Son hésitation fut de courte durée, car dans sa grande bonté, le Seigneur lui épargna de plus amples troubles dans ses vieux jours, et le rappela à lui le 26 septembre 1438. Henry IV dit "le chanceux" céda ainsi la place à son vaillant fils qui avait déjà plus de 35 ans et une grande hâte d'en découdre, lui qui se révéla être un génie militaire sans pareil. Henry V, dit "le sans pareil", prit fermement la couronne en main, et lança un programme d'entrainement militaire sans précédent dans l'histoire, accumulant sur les frontières de france pas moins de 58 000 hommes, et s'y rendit en personne en prenant la tête de l'élite de la cavalerie anglaise en Normandie, laissant le soin à un grand général la direction de la plus grande armée d'hommes de pied jamais rassemblée, en Gascogne.

La Guerre de Sans Pareil

A la fin du mois d'Août 1439, Henry le sans pareil lança l'invasion globale de la france, attaquant bille en tête l'armée de Louis XI de valois dans le maine, et l'écrasant sans pitié. Le gros des forces anglaises envahit tout le sud de la france, largement aidé par ses divers alliés, tandis qu'en wallonie, de puissantes armées venue de Brabant défirent facilement les troupes bretonne qui tentaient le sièges des provinces.

Stoppant son offensive pour terminer le siège du bassin parisien, Henry V laissa fort intelligemment les troupes adverses s'épuiser dans la lutte contre les armées éparpillées de vassaux, assiéger et conquérir toute la champagne, puis les extermina devant Cambray dans une formidable bataille, laissant le champs libre pour que les écossais débarquement à Antwerpen et assiègent Brabant. Il resta ensuite sur place avec ses hommes de pied pour assiéger la province, et envoya ses cavaliers dans tout le plat-pays pour y chasser les troupes françaises qui tentaient de s'y reconstituer.

Au Sud, James le sanglant, après avoir brisé l'armée française du sud et levé le siège de Toulouse avec une grande sauvagerie, était remonté jusqu'au Berry, bloquant le passage de l'armée française réunie pour le siège d'Orléans, et totalisant plus de soldats que James, mais s'osant pas l'attaquer, pétrifiée de terreur.

Profitant de la victoire à Bourges pour échanger sa place avec James en passant par la champagne, Henry chargea à tête de toutes les troupes disponible sans même prendre le temps de se reposer dès qu'il sut qu'Orléans était tombée, et sans laisser le temps à Louis XI de se reporter sur Alençon, et brisa avec violence l'armée française près de Montargis. Fuyant sur l'île de france, Louis s'y trouva pris en tenaille par les troupes qui assiégeaient Cambray, encore fraîches et disposées... et ce fut la fin de la guerre de Sans Pareil

Henry V libéra les flandres, le luxembourg, alençon, et annexa Cambray, en partie en souvenir de la formidable bataille qui s'y était déroulée, et en partie pour combler une des plus criantes erreurs de son père, et donnant enfin un accès terrestre direct vers la Champagne, isolant définitivement l'île de france, cernée de territoire anglais ou alliés.

La suède profita de sa force militaire imposante (henry V a jugé inutile d'envoyer des soldats dans ces montagnes désolées, et comme le roi de suède s'est contenté de batailler inutilement en norvège, ses succès n'ont pesé aucun poids dans l'armistice) pour envahir ensuite le danemark, et les bourguignons, toujours prêt à la moindre traitrise, tombèrent dans le dos sur le niverné ruiné par la guerre, et l'annexèrent en quelques mois, redevenant une puissance importante au centre de la france.

La chute du Mur

Revenant en conquérant victorieux à Londres, Henry V profita de son prestige sans pareil pour convaincre l'écosse de devenir partie intégrante du royaume, et le traité fut inauguré en cassant symboliquement la dernière portion du mur d'Adrien (les petits morceaux vendus au marché pour les touristes deviendront le symbole de la réunification, les allemands au XX ème siècle n'ayant fait que reproduire une tradition bien de chez nous).

(Toutefois l'Histoire n'oublie pas que la vente de pacotilles n'a pas empêché Henry V, prévoyant, de stationner sa puissante armée au milieu de l'écosse où elle massacra sans pitié pendant près de 15 années les divers soulèvements de la populace bornée et stupide, réfractaire au progrès, jusqu'à ce qu'enfin entre dans leurs cerveaux atrophiés le fait qu'ils étaient désormais anglais eux aussi, même s'ils ne savaient pas le parler).

La paix romaine

Habité par de grandes idées de grandeur, Henry le sans pareil engagea le royaume dans une série de réformes et de grandes constructions qui eurent un tel écho que bientôt les cardinaux à Rome redonnèrent le contrôle de la curie à l'angleterre, confirmant à Henry que son choix de ne pas se relancer dans de grandes conquêtes dans l'immédiat était le bon, et faisant monter le prestige de la nation à un sommet qui faisait de l'ombre à toutes les autres nations d'europe. Il était temps d'en faire un Empire, et c'est ce qu'il fit.

C'est d'ailleurs la dernière chose qu'il fit, car il mourut à rome le soir même de son couronnement, cédant le titre à la régence, et l’empêchant de terminer la conquête de l'irlande en brûlant l'ambassade de connacht comme il en avait l'intention.

Ainsi s'acheva le règne court mais sans pareil d'un roi habile, bien que moins chanceux que son père.

Mare Nostrum

C'est au cours de l'année 1461, vers la fin de la régence, que la sicile décida stupidement d'attaquer notre allié toulousain, et qu'en répondant favorablement à sa demande d'assistance, l'armée anglaise s’installa sur l'île et la fit sienne, volant la vedette au portugal qui semblait vouloir faire de même, mais n'y parvint pas en étant repoussé à la mer par les soldats sicillien (qui ne nous ont pourtant pas parus bien terribles, ma qué, c'est la vie). C'est depuis cette époque que cette île est devenue la destination de vacance favorite des anglais pendant la saison froide, comme ils eurent le loisir de constater qu'en hiver il y faisait meilleur qu'en été en Albion.

God Bless William

Le 8 juin 1464, accédant au trône à 15 ans, le nouveau roi, William, bien que jouissant d'une légitimité assez faible au sein de la noblesse, se révéla être encore plus talentueux que son père, et on se posa sérieusement la question d'une possible intervention divine dans cet incroyable mélange des plus grandes qualités. A peine eût-il la couronne sur la tête qu'il annexa Tyrone, détruisant son armée si vite qu'il parvint à gagner le siège du duché avant même que le messager déclarant la guerre n'y arrive, et devant l'attendre pour signer un armistice pourtant évident. Il réunifia l'Irlande en 8 jours, les îles britanniques du même coup, et s'en allât aussitôt à Rouen, pour cueillir les lys des france une bonne fois pour toutes.

Des léopards et des Lys

Deux mois jours pour jours après son accession au trône, William le béni franchit la seine, et replongea la nation dans une guerre qui semblait devoir éternellement se reproduire : france et suède alliées, mais pour changer cette fois, avec la provence et le dauphiné.

Il n'y a pas grand chose à dire sur cette guerre, si ce n'est qu'elle fut si courte que William, hésitant à envoyer une puissante armée remettre les idées en place à la suède, s'aperçut que la france était déjà vaincue, et que la guerre pouvait s'arrêter ainsi. Il entra à Paris en libérateur, et pu enfin jouir du privilège mérité d'avoir des Lys sur son drapeau (bien qu'en vérité, il constata sur place que bien peu de parisiens parlaient l'anglois, ce qui n'est pas bien grave puisque lui même descendant de plantagenêt et revendiquant l'héritage de Guillaume, il parlait bien sûr français de même que tous les nobles dignes de ce nom. Sauf peut-être les écossais. Mais bon ceux-là même en anglois on ne les comprend pas, de toute façon).

Annexant l'île de france et l'Artois, William mit ainsi fin à plus de 400 ans de conflits, et en libérant le Dauphiné, institua un événement sportif bien connu qui perdure encore : le dauphiné libéré (qui ne se disputait pas à l'époque sur des vélos, mais sur des draisiennes, imaginez un peu, c'était une autre affaire ! )

Le beaujaulais nouveau est arrivé

Alors qu'il savourait encore sa victoire en sa nouvelle résidence d'hiver au Louvres, William reçut un émissaire de valencienne lui faisant part d'une ingérence manifeste de la part des Bourguignons, il profita de ce prétexte à la vérité un peu fallacieux pour écraser l'armée de Bourgogne, et faire prêter serment d'allégeance au Duc en son château de Lyon (attendez on m'informe dans l'oreillette que Lyon ne serait pas en Bourgogne... Mais qu'importe, car le roi qui est Empereur l'a dit, donc c'est comme ça). Cela mit également fin à plusieurs siècles de tergiversation sans fin sur les prétentions territoriales de Bourguignons sur le plat pays. L'Empereur a dit : non ! *schlac*

En revanche l'Empereur a dit oui (OH OUI ! ) aux vins français, dont il fut un grand amateur dès son plus jeune âge, et qu'il restera toute sa vie, collectionnant avidement les bouteilles de Bordeaux, Champagne et Beaujaulais, inaugurant une tradition qui allait devenir annuelle de se faire la tournée des provinces chaque année pour goûter à chaque cru de chaque domaine (ce qui prend plusieurs mois, et implique de visiter de nombreuses villes et non pas de faire une simple tournée de bar, ce que les citadins modernes ont malheureusement retenu par erreur ou par économie, n'est pas Empereur qui veut).

Quelques wallons et italiens ridicules qui avaient mal choisi leur camp furent prié d'aller dans la bonne file d'attente, et de rejoindre la queue des vassaux de l'Empire. On leur envoya des princesses royales pour se consoler, et ils ne se le firent pas dire deux fois.

Et voilà que dans sa nouvelle lubie, l'Empereur s'est dit que maintenant que son drapeau représentait réellement ses possessions, il était sans doute temps d'en changer, car comme chacun sait, si son drapeau ne représente pas les terres de quelqu'un d'autre, alors comment diable justifier les guerres qu'on fait pour les conquérir ...?

Mais il fallait attendre au moins jusqu'en l'an 1500 pour faire venir "Union Jack" (pour d'obscures raisons astrologiques que nous détailleront pas ici, du reste ça ne servirait à rien car la révolution des lumières qui a suivit sous l'impulsion des grands philosophes à cambridge a clairement démontrée la naïveté de ces croyances, nous n'en parleront donc pas).