d'une guerre, et impossible d'y remédier puisque tout le monde en Europe déteste les maîtres légitimes, c'est-à-dire nous. Nous avons été en guerre contre tout le monde de toute façon, et notre infamie et notre réputation guerrière a achevé de façonner des relations exécrables avec toutes les nations.
Il semblerait que Dieu nous aide dans notre quête. L'Autriche, après avoir perdu et devant réprimer des révoltes dans son pays, finit par lâcher du lest. L'Union personnelle qui l'unissait à la France, à l'Aragon et à Castille se délita. Nous en profitâmes pour attaquer la côte méditerranéenne de la France. Chose facile : la France n'est plus devenue que l'ombre d'elle-même depuis la perte d'une énorme portion de son territoire.
Les années passent et se ressemblent... Alors que nous avions défait la première puissance européenne, c'est-à-dire l'Autriche, notre regard s'est porté sur le Portugal, qui en est la deuxième. Les Lusitaniens ont toujours été belliqueux, mais ils furent fidèles à César en leur temps. Il était temps de reprendre ce qui nous appartenait de droit.
C'est en 1619 que la guerre fut déclarée. Personne n'osa rejoindre l Portugal dans sa guerre, et en deux ans seulement nous n'en avons fait qu'une bouchée : trois de leurs provinces ont rejoint notre glorieuse nation. Pleine de courage, l'Autriche a décidé ensuite de s'en prendre également au Portugal une fois la déclaration de paix signée avec nous et en a également retiré quelques provinces... qui lui seront difficiles à garder.
Depuis notre victoire contre l'Autriche, celle-ci ne rêve plus que d'en découdre pour mettre un point final à notre expansion. En tant qu'Empereur du Saint Empire, nous supposons qu'elle exècre l'idée que le "vrai" Empire, celui de Rome, ne renaisse. Dommage pour elle, car nous n'avions pas l'intention d'en rester là.
Elle nous déclara malgré tout la guerre, et c'est une énorme coalition qui se monta contre nous, comme la dernière fois. La guerre dura plus de quatre ans, et durant deux longues années les armées se cherchèrent sans se trouver. Les Autrichiens assurèrent la majorité des troupes ennemis, envoyant d'immenses armées envahir à nouveau le sol italien. Certes, l'Italie est riche, mais ce n'est pas notre principale richesse. Les Aragonais, les Français et les Castillans n'avancèrent que de maigres troupes, et les batailles se résumèrent à des escarmouches contre eux.
Nous laissâmes l'Autriche s'enfoncer vers le sud de l'Italie. Leurs premières conquêtes furent rapides. Le moral frais des troupes se cassait les dents contre nos murailles mais ils tinrent bon. Ils poursuivirent davantage encore vers le sud, et leur moral moins frais contraint les généraux à faire le siège plutôt qu'à mener un assaut frontal contre les forteresses. À ce moment-là, des armées entières débarquèrent au nord reprendre les territoires à peine conquis, et pour couper tout ravitaillement. Sans ressources et au milieu de nos territoires, ces pathétiques généraux poursuivirent le siège en lançant des détachement reprendre à nouveau les territoires. Mais ils se fracassèrent contre nos armées. Entretemps, par le jeu des alliances, d'autres nations européennes comme la Pologne nous déclarèrent également la guerre.
Après des mois et des mois de siège, usés, les soldats mourant ou désertant peu à peu car sans ravitaillement, les armées autrichiennes étaient considérablement affaiblis par rapport au début du conflit. Nos armées, prêtes et fraiches, attendirent que finalement le gros des troupes ennemies arrivent aux portes de Rome. Ce fut la bataille qui scella leur destin.
La bataille de Rome opposa 30 000 Autrichiens à 50 000 Byzantins. Et comme tout le monde pouvait s'y attendre, c'est l'Autriche qui se débanda et s'enfuit vers le nord, comme ils auraient dû le faire depuis le début. Mais toute l'armée fut poursuivie puis rattrapée, annihilée. Il ne resta plus rien de l'armée flambante du début de la guerre.
Il restait tout de même une armée de 15 000 Autrichiens, restée sur leur territoire national, pour la garder d'éventuels autres ennemis. Elle demeura sur place, et derrière les recrutements en masse allaient bon train. C'est à ce moment que la deuxième partie de notre plan se mit en branle. Alors qu'une bataille éclatait entre cette ultime armée et nos forces parties à la conquête de l'Autriche, notre jeune vassal, la Hongrie, en frontière avec le territoire ennemi, partit également en guerre à notre demande. Alors que nos forces étaient prises dans la bataille, une vague hongroise s'abattit sur l'Autriche et s'empara de ses places fortes. En à peine un an, c'est toute la nation qui se trouvait occupée sous nos bottes.
Côté Gaule et Hispanie, les escarmouches furent gagnées haut la main par nos troupes impériales, et toute la partie ennemie de la péninsule tombait également.
Finalement, la paix fut signée, et l'Autriche humiliée. Elle s'en tire bien malgré tout : seuls ses nouveaux territoires en Hispanie ont été absorbés, nous n'avons demandé l'indépendance d'aucune nation sous leur influence. Nous avons préféré nous concentrer sur ce que nous pouvions récupérer, et le trésor fut juteux.
Sur le continent, l'Autriche était la dernière nation à pouvoir résister à nos forces, et malgré toute l'aide qu'elle a pu mobiliser, nous l'avons écrasé. Ses alliés se sont détournés d'elle, et privés de leader, les pays européens se retrouvent à notre merci.
Mais c'est qu'il va finir par y arriver à refaire sa mare nostrum !
Ertaï il y a plus de 11 ans
Go Byzance !
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Le Bashar il y a plus de 11 ans