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The curious case of Henry IV

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Le Bashar



Source de sable intarissable


Nag Paris !

Après plusieurs années de paix passées à fortifier la nation, Henry fut de nouveau tourmenté par le fait que le drapeau était horné de lys, alors que l'île de france n'était pas sous la domination anglaise. Il fallait y remédier, et alors qu'il tentait de mettre au point de laborieux plans de bataille, voilà que les colporteurs rapportèrent que la france venait de profiter de la faiblesse de la Bourgogne pour lui porter une sévère estocade, se soldant par non moins que la cessation de toutes les flandres à la couronne des lys !

Horreur et dame nation !

Écartant toute idée de faire des plans de bataille, Henry IV au bord de l'apoplexie a pris lui-même le commandement des armées, à la stupéfaction générale (et la crainte un peu, aussi), et à peine après avoir pris le temps d'envoyer un héraut déclarer la guerre, marcha sur Paris à la tête de toute l'armée anglaise.

(dans sa précipitation il eût oublié de lever le ban mais en s'apercevant arrivé aux portes de Paris que l'armée de champagne ne s'y trouvait pas, vit de son erreur, et la rattrapa en hâte. En réalité on voit bien sur la carte que c'est parce que l'armée champenoise était déjà occupée à faire le siège de valencienne, NdE).

Henry voit la tour eiffel, il est heureux

Les français furent pris de court, et plusieurs armées harassées des suites de leur conflit victorieux exterminée sans pitiée alors qu'elles étaient sans doute sur le chemin joyeux du retour chez elles.

Le roi de France Louis de Valois, pris lui aussi le commandement de ses troupes, et à la tête d'une armée impressionnate de plus de 18 000 hommes... évita soigneusement l'affrontement avec Henri, pour se porter avec une grande... bravoure sur le siège d'une bretagne déjà exangue. Quelques mois plus tard, une seconde armée de la même importance fit de même et entama le siège de la Vendée. Henry n'en a eu que faire, concentré sur le siège de paris, et obnubilé par l'entrainement de nombreux régiments supplémentaires, qu'il lançait faire le siège de toutes les provinces des flandres.

Au sud les vassaux des uns et des autres jouaient au chat et à la souris, tandis qu'en scandinavie, la suède inexplicablement alliée de la france tentait d'assiéger les glaces de norvège, harassées sur ses arrières par les écossais, dans le rôle qu'ils maitrisent le mieux (énerver).

La chute de Paris sembla sans doute inquiéter Louis qui remonta imprudemment pour tenter d'en lever le siège, et fut stoppé net par l'armée anglaise en Artois, qui remportât une formidable victoire à la fin du mois d'octobre. Poursuivant Louis, Henry le rattrapa près d'alençon, et acheva de disperser les troupes françaises. Le reste de l'armée de france était toujours en bretagne, harassé sans cesse par de petites troupes bretonne ou irlandaises, démoralisé, et fut défait quelque part dans le maine.

Dans les dents

Sans armée, la france ne pouvait plus se protéger et les provinces tombèrent une à une sous les attaques de nos vassaux. Seule la sardaigne réussit à faire parler d'elle en occupant toute la gascogne, y provoquant même un soulèvement nationaliste (qui extermina le régiment des envahisseurs, ingrat).

La guerre fut gagnée, mais une fois de plus Henry termina sur les rotules, à la tête d'une armée de squelettes dont les rangs étaient si clairsemés qu'on y voyait aisément au travers. Hésitant sur la conditions à imposer à la france, il décida de lui faire libérer la région toulousaine, isolant ainsi les provinces capturées à aragon, et libérer quelques vassaux. Il dut rendre Paris aux français, la mort dans l'âme, car étant leur capitale ils ne pouvaient pas sérieusement nous la céder. Il caressa un temps l'idée de déplacer toute la population française dans le maine qui paraissait bien vide, mais le coût de l'opération a été dissuasif.

Opération Corned-beef

Traumatisé par l'état de ses troupes à la fin de la guerre, Henry se lança dans un vaste programme de construction de casernes militaires, dans le but d'augmenter la fiabilité du support des troupes. Cela eût un effet très net (mais certaines mauvaises langues diront que la consolidation de l'armée a plutôt été due à la diminution de moitié de ses effectifs). Henry en tout cas était persuadé du bien fondé de sa politique et a continué à construire des casernes sur toute la région normande, bientôt surnommées affectueusement "le mur de l'atlantique", qu'on peut encore voir aujourd'hui.

Une authentique carte de 1425

Les pauvres alliés de Liège qui nous avaient abandonnés assez vite dans le conflit contre la france vinrent alors demander l'aide d'Henry contre une agression d'une coalition représentant à peu près tous les plus grosse nations d'europe centrale, pour une fois notre roi a fait preuve de bon sens en leur disant merci mais non merci.

Le mois suivant, c'était au tour du duc de Never d'apeller au secours contre l'agression des bourguignon. N'en croyant pas son héraut, Henry alla vérifier par lui même les vélléités des bouguignons, qu'il croyait définitivement ruinés, enterrés, aplattis, éparpillés. C'est alors que se produisirent deux révélations :
- pratiquement entièrement cernée par des territoires français, du fait du choix passé de rendre autonome la région de toulouse et non celle des flandres, Henry fut stupéfait de voir qu'il ne pouvait se rendre dans le niverné qu'au moyen d'un débarquement en provence, puis d'une longue marche au travers des alpes savoyardes et suisses.
- Le portugal ne se comptait plus parmi les alliés de l'angleterre. N'ayant aucun souvenir de la manière dont s'est terminé l'alliance (non plus que de nouvelles de la nièce qui avait été mariée pour faire bonne figure avec le rejeton royal portuguais), Henry s'est dit que décidément, les portuguais n'étaient pas fiables, et en pris prétexte pour arrêter d'essayer de maintenir de bonnes relations avec les peuples ibères.

Anvil Dragoon : le débarquement en provence

A la tête de l'armée royale, à la tête de la royal navy, en tête du convoi, Henry tomba au large de gilbraltar sur une flotille de curieux bateaux à rames petits et instables, qu'il envoya décorer les haut-fond. Il appris par la suite que c'était des galères venues de sardaigne, et cela fit un déclic dans son esprit embrumée par le voyage : "sardaigne" ? comme la sardaigne des chacals qui avaient réussi à ravager la gascogne deux ans auparavant ?

Anvil Dragoon eu donc lieu en sardaigne, et le débarquement en provence fut repoussé de quelques mois, le temps de mater ces insulaires du sud et leur curieux pays où le gazon ne poussait pas sans être constamment arrosé.

Le temps d'occuper la sardaigne et la corse, et Henry put enfin mettre le cap sur la provence, non sans apprendre qu'entre temps la champagne et nevers coalisés avaient pratiquement fait un sort aux bourguignons, ce qui retirait tout intérêt à l'opération. Enfin bon, puisqu'il était déjà venu jusque-là, autant continuer, et il continua. Le temps qu'il arrive en bourgogne, Never avait absorbé une province, et il dut se résoudre à signer la paix avec une bourgogne lessivée, en la forçant à libérer la dernière province qu'il lui restait dans les flandres. Au passage, Henry fit un détour par Orléans, qui avait eu l'indélicatesse de se ranger au côté des bourguignons, et a inclus leur AOC à son cheptel de vins aux côtés du champagne et du bordeaux, poursuivant son irrésistible main basse sur les vins français.

Et pour garder un souvenir, il fit jurer serment d'allégeance à la corse et à la sardaigne, histoire d'être vraiment certain que plus jamais il n'y aurait d'attentats indépendantistes en gascogne.

En 1431, le royaume formait le rouge V de Vcitoire, qui fut par le suite largement plagié

Le "problème Irlandais"

En revenant au pays, Henry fut frappé par une nouvelle révélation : l'Irlande n'était toujours pas anglaise, et bien que vassaux et mariés de partout avec des mômes bien nés, refusaient catégoriquement l'annexion. Les lords menaçant d'aller reprendre leurs princesses pour les marier à de meilleurs partis, mais le pape arguant que les unions étaient déjà consommées et qu'on ne pouvait pas reprendre la marchandise sans l'emballage d'origine, il fallut faire trancher la question par la curie (fort heureusement présidée par un anglais) qui décréta que la disgrâce était d'origine divine, et que par conséquent, c'était un motif de nullité pour les mariages, ce qui arrangea tout le monde (et fit passer à la trappe les questions d'emballages).

Brisant mariages, alliances, traités de passage, droits commerciaux et autres accords de participation, Henry décida de rendre l'indépendance aux nations irlandaises pour les envahir immédiatement ensuite, et cette fois, les annexer sans autre forme de procès.

Malheureusement il venait d'inaugurer l'embassade réalisée à grand frais en connacht, et donc dû se résoudre sur les conseils de son fils Henry, à conserver Tyrone comme vassal, au moins le temps que le travail diplomatique ai pu commencer et produire quelques résultats. (mais le trésor royal étant rempli à ras bord, les conseillers durent poursuivre un effort de tous instants pour qu'Henry le père accepte de ne pas donner de solution définitive au "problème irlandais" en mettant le feu à l'embassade)

Pendant ce temps là, de l'autre côté de la Manche, la france des lys trouvait le moyen de renaitre de ses cendres une fois de plus en gagnant dans un conflit l'opposant à une coalition de nations nééerlandaises, provoquant une hésitation permanente pour le pauvre Henry qui ne savait s'il devait en finir avec l'Irlande, ou recommencer un énième conflit contre les mangeurs de grenouilles...

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