Le blog de Ratatusk

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Aerie's Guard a connu son maître terran  Mazer Rackham et connait maintenant son fidèle serviteur Pololessuper qui, après de nombreuses années de batailles trollesques et sans merci arrive enfin au statut tant attendu de maître.

Luminox un joueur zerg qui m'a battu plusieurs fois dans le passé ne semble pas apprécier la chose et souhaite me détroner au plus vite, soyez en rassuré, je ne le laisserai pas faire.

Toute ma vie, les coups durs, les chutes dangereuses, mes échecs dans le domaine de la cascade, de StarCraft, et dans les tentatives de pêcho des meufs m'ont appris que… Malgré l'amertume de la défaite il fallait toujours aller de l'avant sans pour autant foncer tête baissée.

Adolescent j'avais beau m'entrainer comme un bourrin pour devenir le meilleur cascadeur du monde, je perdais mon temps à me lancer dans des tentatives futiles qui ne finissaient qu'à me blesser parce que je n'étais pas patient, parce que j'étais jeune et arrogant.

Il m'a suffit de comprendre cela pour passer de la ligue Diamand à Maître « facilement ». En effet j'ai toujours cru que StarCraft était un jeu de rapidité d'exécution, ce n'est qu'en partie vrai. A quoi ça sert d'avoir une grosse armée si c'est pour la perdre en 2 secondes à cause d'un erreur de micro-gestion ? ça sert à quoi de faire rapidement un « wall » si c'est pour après se retrouver bloqué dans sa base alors que son adversaire part « full air » ? Ça sert à quoi de faire 200 pompes crades alors que c'est moins fatiguant, plus efficace et plus stimulant de faire 5 pompes à une main bien exécutées avec 50 kg sur le dos?

Parce que c'est dans la précision, la rapidité, la technique, la connaissance du jeu, et le mental que l'on peut quantifier le niveau d'un joueur de StarCraft, mais pas dans la précipitation et le stress.

Je me souviens de ma première partie de StarCraft comme si c'était hier, j'avais 4 ans à la sortie du jeu, et mes grands frères se sont amusés à me le faire découvrir.

Ils m'ont laissé choisir ma race et déjà petit, je n'ai pas hésité une seule seconde, je savais que les Protoss étaient faits pour moi, ils sont la projection de mon esprit.

Une race composée de purs guerrier avec une technologie supérieure et de vraies valeurs morales.

Tout ça pour vous dire que seul je ne serai jamais allé en ligue Maître, mais mon petit Zealot-Gardien était sans cesse là pour me rappeler ce qu'était un vrai Protoss.

Un vrai Protoss n'abandonnent jamais et préfère mourir que d'agir contre ses propres valeurs.

Tant que je vivrai, les Zergs ne régneront pas en maître sur Aerie's Guard.

Je ne commettrai pas les mêmes erreurs que mes ancêtres karmiques les Protoss, je ne souffrirai pas de leur arrogance, et je ne reposerai pas sur mes lauriers de maître Protoss, car c'est en ligue maître que le jeu commence vraiment !

Ceci est un article que j'ai écris dans le cadre d'une UE de découverte à la Fac. On nous a laissé faire un sujet libre sur le thème « Chimie et Société » sachant que l'on pouvait dériver sur la Biologie, la physique, la psychologie.

J'aimerai savoir ce que vous en pensez.

Les effets des jeux vidéo sur les comportement sociaux et sur le cerveau humain

Sources :

• TED.com :  Daphne Bavelier: Your brain on video games
• Les chroniques d’Usul  (que je recommande d’ailleurs très fortement d’aller voir pour tous les néophytes qui s’intéressent aux jeux-vidéos)
• Wikipédia
• Mes camarades de chez www.aeriesguard.com
• Ma propre sagesse et connaissance de l’art vidéo-ludique .

 Influences sur le cerveau

En effet, nombreux sont les gens qui se font une mauvaise image des jeux vidéo sous prétexte que leur caractère violent, immoral, voir sexiste dans le cadre de certains joueurs est abrutissant, dénué de tout intérêt pour un Homme qui souhaite s’accomplir mentalement et spirituellement.

C’est tout faux !

Voici certains résultats des tests menés par la neuro-psychiatre Daphné Bavelier qui consistent à évaluer la différence de l’efficacité de certaines zones du cerveau entre un joueur et un être humain normal appartenant au commun des mortels.  

En effet, d’après les tests menés par Daphné Bavelier chez les joueurs de jeux d’action mettant à rude épreuve les réflexes, l’intelligence en général et la capacité de perception du joueur, les joueurs de jeux d’actions se voient bénéficier d’une efficacité supérieure à la normale dans ces parties du cerveau :

• Le lobe pariétal (permet de diriger l’attention)
• Le lobe frontal (permet de maintenir l’attention)
• Cortex cingulaire antérieur (permet de contrôler et de réguler l’attention)

On remarque que, d’après les nombreux tests qui consistaient à demander au joueur d’identifier des balles qui changeaient de couleur dans un cercle, de lire un texte en petits caractères ou de repérer des objets dans l’espace, les joueurs ont définitivement :

• Une meilleure perception générale.
• Un talent pour le multitasking.
• Un meilleur repère dans l’espace.
• Voire une meilleure attention.

A mon humble avis les arts martiaux, et les sports en général (sauf la pêche) produisent le même effet en plus de l’amélioration du potentiel physique. On remarquera tout de même que certains jeux vidéo sur Wii ou sur Kinect visent même à améliorer le potentiel physique du joueur à la manière d’un bon vieux sport conventionnel.

Qui sait ? Peut être que votre enfant une fois arrivé à la maternelle alors que tous les autres appliqueront leurs paluches pleine de peinture sur des feuilles de papier, le vôtre qui aura suffisamment joué aux jeux vidéo achèvera sa thèse sur « Le rayonnement spirituel et intellectuel de Victor Hugo au sein de la franc-maçonnerie au regard de son attirance pour le caodaïsme ».

Pour finir sur ce chapitre je dirais que, comme toute chose, aucun excès n’est bon et « trop » de jeux vidéo pourrait entraîner les effets inverses de ceux désirés. Le cerveau, comme le muscle a besoin de se reposer après l’effort pour surcompenser les dégâts d’un entraînement.

Influences sur les émotions et les comportements sociaux

Pour commencer faisons le point sur la violence dans les jeux que les médias se sont fait un malin plaisir à stigmatiser grâce à des arguments fallacieux appuyés sur des faits divers qui sont eux, bien réels. Cf : Les nombreuses malheureuses histoires où des enfants en bas âge (composés de 90% de joueurs) se sont malencontreusement entretués avec des armes ne peut que renforcer le mauvais œil que portent les adultes sur l’influence des jeux vidéo vis-à-vis de leur progéniture. Cependant si l'on isole les quelques enfants morts à la plus grande tristesse des parents incompétents qui ont laissé traîner des outils dangereux à la portée de ceux-ci, par rapports aux quelques milliards présents sur Terre on remarque bien vite que les « malchanceux » appartiennent à une très petite minorité et que la plupart du temps un être humain normalement constitué est capable de faire la différence entre l’univers fictif et réel. Et si les gens ont si peur que leurs enfants reproduisent les comportements des adultes alors que l’on m’explique pourquoi le célèbre jeu de bagarre ultra-sanglant mais complétement dépourvu de sérieux intitulé «  Mortal Kombat  » a été interdit en Autriche alors que la série des jeux de guerre « Call of Duty » qui s’apparente plus à un documentaire sur la triste réalité du monde, voir des massacres orchestrés par des terroristes fictifs circule librement dans le monde entier.

Les jeux vidéo ne rendent pas violent !

Pas plus que la télé (on notera toutefois que trop de télé rend idiot) ou les arts-martiaux (on notera également que la plupart des pratiquants d’arts martiaux sont en réalité plus calmes et posés que les fonctionnaires offusqués par la grisaille quotidienne).

J’ai moi-même à l’âge de 10 ans tué plus de monde dans mes jeux vidéo que les deux dictateurs moustachus tristement célèbres de la seconde guerre mondiale et pourtant je n’ai presque rien d’un tueur psychopathe. Tandis que Jojo ne jouait pas aux jeux vidéo.

De plus, dire que le jeu vidéo est violent serait prendre l’exception pour la règle, c’est un peu comme si je vous disais que les films rendent pervers parce que j’étais sur Canal + à minuit. Il existe des jeux vidéo de stratégie, d’action, d’aventure, de course, de plateformes et d’arcade qui possèdent tous un scénario, des franchises musicales, et des prouesses graphiques différentes ce qui ne fait que prouver que l’on ne peut pas se contenter d’une généralité en parlant de jeu vidéo, pas plus qu’en parlant d’un film, d’une musique etc… Je tiens à souligner qu’il existe aussi des jeux pseudo-éducatifs, mais le budget et les efforts mis à leur disposition par les développeurs sont tellement faibles que ces jeux ne sont généralement pas plus intéressants que les émissions de télé-réalité sur TF1. J’ai quand même de bons souvenirs d’ Adibou et d’autres jeux indépendants quand j’étais gosse.

On remarquera également que, à la manière de la musique, du cinéma, du sport, des activités artistiques en général, du sexe et de l’alcool, le jeu vidéo est un moyen d’évasion à part entière et permet au joueur de réaliser à travers l’interface sur l’écran ses rêves les plus fous. Si j’avais un enfant (ce qui n’est heureusement pas le cas), je serai plus fier de le voir développer son potentiel intellectuel sur StarCraft que renifler de la farine, parce que se distraire c’est essentiel pour échapper à la folie. Mais attention, comme je l’ai souligné dans le chapitre précédent, trop d’excès mène à la dépendance et à l’aliénation du pauvre joueur allergique aux clartés d’une belle journée de printemps parce qu’il reste cloitré dans sa maison et ne se lève de sa chaise pour déplacer son corps meurtri et douloureux uniquement pour aller faire pipi.

N'oublions pas que les jeux vidéo sont avant tout des jeux, qui étant enfant ne s'est pas amusé avec des épées en mousse ou des pistolets en plastique en train de tuer des créatures imaginaires ?

Le jeu permet en effet de reproduire certaines situations réelles ou pas provoquant ainsi des flux d’émotions chez le joueur et par conséquent de grosses surcharges d’adrénaline, une hormone de la famille des catécholamines que le corps sécrète en réponse à un stress ; qu’il s’agisse de tristesse dans un jeu triste, de joie, de peur ( Amnesia The Dark Descent est un jeu d’horreur que j’affectionne particulièrement car il a été inspiré des romans du célèbre écrivain fantastique H.P Lovecraft ), voir de colère. Le joueur pourra ainsi s’identifier au personnage à la manière d’un film ou d’un livre et plonger dans un univers fictif exaltant.

Dans notre société actuelle l’e-sport se fait de plus en plus present particulièrement en Corée du Sud qui est le berceau de ce mouvement de sport électronique où certaines écoles ont même été construites dans le but d’apprendre aux enfants à jouer à StarCraft comme de vrais professionnels. Les joueurs sont tout aussi surpayés que les footballeurs et sortent également avec des top-modèles.

D’après des faits d’actualité récents, le mouvement « jeux vidéo » commencent à apparaître en Afrique, et certaines très grandes firmes du jeux vidéo (notamment la grande société canadienne d’Ubisoft) se déplacent au Maroc.

Conclusion

Si après avoir pris conscience des nombreux effets positifs (et négatifs) des jeux vidéo sur l’équilibre mental biochimique et social d’un individu vous décidez malgré tout de ne pas vous ouvrir au 10ème art (personne n’est parfait moi le premier) sachez que mon jeune esprit d’étudiant bien encore trop jeune pour avoir acquis la maturité d’un Homme accompli est malgré tout certain que le monde évolue et que dans un futur très proche, le jeu vidéo sera élevé au même rang que la littérature et l’art cinématographique pour être ainsi intégré dans notre système éducatif pour le plaisir et l’épanouissement de tous. Ce phénomène commence déjà en Corée du Sud et aux Etats Unis.

Ça fait longtemps que vous l'attendiez, eh bien le voilà, un article sur comment s'est déroulé mon séjour au Campus Univers Cascade, l'attente de toute une adolescence.

Il y a eu du bon, du mauvais, et au final une sacrée expérience.

Le Campus Univers Cascade est le seul  centre de formation à la cascade physique en France (en Europe ?) encadré par des cascadeurs professionnels .

Le campus en lui-même se trouve dans la petite ville de Bias près de Toulouse.

Dans cet article je présenterai donc le campus dans son ensemble et mes ressentis personnels.

Introduction

Le CUC propose une formation, ou des stages destinés aux adultes désirant devenir cascadeurs/cascadeuses, ou souhaitant tout simplement découvrir le métier.

Le campus est encadré par une dizaine de coachs tels que des cascadeurs professionnels, mais aussi des maîtres d'armes, des techniciens des forces spéciales, des spécialistes du parkour etc...

Ce qui tombe bien étant donné que l'une des plus grandes qualités d'un cascadeur est la polyvalence, voici donc toutes les activités que propose le CUC:

• Acrobatie
• Catch
• Chorégraphies de combat
• Chutes de hauteur
• Parkour
• Escrime scénique
• Chutes d'escaliers 
• Chutes (en général)
• Techniques des forces spéciales (maniement d'armes à feu etc...)
• Câblage
• Torche humaine

Et pour mener toutes ces activités à bien, le campus a à sa disposition une salle d'armes, 2 dojos, une salle de gym, un gymnase, beaucoup beaucoup beaucoup de matériel, mais aussi un jacuzzi, une piscine, et un sauna pour se relaxer le soir après les entraînements.

Malheureusement je ne vous présenterai que les coachs et les disciplines qui ont été miens pendant ces 12 jours de stage, car à partir de maintenant je vous parlerai du CUC à la manière du journal de bord que j'ai préparé.

Jour 0 : Rencontre avec les cascadeurs

Ça faisait maintenant plus d'un mois que j'avais (que mes parents ont) payé les 1520€ qui m'ont permis de faire ces 12 jours de stage. Lorsque je me suis rendu à la gare d'Agen, je m'attendais évidement à rencontrer des types avec une morphologie plutôt impressionnante, mais à ma grande surprise tous les cascadeurs stagiaires avaient l'air de gens "normaux".

Tout de suite la bonne ambiance se faisait ressentir, j'avais enfin trouvé des gens qui partageaient les mêmes centres d'intérêts que moi, et qui ne me trouvaient pas fou.

Après les présentations, nous avions été accueilli par des petits gâteaux, et une télévision... Quelle ironie connaissant les souffrances qui nous été attribuées par la suite. J'ai d'ailleurs tout de suite remarqué que de nombreux stagiaires et coachs fumaient et mangeaient mal  ressemblant ainsi plus à des cow-boys que à des sportifs de haut-niveau.

Le soir nous nous réunîmes dans une même salle pour écouter le message de bienvenu de nos coachs principaux :

_ Lucas Dollfus  :   Fondateur du CUC

_ Sébastien Labie : (qui n'était pas avec nous le premier jour)   : Responsable pédagogique, coach référent, et cascadeur professionnel depuis bientôt 20 ans.

Filmographie : Banlieue 13; L'ennemi publique n°1; Largo Winch; La Horde; et beaucoup d'autres...

Il double Jean Reno dans la plupart de ses films et est le cobaye de nombreux tests de sécurité pour des combinaisons de pilotes. C'est sans doute la personne la plus passionnée par son métier que je connaisse.

_ Jérôme Gaspard  : Responsable pédagogique, coach référent, et cascadeur professionnel depuis bientôt 20 ans.

Filmographie : Le Pacte des loups; Banlieue 13; Largo Winch; Arsène Lupin; et beaucoup d'autres...

sa chaîne youtube

_ Frédéric Dessain : Cascadeur professionnel depuis bientôt 20 ans, et spécialiste en acrobatie, combat scénique et comédie.

Filmographie : Taken 1 et 2; From Paris with love; Banlieue 13; Le boulet; et beaucoup d'autres...

sa chaîne youtube

Lors de la réunion, Jérôme Gaspard nous annonça tout de suite la couleur du séjour, que ça allait être dur, et que cascadeur est un métier difficile. Sur les 40 stagiaires venus de France et d'Allemagne pour cette session d'Octobre-Novembre 2012, seulement 3-4 allaient un jour  devenir cascadeurs professionnels.

Et c'est sur un speech du directeur sur l'esprit du campus basé sur la sécurité, la polyvalence, la ponctualité et le respect que s'acheva cette première journée.

Petite note amusante, le Campus se trouve juste à côté d'un cimetière. Après avoir parlé de DBZ avec mes nouveaux copains et mangé le repas du soir qui était dégueulasse (je reparlerai de la nourriture plus tard) je gagnai ma chambre et mon lit tout aussi peu confortables.

Cette nuit j'avais fait un cauchemar, celui d'être arrivé en retard à 7h45 au départ vers les salles d'entrainement.

Jour 1 : Premier jour d'entrainement

Après s'être levé à 6h30 (ouïe) à cause d'un partenaire de chambre qui prenait ses douches le matin, nous sommes allé prendre notre premier petit-dèj au campus. On avait le choix entre du lait, du café, du thé, des chocapics à l'huile de palme, des fruits, et du jus de fruit rien de bien terrible. 

Et puis nous avons embarqué dans les différentes navettes pour aller au gymnase.

Après un échauffement extrêmement éprouvant dirigé par une vétérane du campus (je ne plaisante pas, cet échauffement constituait à lui seul mon programme personnel de cardio pour 1 semaine), on nous a fait subir des tests pour tester notre condition physique, nos talents en acrobatie, et notre connaissance en l'art du combat.

Malgré le fait que j'étais le plus jeune du campus durant cette session, j'eus de très bons scores partout notamment en condition physique et en acrobatie, cependant j'étais quand même frustré de voir des gens réaliser avec une facilité déconcertante des prouesses que j'avais mis plusieurs longues années à réaliser.

Le niveau est effectivement très élevé là-bas, mais à ma grande surprise je m'en sortais plutôt bien grâce à ma puissante volonté de devenir un cascadeur talentueux.

Après ces 4 heures de test , nous sommes retournés au campus pour manger le repas de midi. J'en avais déjà parlé plus haut mais la nourriture était ma seule grosse déception du campus, elle était dégueulasse et me rappelait la cantine du lycée, à savoir que lorsque j'étais au lycée je préférais manger des sandwiches dehors à -18C° que de manger cette horreur. Ce détail est pour moi important dans la mesure où tout bon cascadeur se doit de pousser toutes ses capacités physiques et mentales à leur extrême limite. Comment donner le meilleur de soi-même si l'un des 3 besoins physiologiques de notre corps (à savoir respirer, dormir, se nourrir) n'est pas respecté ? J'ai d'ailleurs très vite remarqué que notre coach adoré Sébastien Labie ne mangeait jamais avec nous pour cette raison-là.

Après avoir mangé nous sommes retourné dans les navettes pour un nouvel entraînement. Étant nouveau au campus je fus casé dans le premier groupe avec les débutants (j'avais espéré un peu plus quand même !), et c'est cet après-midi que j'eus mon premier vrai cours avec Frédéric Dessain à savoir un cours d'acrobatie.

Ainsi donc pendant encore 4 heures nous avions travaillé les bases à savoir la roulade, la roue, les flips, les saltos avant, chinois ainsi que quelques notions de parkour et de chutes.

Inutile de dire qu'à la fin de cette journée de 8 heures de sport tout mon corps était victime de crampes, et de courbatures en tout genre. Moi d'habitude légèrement insomniaque j'avais bien dormi cette nuit-ci.

Jours 2-5 : Toujours et encore s'entraîner

Les journées de 8 heures d'entrainement s'enchaînèrent ne laissant pas le temps à notre esprit de penser à autre chose que la cascade. Les réveils étaient difficiles, les entraînements éprouvants, mais nous nous y attendions tous, nous étions tous suffisamment passionnés pour tenir le coup. De plus les coachs étaient vraiment très sympas et marrants à mon goût, ils partageaient avec nous des dizaines d'années d'expérience dans le métier de cascadeur et répondaient à toutes nos questions.

Nous apprîmes comment sauter avec des flingues à la Max Payne, chuter de plusieurs mètres de haut, se déplacer de la manière la plus ergonomique et efficace en parkour, désarmer son adversaire, etc...

Tous les jours j'apprenais quelque chose de nouveau. On a même un jour appris comment simuler un coup de pied dans les couilles réaliste sans faire mal à qui que ce soit, malheureusement cette expérience a mal tourné pour un stagiaire qui nous a simulé une crise de douleur avec un réalisme sans pareil. Pendant les cours de combats scéniques les rares femmes inscrites au Campus se révélaient d'ailleurs beaucoup plus agressives que les hommes.

Bref, la formation était vraiment complète de ce côté-là.

Le soir après les entraînements, les plus fatigués dormaient, mais on pouvait aussi regarder la télé, aller dans le jacuzzi ou dans la piscine (en hiver), et les plus obstinés continuaient de s'entraîner. Je me suis d'ailleurs retrouvé avec Jérôme Gaspard et pleins d'autres stagiaires à visionner "Malcom in the middle" à la télé. (trololol)

Le 5ème jour (jour avant le week-end) tous les groupes étaient de nouveau réunis pour s'entraîner en commun, et encore une fois, nous avions fait à l'échauffement tout mon programme de cardio de 1 semaine en 1 heure, mais je tenais le coup, j'étais de toute façon tellement motivé que je donnais toujours le meilleur de moi-même voir plus.

Cette lorsque cette dernière journée d'entrainement  s'acheva certains retournèrent au Campus, d'autres allèrent manger au McDo ce qui choqua le José Bové qui est en moi.

Tard le soir nous étions à nouveau tous convoqué par les coachs pour un petit speech. Certains étaient apparemment déçus par une légère baisse de niveau.

Jours 6-7 : Un repos bien mérité

Ça y est, pendant 2 jours on pouvait enfin se réveiller le matin sans la crainte de devoir dépasser ses limites. Notre corps et notre esprit pouvaient enfin récupérer de ces terribles épreuves. On s'est donc amusé, on a regardé la télé, on s'est reposé, certains d'entre nous dont moi avions continué à nous entraîner de manière "soft" dans les dojos.

Pendant une journée des ostéopathes se sont occupés de nous (il s'avérait d'ailleurs que beaucoup d'entre nous avaient quelques petits problèmes). Un soir nous avons aussi assisté au spectacle d'un coach faisant une torche humaine complète , ce qui était vraiment impressionnant. Bref on s'amusait bien entre stagiaires.

Jours 8-11 : Les derniers jours au CUC

Pendant cette période nous avions repris les journées de 8 heures d'entraînement, mais cette fois le maître d'arme Morgan Guénard  était venu nous donner des cours d'escrime, et Frédéric Dessain convertit son cours d'acrobatie en cours de comédie. Les journées étaient un peu moins difficiles.

Le 11ème jour, après un nouvel échauffement carabiné dirigé par la même cascadeuse, nous étions chacun libre de réaliser une chorégraphie finale avec des personnes de notre choix. Tout s'est bien passé, nous n'avions eu qu'un seul blessé au final (lèvre éclatée).

N'ayant pas eu envi de manger à la cantine du Campus le soir, je décidai de partir un peu plus tôt. C'est donc après avoir salué tous mes anciens compagnons, mes coachs, et répondu un questionnaire sur ce qui m'a plu et déplu que s'acheva mon séjour au CUC, Lucas le directeur me fit d'ailleurs le plus beau compliment que quelqu'un aurait pu me faire jusqu'à ce jour, celui de me dire "Tu as l'esprit d'un cascadeur".

Conclusion

Malgré la malbouffe, et les pratiques sportives un peu traumatisantes, le Campus était pour moi parfait, pour la première fois de ma vie je me sentais vraiment sur ma planète, entouré de gens avec qui je partageait les mêmes passions et folies.

L'expérience que j'ai partagée avec les cascadeurs professionnels a pour moi une valeur inestimable, mes coachs me manquent encore aujourd'hui.

"Est-ce que tu comptes revenir au Campus ?"

Bien évidemment, une fois que j'aurai ma licence de math-informatique et que la qualité de la nourriture se sera améliorée, je compte bien m'inscrire au Campus pour une session longue de 2 ans.

Et pour finir une petite photo de votre modérateur d'Aeriesguard.

Si vous trouvez cet article incomplet, faites le moi savoir, il n'est pas impossible que j'ai oublié de raconter beaucoup de choses. Je compléterai donc cet article au fur et à mesure.

Merci à tous d'avoir lu mon article.

Adorant voyager, et avide d'aventure, c'est en 2012 que je décidai de partir en voyage pendant 5 semaines au Burkina Faso avec mon professeur de biologie et géologie de terminale, un des pays les plus pauvres du monde pour faire de l'humanitaire, mais surtout pour mon expérience personnelle. 

Je vais donc vous parler ici de l'intensité de cette entreprise, de mes ressentis personnels, et du projet auquel j'ai participé en général.

Here we go.

Première étape : arrivée à Ougadougou.

Installation dans la capitale

Ça y est. Nous sommes enfin arrivés après plusieurs longues heures d'avions, nous avons enfin atteint la capitale. Ma première impression est très simple... Il fait CHAUUUUUD !

Bref, nous arrivons à la douane afin de présenter nos passeports. La rigueur des normes pour rentrer dans le pays m'arracha un petit rictus, quelqu'un avec réussi à entrer dans le pays devant mes yeux sans passeport et carnet de vaccination sous prétexte qu'il avait ''oublié'' le sien, epic win.

Pour l'instant rien de bien extraordinaire à part la chaleur, les innombrables affiches publicitaires pour les opérateurs téléphoniques locaux, ou le trafic routier comparable à celui de Strasbourg le jour de l'an, l'odeur du ''super'' (oui, les burkinabés utilisent du ''super'' pour leurs véhicules) était d'ailleurs très désagréable. Mais les premiers chocs émotionnels et chocs en général ne vont pas tarder à se faire ressentir au sein du groupe.

Arrivés à nos appartement, tous pensions que nous allons nous éclater ici, les gens sont souriants, nous avons été confrontés à pas mal de situations cocasses. Nous avons eu raison, parce que ce voyage était en effet magnifique, un peu long à mon goût mais une expérience incontournable malgré tout.

Première mission, s'acclimater 

Si la chaleur avait été la seule difficulté du voyage, je n'y serai pas allé par risque de m'ennuyer. Heureusement (et malheureusement), plusieurs pathologies et moustiques étaient au rendez-vous pour nous accompagner ainsi qu'un bon nombre d'autres choses que je décrirai dans le reste de l'article, notamment en ce qui concerne les coutumes locales.

Par conséquent, nous passèrent nous premiers jours au Burkina Faso à faire du tourisme dans la capitale pour s'habituer au pays. Nous visitâmes plusieurs endroits intéressants.

Le marché:

Au Burkina Faso, les personnes les plus aisées vivent du commerce, et profitent de la naïveté des touristes pour leur grappiller de l'argent, mais peut on vraiment leur en vouloir ? C'est de notre faute si on est bête, de plus ils font ça pour nourrir leur horde d'enfants. Tout ce que vous achetez se négocie, se discute. C'est même très mal vu de ne pas négocier un prix là-bas ! Tous les coups sont permis, culpabiliser l'adversaire, baisser la qualité de sa marchandise etc... On y prend vite goût et c'est très marrant ! Là-bas, j'ai acheté un magnifique sabre touareg fait main avec lame en acier (de récupération sans doute, il est très difficile de faire des alliages précis de fer et de carbone à la main) et manche en cuir de chameau, mais pas sans imperfections à environ 20 000 CFA (monnaie locale) ce qui représente un peu plus que 30€ alors qu'au début le marchant me l'avait proposé à 45 000 CFA !

Le marché à Ouagadougou fait plusieurs kilomètres carrés, il est absolument immense, des marchants d'épices, des charlatants aux vendeurs de produits de toilette, nous n'avons échappé à rien (même pas le rayon viande avariée qui retournait l'estomac des plus fragiles des membres du groupe).

L'ambassade

Le 14 Juillet nous étions allés à l'ambassade pour faire la fête (youpi j'adore danser), à ce moment j'ai remarqué plusieurs choses: Les noirs adorent faire la fête et s'éclater, encore plus que nous, ils dansent aussi merveilleusement bien, et les bières locales sont absolument excellentes. 

Ce voyage s'annonce vraiment très bien.

2ème étape : arrivée au petit village D'Imasgo

Nos premiers jours à Imasgo :

Nous voila acclimatés et fin prêt à affronter le gros du voyage, l'objectif de ce voyage; apporter des fournitures scolaires aux écoles, donner des cours, et aider de jeunes filles mariées de force. Après plusieurs heures de bus non pas sans péripéties amusantes, (un petit désembourbage etc...) nous atteignîmes enfin l'objet de notre quête, le village d'Imasgo ! A ma grande surprise, tout le village était réuni à ses portes et nous attendait déjà avec impatience.

Tout de suite, ils se mirent à danser, à faire la fête, de nombreux spectacles et un sketche comique (qu'ils interprétèrent dans leur dialecte, le ''moré'' donc au final on a rien compris, par contre les autres avaient l'air de bien s'amuser). Bref ils étaient extrêmement heureux de notre arrivée, ce fut une scène impressionnante à voir, mais surtout à vivre. Ces gens vivaient au sens propre d'amour et d'eau fraîche. Ils nous avaient fait comprendre que malgré le fait qu'ils n'avaient rien mangé de la journée, notre simple présence les avait rassasié. Incroyable !

Nous intégrâmes ensuite nos appartements...

Nos logions dans deux maisons (une pour les filles, une autre pour les garçon sous ordre de mon professeur de bio-géo) que nous avait légué les deux familles les plus aisées du village. A ce moment, l'appartement à Ougadougou qui nous semblait être limite d'un point de vue confort, était maintenant à nos yeux du grand luxe comparé à ce qui nous attendait dans cette maison. Pas de lumière, pas d'électricité, rarement de l'eau (non potable) et des essaims de moustiques et de parasites en tout genre pas possible, de plus les matelas sur lesquels nous dormions étaient peu confortables, mais la fatigue du voyage ne nous empêcha pas de s'endormir. Cependant le cuisinier du village qui s'occupa de notre alimentation était à mon goût vraiment très doué !

Le lendemain, les cours commençaient déjà, nous voila en train de donner des cours pour préparer des burkinabés à anticiper leur année scolaire pendant deux semaines ! Nous étions amenés près des salles de classe en pick-up (les voyages en pick-up étaient d'ailleurs très fun, j'ai toujours rêvé de ces passages dans les jeux-vidéos où il nous fallait éviter un bon nombre d'obstacles sur le toit d'un train ou d'une voiture), par conséquent, j'était souvent le seul con debout sur le toit de la pick-up à tenter des trucs dangereux (quel inconscient je suis).

Arrivés près des salles de cours, nous nous présentâmes pour ensuite leur donner une première leçon (je m'occupais d'enseigner les mathématiques dans une classe de secondes). Les élèves étaient souvent plus âgés que moi-même mais étaient très calmes, attentifs, intéressés, mais extrêmement timides, peu d'entre eux osaient aller au tableau pour résoudre les exercices, ce fut une étape difficile que de leur inspirer confiance à tous, c'était également difficile de s'adapter à leur niveau parce que certains étaient très doués alors que d'autres ne comprenaient rien. Il semblait que leurs anciens professeurs étaient violents avec eux et les frappait...

Pendant les récrés nous organisions des évènements sportifs (foot, ballon prisonnier, sprint, relais), entre les élèves et les professeurs, les élèves couraient pieds-nus sur des cailloux pointus et étaient désavantagés, mais n'étaient pas pour autant sans ressource, je réussi néanmoins à arriver premier dans un challenge de sprint organisé entre les élèves de seconde, première et terminale. En ce qui concerne les matchs de foot, d'habitude j'aime pas le foot mais il faut dire que là, c'est pourquoi plus... Spartiate, contrairement à la télé où le joueur pleure s'il a trébuché sur le ballon, ici les burkinabés ont beau mordre la poussière suite à une chute digne des plus grand cascadeurs d'Hollywood, ils se relèveront le sourire aux lèvres sans broncher, c'est une qualité que j'admire particulièrement chez ces gens, par contre je suis nul en foot.

C'est aussi à ce moment-là que les premières maladies plus ou moins graves infectèrent certains membres de notre groupe. Deux personnes souffraient d'une grosse insolation couplée avec une tourista, tandis que 70% du reste du groupe souffrait de diarrhées, de vertiges etc... Moi même à partir de la seconde semaine j'ai attrapé une otite externe (alors que je tombe pratiquement jamais malade), absolument insupportable, je pouvais essayer de toutes mes forces de lutter contre cette douleur abominable, de me calmer, rien à faire la vie me mettait au tapis, c'était juste horrible, comme si vous ne pouviez plus utiliser votre tête, votre intelligence, comme si votre machoire et votre gorge étaient prises de crampes et que quelqu'un s'amusait à vous percer l'oreille d'une épingle à tricoter toutes les 5 secondes. Mon professeur fit de son mieux pour me soigner mais rien n'y fait, il m'emmena donc à l'hôpital de Koudougou, l'hôpital le plus proche pour voir un spécialiste.

Visite chez le spécialiste :

Arrivé à l'hôpital, la présence de toutes ces personnes titubantes et défigurées ne passaient pas devant mes yeux sans heurter ma sensibilité, quant l'heure de ma consultation fut arrivée, un médecin très grand et musclé se trouva devant moi et me serra la main avec le sourire (ce sourire que l'on retrouve tout le temps chez tous ces burkinabés me manque beaucoup décidément...), il me posa quelques questions classiques sur ce que je faisait au Burkina et sur mon oreille, me demanda où et comment j'avais mal puis soudain... Il déposa son doigt sur mon oreille, et je reculai de trois mètres ! Le simple fait qu'il ait déposé son doigt sur mon oreille m'était insupportable. Puis pour mon bien, il me choppa un bout d'oreille avec une main, puis le bout diamétralement opposé avec l'autre et tira comme une brute pour observer le fond de mon oreille. Pensant être un pro du self-contrôle, j'ai rapidement réalisé que ce talent était très limité car je dus me concentrer de toutes mes forces pour ne  pas crier. Finalement il me prescrit quelques antibiotiques et anti-inflammatoires, j'était abattu. 

Pris nous reprîmes nos activités respectives jusqu'à la fin du premier séjour à Imasgo que nous avions fêté dans un bar, où nous avions dansé et bu de la bière.

3ème étape : Séjour à Nazinga

Après l'humanitaire, le tourisme ! Hélas tous ne purent en profiter parce que, le sous-directeur de mon ancien lycée qui nous avait accompagné attrapé une grosse gastro entérite, tandis que l'un de mes camarades attrapa le paludisme ! Ce même camarade que j'admirais pour ses qualités sportives, pour sa détermination et son courage était là complètement détruit par ses 40° de fièvre, les crampes qu'il avait dans tout son corps, et ses vomissements. Je ne l'avais jamais vu comme ça même dans les pires moments, c'était assez choquant, il titubait, délirait, et tirait une tête de mort-vivant, j'évitais même de le regarder car j'avais l'impression de faire du voyeurisme. Heureusement pour lui nous étions allé voir un médecin qui lui prescrit un traitement adéquat avec lequel il fut remis sur pied en 2-3 jours.

La 3ème étape de notre voyage était le parc naturel de Nazinga, un parc tellement immense que nous ne pouvions pas en voir les limites même sur le sommet d'une colline. Avant tout, nos guides et nos professeurs nous parlèrent du comportement à avoir en fonction des différentes situations pour la sécurité du groupe, hélas, c'est à ce moment que moi et mes potes commirent les pires boulettes.

Il faut savoir que nous logions dans des huttes à côté de mares, et qu'il y avait des serpents, des scorpions, énormément de moustiques (enculés de moustiques !), des éléphants, des hyènes, des babouins, et toutes sorte d'animaux dangereux. Je fis (non-intentionnellement) toutes les conneries à ne pas faire.

Le soir du premier jour au parc, moi et mes deux potos avec qui je partageais ma hutte sommes allés boire une bière dans le resto du parc, quand nous sommes revenus bourrés, nous avions croisés mon professeur de bio-géo, je lui ai souhaité bonne, il me répliqua avec le sourire ''Bonne nuit mais ça ne va pas être marrant pour vous !'', ça m'a pris 3 bonnes secondes pour comprendre le sens de cette phrase jusqu'au moment où je vis notre hutte la porte grande ouverte et la lumière allumée ! (C'était d'ailleurs la seule lueur visible à 500 mètres à la ronde ce soir-là). Je n'ai pas besoin de vous dire que les moustiques étaient très contents ce jour-là.

Le deuxième jour, lorsque nous parcourions ce dangereux parc sur le toit d'une 4x4 avides de photos, (d'ailleurs on a croisé un burkinabé qui se promenait tranquillement à vélo dans le parc... wtf ?!) j'ai repéré de drôles de fruits qui ressemblaient fort à des kiwis dans les arbres, tout heureux et niais je décidai d'en chopper un et compris, mais trop tard qu'il s'agissait de fourmilières, mais des GROOOOSSES FOURMIS, encore une fois le voyage s'avéra être douloureux parce que les paisibles voyageurs qui se trouvaient derrière moi hurlaient même s'il n'avait qu'une seule de ces fourmis qui leur pinçait le bras, tandis que moi j'en avais une vingtaine sous ma chemise. Heureusement que le guide était là pour mettre fin à mes souffrances, en choppant chacune de ces fourmis à mains nues une par une pour les balancer du 4x4. Bref, on a bien rigolé.

4ème étape : Encore un peu de tourisme

Après avoir vu des éléphants et pique-niqué à côté d'une charogne, nous partîmes à la conquête des sites touristiques alentours, en allant à Bobo aux différents villages animistes etc... Mais mon endroit préféré était incontestablement Banfora !

Banfora était le seul lieu touristique là-bas où il y avait du relief, mais mes professeurs m'interdisaient encore une fois de faire des trucs trop dangereux, adorant escalader, j'étais un peu frustré, mais notre sécurité était plus importante que tout.

Etape 5 : Retour à Imasgo

Sans doute l'étape la plus pénible, après 4 semaines nous commencions à avoir le mal du pays, mais nous passâmes la dernière semaine à animer des centres-aérés pour de jeunes africains. Malgré leurs visages angéliques, ce sont de véritables sales gosses ! Ils volent, violentent leurs camarades, rigolent quand quelqu'un se casse la gueule, mais c'est aussi pour ça qu'ils sont si adorables <3

Encore une fois, deux des membres de notre groupe attrapèrent le paludisme et un de mes confrère qui s'était blessé avait failli attraper une septicémie !

Nous sommes également allé dans un village à proximité pour déposer la première brique de l'école que nous avons financé grâce à l'argent des gens qui ont bien voulu cotiser pour ce projet. En remerciement, ils nous ont donné un bouc que nous avons mangé, et des œufs (ce fut à peu près le même présent que nous offrirent tous les villages dans lesquels nous avions apporté des fournitures scolaires), cadeau un peu difficile à accepter dans la mesure où tous les habitants de ces villages souffrent de la famine, mais les cadeaux là-bas ne se refusent pas !

Etape 6 : Coming back home

C'est après les pleurs, et les adieux déchirants qui nous séparèrent de ces Hommes si accueillants et généreux qui nous avaient accompagné pendant cinq semaines et deux jours. Mais personnellement j'étais assez content de rentrer car je commençais à m'ennuyer, j'avais obtenu ce que je voulais, une des plus belles expériences que puisse faire l'Homme moderne dans un pays développé.

Quand nous rentrâmes à Paris, la différence de mentalité se fit tout de suite sentir. Les gens sont déprimés, pressés, impolis, et bousculent tout le monde, quel triste spectacle. Heureusement que mes parents m'attendaient avec impatience à l'aéroport de Strasbourg où je pus enfin rentrer chez moi pour leur raconter mon périple. (Et reprendre mes mauvaises habitudes).

Il y a tellement de choses à raconter que j'ai probablement survolé certains passages importants, je n'ai pas parlé des orpailleurs que nous avons rencontré et de leurs conditions de travail épouvantables, de Ouaga 2000 qui contient tous les bâtiments présidentiels du pays, et de plein d'autres choses. Je compléterai donc cet article en fonction de vos suggestions.

Réponses à vos questions:

C'est ici que je répondrai à vos question si vous en avez, allez y !

Christophe Carrio est un personnage de Mortal Kombat artiste et sportif de haut-niveau ayant obtenu 5 fois de titre de champion du monde de karaté artistique.

Mais comme il est intelligent, il est aussi un personnage de Mortal Kombat un coach mental et physique, chroniqueur dans des journaux sportifs, coach nutritionnel, formateur et consultant dans des grandes entreprises.

De plus tellement il est fort, il a rédigé de nombreux livre (que je trouve très intéressant) traitant de comment faire une fatality en real life l'entretient d'un corps sans douleur, de la musculation et de comment progresser dans certains domaines particuliers, mais aussi de la nutrition, du stress etc... Pour ma part je recommande grandement ''Musculation athlétique'' qui parle de la méthode d'entrainement peut être qui possède selon le meilleur ratio ''Performances/Entretient du corps et longévité'' et de ''Un corps sans douleur'' ou quelles sont les bonnes habitudes à prendre pour pouvoir encore péter la forme à 267 ans; d'ou sa devise ''Train hard... But train smart''.

Sinon, il est français, aussi (youhouuu viva la France).

Passons à sa bibliographie.

_Echauffement Gainage et Pliométrie pour tous: livre très intéressant traitant de 2 méthodes de musculation pas très connues que sont le gainage (méthode très efficace pour éviter les mals de dos et adopter une meilleure posture) et la pliométrie (sans doute la méthode la plus efficace pour augmenter son explosivité bien que très traumatisante pour les tendons).

_Musculation Athlétique: Cet ouvrage traite de mouvements de musculation au poids du corps, et selon moi, il s'agit de la méthode de développement physique la plus polyvalente possible: Entretient du corps, endurance, force, vitesse, puissance, souplesse, perte de poids.

_La meilleure façon de courir: Je ne l'ai pas encore lu mais à mon avis ça doit parler de la meilleure façon de courir (blague à part beaucoup de gens souffrent de problèmes de genoux tendineux pour les jeunes cons, et plutôt cartilagineux pour les vieux nazis parce qu'ils courent ''mal''.

_Sculptez vos abdos: Je ne l'ai pas lu mais comme dans ''la meilleure façon de courir'' il faut savoir que pour d'abrutis (moi en premier) s'entrainent mal et obtiennent des résultats contre-productifs.

_Savoir s'étirer: Pareillement, notre ami Christophe Carrio nous enseigne l'art de ne pas se blesser à l'entrainement.

_CTS Cardio Training System: Je ne l'ai pas lu non plus mais ici Christophe Carrio nous apprend à prendre soin d'un organe bien malmené dans notre société actuelle par le stress, (une entreprise bien connue qui commence par France et qui se termine par com), la cigarette, l'alcool, la drogue, la chicha, Justin Bieber etc...

_Musculation haute densité: Je l'ai pas lu et je ne sais pas vraiment de quoi il parle.

_ Mortal Kombat: Le ninjatueurdelamort (oui je sais que je suis pas drôle avec mes blagues sur Mortal Kombat, d'ailleurs je vous autorise à contacter Dieu ou Kasabien pour vous refiler mon compte facebook pour que vous puissiez m'insulter.)

_Etc...

Merci d'avoir lu mon article même si je sais que ça n'intéressera personne ici sauf Sevilla qui veut se sculpter un corps d'athlète pour attirer les gonzesses.

Il est agile, jeune, et beau, dans son pantalon de sport. Rapide, courageux, et vantard sous ses lunettes de soleil. Souple, toujours de bonne humeur, et bagarreur derrière ses bandelettes protégeant ses poignets d'acier. Il a 29 ans, laissez place à la plus grande star Hollywoodienne des arts martiaux, faites honneur à un des plus grands challenger du tournoi inter-galactique ''Mortal Kombat'', Jonathan Carlton, plus connu sous le nom de Johnny Cage !

Tout d'abord pour ceux qui se le demandent, c'est de ce guerrier dont les lunettes de soleil tiennent mieux aux oreilles que sa propre tête à son coup dont est tiré mon image de profil.

Et pourquoi je vais faire une biographie à son sujet ? Tout simplement car c'est mon personnage fictif préféré héhé.

De son look charismatique à son caractère absolument fascinant, tout en ce personnage semble me procurer la force spirituelle nécessaire à devenir le futur cascadeur que je rêve d'être plus tard. A cela s'ajoute que ce personnage est tiré du jeu vidéo qui m'a procuré le plus grand nombre d'émotions depuis le magnifique jour de ma naissance. Mortal Kombat .

Et pour vous prouver à quel point mes propos bien que ridicules/amusants sont sincères, et viennent du plus profond de mon âme, voici une photo de moi en cosplay de Johnny Cage.

Avant d'attaquer le mental de ce personnage de fiction, intéressons nous premièrement à sa fabuleuse histoire.

L'histoire de Johnny Cage

Johnny Cage (Jonathan Carlton donc) est une star du cinéma Hollywoodien âgée de 29 ans. Hélas, la critique et le public pensent que son célèbre Shadow Kick et sa Force Ball sont l'objet de trucages et d'effets spéciaux, mais il n'est est rien, il s'agit du fait qu'il a été entrainé par les plus grands maîtres du monde qui lui a donné cette puissance surhumaine et ces pouvoirs hallucinants. Ainsi donc, pour prouver le contraire à ses fans, Johnny Cage va participer au tournoi du Mortal Kombat, et défendre le royaume Terre aux côtés de Raiden, Liu Kang, et Sonya Blade., contre les forces de l'Outworld. Une fois le premier tournoi terminé (Liu Kang ayant vaincu Shang Tsung), il rentrera à Hollywood pour tourner le film ''Mortal Kombat'' dans lequel il sera le héros à la place de Liu Kang. (Epic win)

Par ailleurs, Johnny doit son existence au fait que Jean Claude Van Damme a fait la plus grande erreur de sa vie en refusant le rôle de notre amazing Johnny Cage. Notre cher cascadeur est donc inspiré du personnage de Frank Dux dans le film Bloodsport joué par Jean Claude Van Damme, de ses coups, jusqu'à son costume. Voyez plutôt.

Jean Claude Van Damme ''Nutpunch'' dans Bloodsport

Johnny Cage ''Nutpunch'' dans Mortal Kombat

(Les musiques ne sont pas tirées des films)

En passant, ce coup en particulier a tellement marqué les esprits que un jeune homme a décidé d'en faire une chanson, que je trouve émouvante d'ailleurs.

En résumé, le fait que Johnny Cage soit tiré du jeu le plus violent du monde, et inspiré de la star de cinéma la plus aware du monde, il ne pouvait pas laisser les esprits indifférents. Et il marqua tout de suite à ses débuts en 1992 beaucoup de personnes dont moi (même si je n'étais encore qu'un spermatozoïde). Bref, Johnny Cage défonce tout.

Le second Mortal Kombat se passe à peu près pareil, cependant cette fois c'est Liu Kang qui va affronter Shao Kahn, le grand méchant de l'Outworld après une centaine de combats entre nos héros bien aimés de Mortal Kombat ou il y aura pleins d'os brisés, d'organes arrachés à des poitrines vivantes, et des litres de sang écoulés de corps encore titubants à gros coups de poings, de lames, et de pieds.

Non, non j'exagère pas !

En ce qui concerne l'histoire de Mortal Kombat par la suite, Johnny Cage meurt, puis ressuscite, puis meurt, puis ressuscite (un peu comme tous les personnages de l'histoire), puis les tournois se suivent, et Shao Kahn se fait toujours botter les fesses, les gentils gagnent tout le temps sauf bien sûr dans Mortal Kombat Conquest ne l'oubliez pas !

Arrêtons nous là avec la fabuleuse histoire de Johnny Cage. Et intéressons nous à ce qu'il y a au plus profond de ce personnage.

Le look de Johnny Cage

On ne le répétera jamais assez, si Johnny Cage poutre avec autant de perfection du ninja, c'est parce qu'il est tellement awesome. Ainsi donc Johnny Cage est reconnaissable dans tous les Mortal Kombat grâce à:

_Ses lunettes de soleil qu'il porte en permanence.

_Ses muscles d'haltérophile sous stéroïdes.

_C'est tout...

Cependant Johnny Cage peut aussi porter dans mk9 ou dans d'autres Mortal Kombat:

_Des bandelettes autour de ses avant-bras qui ne font pas sans nous rappeler les pratiquants de boxe-thaïlandaise.

_Un tatouage ''Johnny'' sur son torse.

_Un tatouage de dragon sur son dos.

_Un pantalon Jogging.

_Des chevillères.

_Un ninjaku.

_Une ceinture avec marqué dessus ''Cage''.

_Un costard.

_Une cravate défaite.

On peut dire que son apparence physique fait de lui un important représentant de la classe Américaine pure et dure.

PS: Surtout ne jamais abîmer ses lunettes de soleil. Sinon, il vous ne manquera pas de vous rappeler ceci avant de commencer à vous exploser la gueule. (cf. Johnny Cage vs Goro '' Mortal Kombat lefilm ''

(Those were five hundred dollar sunglasses asshole.)

Le mental du personnage

Mortal Kombat se résume principalement à de masturbation pure et dure de l'esprit, les nombreux personnages de ce jeu représentent donc tous un esprit différent. Que ça soit le sage Raiden qui se bat pour la liberté du royaume Terre, le terrible Scorpion perpétuellement obsédé par la vengeance, le brutal Stryker, un policier qui ne vit que pour régler l'ordre de la manière forte, Kratos le guerrier Spartiate qui a été kidnappé à God of War 3 . Johnny Cage est un acteur vantard dont seul l'orgueil fait défaut, car en effet, son ego absolument inébranlable fait de lui sa plus grande force, qu'il doive se battre contre un méga cyber-ninja de la mort ou contre un Dieu des enfers, il se contentera de dire ''I make this look easy'' (Avec moi ça à l'air facile) à son adversaire en gardant le sourire et le calme . Et c'est cette assurance mes amis, qu'il nous faut prendre en exemple. C'est cette assurance qui à permis à Johnny Cage de draguer l'inapprochable Sonya, de décapiter un Cybord d'un uppercut, de survivre la nuque fracturée, et le crâne brisé, de mouvoir avec fluidité malgré les genoux et la poitrine explosés. (Bon j'exagère un peu, Mortal Kombat c'est pas vraiment la réalité non-plus hein !).

Bref, Johnny Cage est donc un personnage orgueilleux, sur de lui, audacieux, vantard, et matérialiste. (Étant représentant de la classe américaine c'est normal, c'est pas comme s'il était représentant de la philosophie grecque qui elle se base dans la mesure et le contrôle de soi hein !)

Pour finir sur ce point, voici les citations préférées de notre héros:

_I make this look easy. (traduit plus haut)

_You got caged. (Sans doute pour faire honneur à son nom et à son rôle de justicier d'Hollywood)

Les coups spéciaux de Johnny Cage

Johnny Cage, comme tous les personnages de Mortal Kombat possède ses propres coups spéciaux.

_ Le shadow kick: Coup de pied hyper-rapide porté au torse, ça ressemble à peu près à ça.

(J'ai honte)

_ L'eclipse kick: une version plus puissante du Shadow Kick.

_ La force ball: Une boule d'énergie tirée en cloche.

_ Le flip kick: Johnny Cage frappe son ennemi à la tête avec un coup de pied et le fait voler tout en faisant un salto arrière.

_ Le nut punch: Le fameux ''Grand écart + uppercut dans les boules (ou dans autre chose si c'est un représentante de la gente féminine). Mais je suis pas là pour faire de l'humour car Mortal Kombat est un sujet sérieux !

_ Shadow uppercut: Johnny saute en l'air et balance un uppercut à son adversaire avec son coude.

Note: Quand Johnny Cage exécute un super coup spécial comme l'eclipse kick ou un ultimate nut breaker, il se moquera de son adversaire ou hurlera son nom en signe de victoire.

Je rappelle que l'on est dans Mortal kombat, ce qui signifie que j'ai également le droit et le devoir de vous parler des fatality, qui je le rappelle sont des coups purement sadiques que l'on exécute en fin de combat pour tuer son adversaire dans la plus impitoyable violence, de ce fabuleux acteur (J'espère qu'il fait pas ça en vrai dans ses films).

Alors plutôt une courte vidéo qu'une longue liste. (En bonus vous allez même avoir la musique principale du personnage, une pure musique de winner je vous le dis).

Il faudra quand même un jour qu'on m'explique comment il fait pour arracher le torse à son adversaire sans lui décoller les pieds du sol.

Voici le trailer qui annonça la venue de Johnny Cage dans Mortal Kombat 9 que j'avais déjà posté dans un de mes précédents articles. (très jouissif je trouve)

Si mes explications c'est de la merde, voici une vidéo expliquant toute l'histoire de Mortal Kombat en 3 minutes, mais c'est en anglais hein !

Et voici des grands fans de Johnny dans le monde.

C'était un peu près tout, merci d'avoir lu mon test sur ce personnage qui occupe une place si importante dans mon cœur, et en bonus, voici un ''metal cover'' du theme principal du personnage ''Prepare yourself''.

Merci à tous ! Je vous aime !

Moi et des amis nous nous sommes bien décidés à faire dans le montage vidéo (à titre exclusivement ludique). Comme mes copains plus ou moins éloignés semblent apprécier nos œuvres, je prends le risque de voir ce que ça va donner avec le grand publique. Je suis prêt à subir les attaques écrites des utilisateurs de ce qui sera le futur: ''Refuge des critiqueurs''.

Soyez sévères soyez impitoyables, mais soyez justes.

Voici ma chaine youtube .

Qui parmi vous ne vous êtes jamais demandé comment Jacki Chan pouvait faire ceci ou bien comment David Belle pouvait faire cela ?

Et bien, ils ont tous suivi le un entrainement rigoureux et progressif avant d'être apte à réaliser toutes sortes d'acrobaties possibles afin de devenir un bon cascadeur, métier qui est ma passion, dont je vais vous parler.

Un Cascadeur c'est quoi ?

Par définition, un cascadeur est une personne qui est sensée remplacer l'acteur pendant une scène dangereuse.

D'après wikipédia il existe 3 sortes de cascades principales :

• La cascade physique, celle qui nous intéressera le plus durant cet article
• La cascade mécanique (automobile et tous les autres « Vroum vroum »)
• La cascade équestre (à cheval)
• Et il existerait encore éventuellement :
  • La cascade aquatique, qui pour moi se rapproche de la cascade physique.
  • La cascade aérienne (avions etc...)

Attention , le métier de cascadeur n'est pas à confondre avec casse-cou ou Jackass, car cascadeur est un métier qui demande d'avoir la tête sur les épaules !

Pourquoi devenir cascadeur ?

Pour ma part, cascadeur permet de rentrer dans le corps des héros qui ont bercés notre enfance, ou qui ont impressionnés notre vie d'adulte tel que lui et  lui .

Cascadeur est un aboutissement de soi : Savoir de quoi on est capable, jusqu'où on peut aller.

Vos compétences de cascadeur vous permettrons également de vous la péter grave et attirer toutes les filles ! (J'ai moi même fait un exemple dans cette vidéo ).

OUUAAAH ! Ça à l'air trop bien ! Comment... Mais comment devient on que l'on devient cascadeur ?

Pour devenir cascadeur il faut...

NON !

Pour être cascadeur il faut déjà  vraiment le vouloir ! Car cascadeur est un métier à  risques ! Ou l'on peut mourir électrocuté, brulé, noyé, et on peut se briser en mille morceaux en ratant sa cascade. Cascadeur est un métier qui requiert donc une bonne condition physique , et une agilité spidermanesque . J'y reviendrai plus tard.

Pour devenir cascadeur, ou pour être embauché en temps que cascadeur (car on est avant tout cascadeur dans l'âme) il existe de bien nombreux moyens, mais qui ont tous autant de chance de réussir que de trouver un homme asiatique dans une vidéo de boules. Je citerai donc les 2 principales.

• Proposer sa candidature pour une entreprise (comme Disneyland) ce qui va sans doute être mon cas.
• Se faire remarquer avec des vidéos sur le net (extrêmement rare).

Au fait... Un cascadeur, ça gagne bien sa vie ? Et c'est si difficile que ça ?

Ça dépend des pays, en France il y a 200 à 300 cascadeurs professionnels, et seulement une vingtaine gagnent bien leur vie... On compte environ 560 euros bruts pour une journée de tournage au cinéma.

Maintenant que j'ai commencé à parler des pays, ceux où l'on peut le plus facilement devenir et être cascadeur sont :

• L' Allemagne, car c'est un pays bien plus ouvert à ce genre de discipline.
• Les États Unis, Hollywood tout ça... Les cascadeurs sont généralement bien reconnus aux U.S.A.

Y a t 'il un entrainement particulier ? Des disciplines particulières à exercer ?

En ce qui concerne les disciplines, ça tournera autour de tous les sports acrobatiques ou de rue qui se sont bien fait connaître grâce à Damien Walters . Bon, là, c'est déjà du très très très haut niveau.

Différentes disciplines qui aident à la cascade physique en général :

• La gymnastique.
• Le parkour .
• Le freerunning, attention, ce n'est pas la même chose que le parkour ! Mais bon, je suis pas là pour faire de la polémique sur ce sujet.
• La capoeira .
• Tous les arts martiaux en général.

En ce qui concerne la préparation physique je ne ferai que citer quelques liens du site Parkour.net que je trouve fort intéressant :

• Préparation physique en général
• Augmenter sa détente
• Notions théoriques sur les régimes de musculation .

Des tutos ! Des tutos !

Pour les plus passionnés d'entre vous, sachez que... c'est dangereux ! (Certains d'entre vous rigolent peut être mais le risque est là !). Alors c'est pourquoi je vais commencer par quelques conseils :

• Échauffez vous bien ! Vos performances seront d'autant meilleures si vous avez un bon échauffement !
• Ayez un matelas pour tenter les mouvements les plus dangereux !
• Ayez une minimum de souplesse, c'est la souplesse qui réduira le plus votre nombre de blessures !
• Faites ça progressivement ! Commencez par les mouvements les plus faciles et finissez par les plus difficiles, le mieux reste que vous pratiquiez l'une de ces disciplines ci-dessus.

Et pour finir une FAQ sur les accros en général.

Et maintenant les tutoriels (j'ai pas eu le temps de faire un tutoriel moi-même).

En fait, je sais pas si je devrai vraiment faire cela, parce que même pour les mouvements les plus basiques (salto arrière ou avant) il faut la condition physique et la technique pour.

Alors sachiez ce que vous faites quand vous tenterez ces mouvement, comme je le disais précédemment, le meilleur moyen de commencer et de faire l'une de ces disciplines (de préférence la gymnastique).

• Le salto avant
• Le salto arrière
• Le costal
• Le wallflip .

Et pour finir, quelques liens.

• Parkour.net
• Nopacnone
• Trickstutorials .

Je complèterai si besoin est.
Merci d'avoir lu mon article.
Enjoy.
Je vous embrasse.

When I was a child... I was a jediiii.

EDIT: Une interview de mon cascadeur préféré, Cyrill Raffaelli .

http://www.dailymotion.com/video/x2sifu_itv-cyril-raffaelli-partie-1_shortfilms

Et ma vidéo d'acrobaties à la dune du pilat.

http://www.dailymotion.com/video/xifs55_premier-montage-tricking_sport