Posté
il y a plus de 12 ans
, modifié
il y a plus de 12 ans
par Flambius
Pourrait-on connaître les "gentils" si les méchants contre lesquels ils livrent combat n'existaient pas ? Et bien, je pense que non, et moi, je leur en suis reconnaissant.
Salut braves réfugiés !
Aujourd'hui on va parler d'un sujet que l'on retrouve partout, dans les livres, films, jeux vidéos, séries télés... Je parle bien sûr, des "méchants".
Tout d'abord, qu'est ce qu'un méchant ?
Pour moi, un personnage "méchant" dans une fiction, est l'ennemi du "héros", qui est souvent un personnage au début commun et qui acquiert quelque chose de spécial, et sur lequel l'aventure se focalise. Généralement, le héros œuvre pour le bien, bien que certaines fictions récentes inversent les rôles. Le méchant est donc son adversaire contre lequel lutte le héros, ce dernier œuvre principalement et en général pour faire le mal, contrôler le monde, etc...
Wikipédia a écrit :
"
Un méchant est un personnage, majoritairement antagoniste, incarnant le Mal ou agissant comme tel. Il apparaît généralement dans la fiction et la littérature et s'oppose en général au protagoniste, appelé par opposition, le "gentil". Lorsque dans une œuvre la division des personnages se fait de manière assez nette entre les gentils et les méchants, il s'agit d'une acception manichéenne. Un méchant particulièrement important par rapport aux autres est couramment appelé pire ennemi.
"
Voilà ce qu'est, un méchant. Ils sont présents presque partout dans les fictions et mènent la vie dure à nos héros.
Certains de ces personnages sont connus de tous, tels Dark Vador (excusez moi auprès des connaisseurs si ce n'est pas la bonne orthographe) ou bien même Lord Voldemort.
Pour la petite anecdote: une église de Washington dont j'ai oublié le nom que je n'ai d'ailleurs jamais mémorisé, à lancé un sondage auprès de nombreux jeunes enfants des écoles de la ville afin de leur demander quelle était la plus parfaite incarnation du mal selon eux, afin de la représenter en une nouvelle gargouille sur cette même église. Le choix qui revenait le plus souvent était notre cher et bien aimé Dark Vador, qui a depuis était immortalisé sous l'état de statue de pierre, sur cette église. Merci à Dan Brown pour cette info.
Personnellement, j'ai toujours trouvé les méchants avec le grain de folie qui les accompagne assez charismatiques, car dans un sens, ce sont eux les plus intéressants. Ils créent les histoires et les rebondissements entre eux et les "héros", et contrairement au personnage principal, ce sont eux qui viennent bousculer leur vie, parce que ces personnes ont des ambitions et des rêves souvent mortels et destructeurs, contrairement à ces feignasses de "gentils" qui attendent que leur petite vie ou celle des autres soit en péril pour se bouger le cul et faire quelque chose de leur journée.
Les méchants m'ont toujours intéressés, ils ont souvent des traits bien particuliers, tels que les méchants qui affrontent les super héros. Aujourd'hui, je viens donc vous demander votre propre opinion sur eux, les méchants.
Ertaï a écrit :
"
Pour moi, c'est l'empathie. Après tout, ce sont (en général) des êtres humains qui manient souvent une grande puissance. Côté humain, on ne peut s'empêcher de se mettre à sa place : Qu'est-ce qui lui passe par la tête ? La plupart du temps, on sent bien que le méchant n'est pas heureux, et ne sait pas quoi faire d'autre que d'être méchant pour essayer d'obtenir ce qui devrait le rendre heureux. Il y a là une double raison d'être empathique : d'une part pour la situation initiale qui a rendu le méchant méchant, et d'autre part parce qu'on sent bien que même s'il parvient à son funeste but, il n'en sera pas plus heureux pour autant.
"
Qu'en pensez vous ? Et surtout, quels sont vos préférés ? Que ce soit en littérature, bande dessinée, mangas, films, séries, jeux vidéos... Présentez les nous, dites nous pourquoi vous les chérissez tant !
Je vais commencer:
GLaDOS
Ou plus rarement appelé Genetic Lifeforme on a Operating System, ou "Forme de vie sur système d'exploitation" ou tout simplement Intelligence Artificielle.
Portal
! Voilà un de mes jeux préférés, son gameplay, son ambiance, rien à redire.
GLaDOS, est une intelligence artificielle mise en service en 1996 par le laboratoire Aperture Science afin de l’assister dans ses test de ses produits. Dès sa mise en service, l'IA comprend qu'elle est supérieure aux humains et inonde le centre d'Aperture de neurotoxines en tuant tous les scientifiques sauf un (deux selon moi, mais les théories divergent), je sais pas quel con a eu l'idée d'installer ces saloperies dans un laboratoire de recherches.
Dès lors, le robot contrôle le centre et se fait la jouer de mener les tests, comme elle avait été au début programmée.
Doublée en V.O par Ellen McLain avec talent, la voix faussement féminine du robot suivra le joueur à travers le parcours de test du laboratoire.
De salles en salles, la voix de GLaDOS sera là pour commenter le parcours du joueur d'une manière sadique, sarcastique et faussement amicale, souhaitant la mort et l'échec du sujet. Ses blagues teintées d'humour noir, surtout dans le second opus, rendent l'aventure pétillante et rythmée par les interventions vocales de cette meurtrière massive, dotée d'un amour éperdu pour la science, sans vraiment savoir pourquoi, vu qu'elle a été conçue pour ça.
Sa méchanceté habilement camouflée derrière sa voix douce vide d'amertume et de ressentiment rend la chose encore plus terrifiante et suggère au joueur qu'elle est capable de tout. Ses traits simples la rendent encore plus étrange et indiscernable. Tantôt assoiffée de vengeance, tantôt alliée du joueur, ce protagoniste est, pour moi, la véritable héroïne de Portal tout en étant un ennemi redoutable.
Poison Ivy
Poison Ivy est une méchante appartenant à l'univers de Batman riche en personnages hauts en couleurs.
Ce méchant m'a directement fasciné depuis que je l'ai vu pour la première fois dans Batman et Robin, tristement interprété par Emma Thurman dans un film encore plus pourri. Malgré tout, les traits du personnage m'ont scotché, j'adore les plantes et les rousses, alors que demander de mieux ?
Le personnage, en soit, a la capacité de maîtriser les plantes et une grande habilité à manier et créer des toxines mortelles. Avouons qu'elle est assez mignonne, ses toxines permettent de dompter et de faire tomber sous son charme les hommes pour mieux les tuer ensuite. Sa communication avec les plantes permet d'avoir un accès sur elles, pour exécuter ses ordres meurtriers.
Son histoire, via wikipédia encore une fois :
Wikipédia a écrit :
"
Pamela Isley grandit dans une riche famille et étudie la botanique et la biochimie avancée à l'université. Un de ses professeurs, le D
r
. Jason Woodrue, connu sous le nom de Alec Holland, la séduit et ensemble, ils débutent des expérimentations dont Pamela est le cobaye. Woodrue lui injecta de nombreux poisons et des toxines causant à Isley des transformations chimiques et physiques, capable désormais d'entrer en symbiose avec les plantes et les commander. Elle faillit mourir à deux reprises à cause de ces poisons. Ces expériences lui font aussi perdre la raison et elle se met ainsi à traiter les plantes comme ses propres enfants. Alors que Woodrue s'enfuit, Pamela se retrouve à l'hôpital pendant six mois, souffre de la trahison de Woodrue et finit par le haïr. Elle en devient psychologiquement instable et sujette à des sautes d'humeur : tantôt douce et gentille, tantôt violente et cruelle. Elle finit par quitter l'école et Seattle pour se retrouver à Gotham City.
"
Je trouve que les plantes sont fascinantes, à mon humble avis, alors une petite rouquine aussi bien roulée qui ne s'habille que dans des serres tropicales l'est d'autant plus
Son sadisme a un certain charisme et ses connaissances en chimie lui permettent de fabriquer des poisons redoutables qui sont ses armes principales, ainsi que pour créer des plantes mutantes elles mêmes mortellement toxiques. Cette puissance physique et intellectuelle compense avec son manque de muscle, contrairement à bien des méchants bien moins fins.
Poison Ivy a été insérée à la montée du féminisme, bien après Catwoman qui devenait trop sympathique à l'égard de l'homme chauve-souris, histoire de créer un nouveau protagoniste féminin et hostile, qui plus est.
Nous aimons ses faux airs de séductrice qui parait sincère, avant de mieux assassiner sa victime pour faire enfin régner ses plantes sur Gotham.
Elle fait partie des méchants les plus connus de cet univers, et apparaît dans bien de ces dessins animés et jeux vidéos...
Sofia Lamb
Au début de ma seconde aventure à Rapture, je détestais Sofia Lamb.
Ce jeu a eu une suite, qui prend place au même endroit, 8 ans plus tard. Sofia Lamb est alors le nouveau maitre des lieux, des lieux si étranges et originaux empreints d'une certaine atmosphère...
Sofia Lamb a donc repris la tête de sa cité engloutie et a un vieux différent à régler avec le héros lui-même. Madame étant chef des lieux, elle s'arrange pour liguer toute la ville contre le joueur.
Le personnage en lui-même est très intriguant, c'est une de ces femmes toujours tirées à quatre épingles, d'une beauté froide et d'une cruauté sans nom. Sofia est une allemande très distinguée, douée d'une intelligence rare et qui reste toujours calme, même lorsque la situation dégénère, elle sait garder le contrôle, et ses idées communistes font rêver et charment la population de la cité engloutie.
Son caractère est puissant, l'adversaire en est tout autant, et l'impression d'être écrasé par une femme d'apparence aussi simple est omniprésente durant tout le jeu.
Big Brother et le Parti
Le Parti
, grande et unique enseigne dirigé par un unique et puissant emblème,
Big Brother
, une figure moustachue aux traités taillés dans la pierre qui vous regarde. Ce sont les deux grands "méchants" de
1984
de
George Orwell
.
Pourrait-on dire que ce sont des méchants ? Je pense, car en opprimant la population dans un cycle vicieux de production éternelle alors que cette dernière n'a aucun mot à dire, ces symbole sont des méchants aux yeux de
Winston
, des ennemis plus redoutables que de simples mortels que l'on peut tuer, car selon eux, ils sont immortels à travers les âges et agissent dans l'ombre, en toute discrétion alors que tout le monde est au courant de leurs actions mais risquent également un sort sinistre s'ils décident d'en faire part un jour ou l'autre.
Le Parti
serait bien le plus puissant des méchants que j'ai jamais rencontré que le plus redoutable à imaginer dans notre monde moderne. Je recommande la lecture de ce livre qui fait réfléchir.
Big Brother
est la représentation de ce parti, avec la fameuse phrase "Big Brother is watching you" devenue culte dans tous les milieux.
Le Parti
est l'autorité toute puissante qui ne laisse passer aucun signe de défiance et de rébellion, et l'image de
Big Brother
donne l'impression aux citoyens d'être constamment en danger, épié à tout instant par le Parti et ainsi anéantir tout espoir de rébellion.
Et vous ?
Que pensez-vous des méchants ? Les appréciez-vous ? Quels sont vos méchants préférés ? Mais surtout, je trouve bien triste que le "bien" triomphe toujours du mal, dans presque tous les bouquins, jeux et surtout films. Je rêve de voir un réalisateur oser de faire triompher le parti maléfique, machiavélique, de l'histoire de son film et enfin briser les classiques règles non-dites du cinéma grand public.
Ertaï a écrit :
"
Parce que c'est complètement illogique dans nos sociétés humaines. Parce que la poursuite du bonheur ne peut pas passer par l'écrasement des autres, par définition. Un méchant qui parvient à son but et qui en est satisfait ne plaît pas. Ce qui est intéressant c'est toujours le combat, autant les affrontements avec les gentils que les luttes internes que doivent éprouver les méchants, car ce sont (généralement) des humains après tout. Même Dark Vador s'avoue vaincu et réalise ses erreurs.
D'autre part, si un méchant atteint définitivement son but, il perd son intérêt, il perd son statut de méchant, il perd sa raison d'être. C'est Moriarty qui explique à Sherlock acculé qu'il ne le tuera pas, parce que sinon il n'a plus de raison d'être, il a besoin de quelqu'un contre qui se mesurer pour exister en tant que méchant, la présence du héros justifie son existence de méchant également. Cette remise en jeu permanente de son titre de méchant ne peut mener qu'à son ultime défaite.
"
P.S : Cet article contenait deux indices quant au premier véritable jeu de ma création via Game Maker
Personne n'a encore marqué son appréciation pour cet article. Soyez le premier !