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Le beau temps tarde à venir ? Pas de soucis, les nouveaux animes bourgeonnent malgré tout.
Izumiko, élevée tel une vestale au temple rural Tamakura, caresse l'espoir de pouvoir aller étudier à Tokyo. Bien que très timide et détruisant invariablement tout objet électrique, sa résolution devient plus ferme de jour en jour jusqu'à ce matin où elle décide de couper sa longue frange qui masquait son visage. C'est alors que réapparait le fringuant Yukimasa Sagara, ainsi que son fils Miyuki. Les deux jeunes n'ont pas gardé un très bon souvenir de leur rencontres passées et tout va de mal en pis lorsque Yukimasa décide d'unir les deux futurs lycéens pour honorer un étrange pacte. Pendant ce temps à Tokyo un Himegami apparaît...
Inconfortable est la sensation qui reste après ce premier épisode. On sent d'emblée que de sombres forces entourent la frêle Izumiko qui ne se doute de rien et à déjà une montagne de problèmes personnels à surmonter. Et cela n'est aidé en rien par Yukimasa qui agit en véritable psychopathe envers son fils qui ne rêve que de lui échapper.
Ce court anime suit une collégienne surnommée "Saipu" (contraction pour cyclope car sa frange cache toujours son œil gauche. Atteinte d'un pic de croissance elle a désormais un corps d'adulte avec un esprit d'enfant et reste sur rêve puéril de se marier avec son grand-frère chérit. Au grand dam de ce dernier qui a du mal à contenir ses hormones.
Et le veine du onii-chan continue à être creusée, quand sera-t-elle épuisée ?
Kiri a un drôle de fétiche, il adore couper les cheveux. C'est alors qu'il fait la connaissance d'Iwai, une jeune fille dont la particularité est que ses cheveux sont incoupables à cause d'une malédiction. Chassé par les sœurs Byōinzaka qui gardent jalousement Iwai, Kiri apprend alors qu'il est le possesseur d'un Killing Goods , un objet maudit ayant servi à commettre des meurtres atroces, et qui ici prend la forme d'une paire de ciseaux le Crime Edge. Avec ce dernier il parvient cette fois à couper les cheveux d'Iwai qui se sent renaître alors que ses cheveux sont tuer. Néanmoins cette action est le déclencheur d'un jeu sinistre...
L'ambiance est bien moins oppressante et bien plus romantique que dans Red Data Girl néanmoins il est clair que ce "jeu" qui commence ne laissera pas nos protagonistes en paix. Je remarque aussi que c'est le troisième anime utilisant les cheveux d'une manière ou d'une autre comme point de départ, un drôle de thème pour cette saison d'animes.
Seconde saison qu'on espérait plus de Hyakka Ryouran : Samourai Girls (édité en France chez Kazé). Nous retrouvons donc Muneakira et son harem de filles sexy nommées d'après de légendaires samouraïs devant à nouveau batailler contre un nouveau groupe de samouraïs belliqueuses menées cette fois par le célèbre Musashi Miyamoto .
Outre un fan-service très présent, la première série se distinguait d'un Queens Blade par son esthétique très particulière et reconnaissable entre mille. Parti pris conservé dans cette seconde saison qui justifie probablement le temps d'attente entre les deux saisons.
En cette seconde partie du 21 ème siècle, l'humanité a commencé à coloniser le système solaire mais la menace extra-terrestre en provenance de Jupiter frappe la base avancée d'Ondine et le combat commence à tourner en faveur des aliens. Entre alors la Team Rabbit , composée des 5 pires éléments de l'académie spatiale ce qui en fait donc des éléments sur-qualifiés pour piloter la dernière arme ultime de l'armée. C'est donc à bord de leur robot de combat spécialisés qu'ils participent à la défense d'Ondine pour permettre au personnel de l'évacuer.
Cette série s'avère un peu plus comique que prévu sur le papier au travers de nos héros bigarrés ce qui amplifie le décalage l'atmosphère militaro-futuriste que la série met en place. Comme si Gundam Wing avait échangé son " boys band de l'espace" contre le WhatFor .
Hibiki et Daichi sont deux meilleurs potes qui s'en reviennent de leur examen d'entrée à la Fac. Au détour d'une conversation, Daichi montre à Hibiki un site nommé Nicaea qui serait capable d'envoyer une vidéo montrant la mort d'un de ses amis. Le site prophétise alors que les deux mourront dans un déraillement du métro suite à un tremblement de terre et la prédiction se réalise. Ne souhaitant pas mourir, le site leur donne une "seconde chance" en leur installant de force une application pour leur mobile leur permettant d'invoquer des monstres issues de la mythologie. Ce pouvoir s'avérera nécessaire vu que le monde est soudainement envahit par des créatures belliqueuses mettant en péril la survie de l'humanité.
Adaptation du second volet des RPG Devil Survivor issu de la célèbre franchise Megami Tensei ( Persona , etc.). Le générique promet un nombre conséquent de personnage mais ce premier épisode souffre quand même de quelques lenteurs et peine un peu à faire oublier Persona 4 terminée seulement l'année dernière.
Satan Jacob lance ses armées démoniaques à l'assaut des contrées humaines mais l'arrivée d'un héros lui barre l'accès à ses rêves de dominations. Pire il se voit contraint de se retirer avec son fidèle Alsiel dans notre monde. Privé de magie et ayant pris apparence humaine, leur seule de repartir dans leur monde est de renflouer leur pouvoir magique. En attendant Satan doit s’accommoder d'un emploi au MacDo du coin pour subvenir à leur besoin, mettant sa soif de domination à son profit pour faire monter en puissance sa franchise au sein du groupe. C'est alors que ses "anciens démons" resurgissent.
Le thème du brisage de code concernant le couple démon/héros est en vogue en ce moment et cette série promet quelques ressorts comédiques à ne pas louper.
L'insupportable Kirino est de retour pour faire souffrir son grand-frère avec ses sautes d'humeur et ses passions secrètes d'Otaku. Mais qu'elle se méfie car les autres filles n'ont pas l'intention de laisser le grand-frère célibataire bien longtemps.
Surprise, la série est simulcastée sur Wakanim de même que la première saison . Néanmoins il est absolument vital d'avoir vu les OAV pour ne pas être perdu car la seconde saison redémarre juste après.
Nouvelle saison pour Nyaruko et compagnie. L’engeance de Chtullu est toujours aussi amoureuse de son humain de Mahiro, Kuuko brûle toujours de désir pour Nyaruko et Kugimiya Rie est toujours aussi adorable dans le rôle de Hasuta. La série n'a pas perdu la main question référence à d'autres animes et embraye au quart de tour dans ce premier épisode.
Depuis 30 ans des phénomènes appelés "spacequake" ravage la planète bleue. En réalité cette destruction est provoqué par des filles venant d'autres dimension lorsqu'elles se matérialisent dans la nôtre. Un conflit armé dévastateur ayant alors lieu, sans succès face à ses entités appelées Spirit aux pouvoirs dévastateurs. Il est alors décidé d'appliquer une nouvelle stratégie : faire l'amour par la guerre. Revient donc à Shido Itsuka de réussir à "draguer" l'une de ces Spirit et le faire aimer notre monde pour assurer ainsi notre survie.
Plus parodique que sérieux. Je ne savais pas pourquoi mais le rôle de la petite soeur me cassait particulièrement les oreilles jusqu'à ce que je découvre qu'elle est doublée par la même actrice qui joue l'insupportable Kirino (voir plus haut).
Hachiman est un lycéen solitaire quelque peu désabusé. Se fendant d'une rédaction particulièrement amère sur la jeunesse, ce dernier se voit assigné au club des volontaires par son professeur principal. Là il y trouve Yukino, la beauté glaciale du lycée dont la bonne volonté ne masque certains défaut de personnalités. Outre le cas Hachiman, apparaît également Yui qui aimerait qu'on l'aide pour faire des cookies pour un "certain quelqu'un".
Une comédie très acide sans grandes envergures côté animation mais qui se laisse suivre malgré tout.
Cette série dont le titre se traduit par " les fleurs du mal " est probablement l'un des animes les plus expérimental que j'ai pu voir jusqu'à présent. Il m'est d'ailleurs difficile de vous en faire un résumé vu que le premier épisode oublie complètement l'aspect narratif pour se focaliser sur l'aspect contemplatif et ainsi créer une atmosphère... plus que dérangeante. La seule chose que l'on sait c'est que notre protagoniste Takao aime la poésie et en particulier l’œuvre éponyme de Charles Baudelaire et qu'il en pince pour la jolie Nanako, le reste de l'histoire se trouvant dans le résumé sur Wikipédia.
Visuellement l'anime utilise une technique que je pensais ne plus revoir à savoir le rotoscope . Si cette technique a la particularité d'apporter un mouvement plus fluide à l'animation elle en apporte aussi quelques inconvénients qui ici se transforme en une profonde sensation de malaise au vu des cadrage et des séquences utilisées. La forme des visages devient soudain très réaliste en gros plan et épuré à l'extrême voir inexistant de loin accentuant le malaise, à cent milles lieux de ce que si se fait habituellement en terme de graphisme sur des séries nippones. Si les rôles féminins sont tenus par des actrices confirmés dans le milieu, les rôles masculins quant à eux semblent avoir été distribué à des novices dont le non-jeu donne l'impression de véritables conversations entre lycéens. Finalement plutôt que de regarder un anime on a plutôt l'impression de regarder un film d'étudiants mais dans un dessin animé.
Dans un univers peuplé de dragons anthropomorphisés, Leviathan, Bahamut et Jörmungandr sont assemblées par la facétieuse fée Syrup. Les jeunes dragonnes qui possèdent des pouvoirs magiques tardant à se développer, doivent se dresser face au Mal qui se répand insidieusement sur le monde de Aquafall.
Animation des plus douteuses, mise en scène pas trop inspiré, scénario au ras des pâquerettes bref le studio Gonzo ne s'est pas trop foulé pour cette série qui ne fait qu'adapter qu'un jeu de carte à collectionner sur mobile. D'autant que encore une fois une part importante du budget semble avoir été alloué pour engager des voix connues à défaut de la production.
Après les dragonnes, les sirènes. Si cette série et celle citée au-dessus partent avec le même prédicat -à savoir peu de moyens et dilapidés dans des doubleuses de renom- force est de constater que cette comédie s'en sort beaucoup mieux avec un chara-design et une animation plus solide et un tempo mieux maîtrisée.
On pourrait se demander pourquoi la grande Yukari Tamura est venue se perdre dans cet anime mais il ne faut pas croire que le rôle est facile vu que le shtick des héroïnes est de parler dans un dialecte obscur. Heureusement que nous on a les sous-titres
Le retour de l'enfant prodige. Cette seconde saison du populaire spinoff de To Aru Majutsu no Index revient avec cette fois-ci l'arc des Sisters . Misaka va devoir mener une croisade solitaire pour tenter de sauver ses 10000 sœurs clonées avant qu'elles ne soient massacrées par Accelerator dans le macabre projet visant à le faire passer Level 6.
Généralement le départ d'une nouvelle saison est un bon point de départ pour "oublier" tout ce que la saison précédente a introduit comme filler c'est à dire les éléments qui ne sont pas dans l'histoire originelle. Or, fait intéressant, ce premier épisode ne semble pas emprunter cette voie et continue à faire exister ces personnages très secondaires issus des fillers .
Youto est un pervers finit dont la capacité à ne jamais dire ce qu'il pense lui a toujours sauvé la mise si bien que tout le monde le considère comme un type bien. L'un de ses amis -qui c'est soudainement détourné de la voie du porno- lui apprend l'existence d'une statue de chat qui offre ce dont on a besoin en l'échange de quelque chose dont on a pas besoin. Au pied de la statue il fait la rencontre Tsukiko, une jeune fille qui aimerait bien elle ne plus livrer aussi facilement sa pensée aux autres. Le charme semble opérer lorsque Youto se comporte ouvertement en pervers devant les autres alors que Tsukiko est prise de paralysie faciale.
Ça se laisse regarder sans faim. En particulier pour la performance de la doubleuse de Tsukiko dont la voix adorable brille particulièrement avec son personnage langue de vipère.
Kazuya avait une vie plus que banale de lycéen. Tout semble se bousculer lorsqu'il hérite de son père un Reflex et qu'il s'initie à la photo. Soudainement de nombreuses filles acceptent d'être prise en photo et son succès à dégotter des modèles attirent l'attention du club de photographie. Il accepte de les rejoindre bien que leur leitmotiv de recherche de l'art à travers l'érotisme du plan osé le laisse quelque peu perplexe.
Adapté d'un jeu de drague aux mœurs légères, cet anime ne brille pas par son chara-design ni son animation des plus mal-fagoté. Mais ça se laisse suivre sans trop de difficulté malgré tout.
Ce court-anime suit les pérégrinations de Sayuri Satou dans son nouvel emploi à l'hôtel Sparrow. Ses capacités physique et martiale compensent le fait qu'elle ne connaissent rien à l'hôtellerie et qu'elle soit un peu nunuche sur les bords.
Avec son design typique année 90, cet anime a un charme fou pour moi bien que désuet par rapport à ce qui se fait maintenant.
posté par Aka Guymelef il y a plus de 11 ans , édité par Aka Guymelef il y a plus de 10 ans
On voit bien que le Japon est très productif au niveau de ses animes
Traditionnellement cette industrie (avec le manga) et considérée comme l'une des dernière moteur du Japon mais en réalité elle joue sur la corde raide.
D'une part la crise économique, comme partout on manque d'argent et comme le mot d'ordre est qualité (avec le studio Kyoto Animation en fer de lance sur cette approche) du coup les coûts s'en ressentent d'autant plus. C'est pourquoi les producteurs recherchent de plus en plus les coproductions avec l'étranger, cela a donné par exemple les Marvel Animes (Iron Man, Wolverine, X-Men et Blade) réalisés par le studio Madhouse. Néanmoins à cela on pourrait contraster avec l'attitude rétrograde des producteurs nippons qui s'adaptent mal à nos modèles économiques mais c'est un autre sujet.
L'autre problème c'est la population vieillissante et la difficulté à trouver du personnel qualifié pour reprendre les sentiers glorieux de leur prédécesseurs. Dès lors sous-traiter à l'étranger ce n'est même plus une question de coût, c'est qu'il n'y a plus assez de profils sur le territoire même. Ce qui n'augure rien de bon quand à la créativité des futurs animes.
Personnellement, je trouve que beaucoup ressemblent à du pré-mâché, ou du déjà-vu. Je me trompe ?
Les mangas Shoujo comme les Shounen sont effectivement caractérisés par les codes qu'ils suivent et il requiert tout le talent et l'expérience de son auteur pour lui apporter le grain de sel qui le fera sortir de la masse. Et pour un succès l'auteur peut déjà avoir sacrifié 5 à 10 précédentes séries.
D'ailleurs ce ne sont plus vraiment les séries débutées en mangas qui sont le plus adaptées en anime actuellement mais celles issues des light novels et offrant du coup des histoires un peu plus variées mais aussi reprenant certains clichés lié à d'autres animes. On notera d'ailleurs que ces deux sources de séries produisent des animes assez différents, les mangas générant des séries longues (Naruto, One Piece, Hunter x Hunter, Nana, etc.) et du coup avec moins de budget alors que les Light Novels donnent des séries plus courtes s'étalant sur une saison seulement mais bénéficiant d'un budget un peu plus solide.
Ertaï il y a plus de 11 ans
Ce qui est bien avec mon commentaire, c'est qu'il peut aussi s'appliquer aux sous-genres, et ainsi de suite
Dragoris il y a plus de 11 ans
Ha mais pourtant je suis fan de beaucoup d'animes et de mangas. Ce sont surtout les Shojo que j'évite, après en avoir testé quelques uns, mais beaucoup de Shonen me semblent très semblables et mal faits.
Ertaï il y a plus de 11 ans
Bah, c'est toujours une question de goûts zet de couleurs. Pour ceux qui n'en sont pas amateur, tout genre artistique semblera uniforme. Ainsi j'ai beaucoup de mal à distinguer deux morceaux de musique country, alors que je suis très sensible aux différences entre deux morceaux de rock métal ou d'électro trance.
C'est la même chose pour les séries, je suppose que tu arrives bien mieux à trouver les particularités des séries occidentales alors qu'elles pourraient ressembler à la même chose pour un mordu d'anime qui pourrait te tenir la jambe pendant des heures à t'expliquer la différence entre les différents animes.
Dragoris il y a plus de 11 ans
On voit bien que le Japon est très productif au niveau de ses animes, mais sont-ils tous bien ? Personnellement, je trouve que beaucoup ressemblent à du pré-mâché, ou du déjà-vu. Je me trompe ?
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Aka Guymelef il y a plus de 11 ans