Au-delà des sites dits conspirationnistes, on en parle déjà depuis un sacré bout de temps sur La Quadrature du Net , ReadWriteWeb français , le Journal du Net , bref, la presse en ligne spécialisée sur Internet.

Mais ça devient un sujet de plus en plus vulgarisé, et je suis d'accord que c'est une bonne chose.

Facile à dire ! Et si tout le monde fait comme toi et est convaincu que quelqu'un d'autre fera bien quelque chose contre ça ?

Huhu, bonne remarque, je tiens à ajouter que les discours tenus par les acteurs de l'internet sont subjectifs et n'apportent pas forcément un bon angle de vue sur ce que pourrait aussi apporter la loi, mais c'est une certitude :

Le flou juridique volontaire autour de la définition de la contre-façon et les potentielles mesures qui peuvent entrer en application pour l'application de cette loi peuvent vite en faire un outil utile aux politiques et aux ayants-droits qui vont très rapidement entraîner des dérives, qui elles sont beaucoup moins légitimes.

J'ai participé à deux manifestations courant Janvier - Février, mais en ce qui concerne Annecy (petite ville de 50 000 habitants environ) ça se résumait à une cinquantaine de personnes et personne d'autre ne semblait connaitre ça. Du coup je plussoie Ertaï.

Après bon, qui dit que cette loi sera bien appliquée? De ce que j'en sais, Hadopi, c'est un peu la loose comme truc par exemple, non?

De toute façon, si cette loi est appliquée, j'assiège le gouvernement avec mon tonfa .

TSG a écrit :

Ce n'est pas tellement l'application de la loi qui pose le véritable problème, c'est l'étendue des dérives dangereuses pour notre liberté et notre démocratie qui deviendraient légitimes grâce à cette loi.

Je doute que l'interdiction des médicaments générique ne sera pas miraculeusement effective, mais légitime, et sans doute qu'un des grands laboratoires y viendra un jour et sera dans son droit d'attaquer les génériques...

De même pour tous ces domaines d'application, l'ACTA légitime tout les attaques en justices pour "contrefaçon", et pour se protéger de ce genres d'attaques, les sociétés comme Youtube ou les fournisseurs d'accès vont tout faire pour se dédouaner de l'utilisateur, c'est à dire :

1- Bloquer les connexion à un contenu d'ayant-droit (Youtube, déjà effectif dans certains pays du monde, avec l'ACTA, toute l'Europe serait coupée des vidéos portant extraits de musiques et vidéos)

2- Surveiller outrageusement l'utilisateur (comme le permettrait l'ACTA) et le dénoncer systématiquement aux autorités et ayants droits.

Car oui, dans l'avenir de l'ACTA, le fournisseur d'accès sera responsable de toutes tentatives de contrefaçons de ses utilisateurs, à prévoir les plus fortes répressions.

J'ai vu cette vidéo quelques minutes après sa mise en ligne et j'ai signé les deux pétitions différentes.

Comme des milliers d'autres personnes, c'est ce qui est balèze. Ils ont vraiment bien fait de balancer ça, la pétition grimpe à une vitesse folle.

Malheureusement c'est LEGÈREMENT tard .. Ca fait des années que le projet de loi existe et plusieurs mois que le sujet devient 'actif'.

Bah, ne désapprouvons pas cette tentative de relèvement de situation, le désapprobation des internautes se sera au moins fait sentir.

Le projet existe depuis 2007, reste connu du publique depuis 2010, et la loi sera ratifiée (ou pas) en 2012 :

http://www.lesoir.be/actualite/vie_du_net/2012-03-27/le-parlement-europeen-refuse-de-repousser-son-vote-sur-acta-905385.php

Après, sur l'utilité de soutenir aujourd'hui une pression populaire :

" Le sort d'ACTA, le très controversé traité commercial anti-contrefaçon, est au centre d'une étonnante partie de Stratego qui se joue entre les membres du Parlement européen et de la Commission. Cette dernière défend bec et ongles le traité tandis que divisé, le Parlement penche de plus en plus ouvertement vers un vote négatif. "

" La Commission européenne « cherchait avant tout à retarder le vote d'une à deux années, le temps que la pression populaire et politique contre ACTA s'essouffle » , a jugé la verte Sandrine Bélier, en relevant que, désormais, l'exécutif européen pourrait toutefois décider lui-même de saisir la Cour. "

Bref, il ne sert pas à rien de s'investir aujourd'hui.