Le gestion des séries vidéoludiques est toujours délicate, chaque opus se doit de faire mieux que le précédente, sans trahir l'esprit original, tout en restant accessibles aux nouveaux joueurs. La série des jeux de course musclée
FlatOut
est un exemple d'une formule qui démarre sur les chapeaux de roues, passe la seconde, mais qui a fait une très spectaculaire sortie de piste. Cependant, faire le procès de cette série à cause de sa fin serait bien trop rapide, car dans le ravin où cette série s'est vautrée git une gemme vidéoludique qu'il serait bien dommage d'ignorer.
La série
FlatOut
se base sur le succès de jeux comme
Destruction Derby
, aux antipodes de la série des
Need for Speed
. Ici, pas de marques connues et surtout, les voitures tout comme les décors sont destructibles pièce par pièce. De plus, les chocs les plus violents propulseront les conducteurs hors de leur siège pour effectuer de magnifiques vols planés.
Cette mécanique de jeu fait d'ailleurs l'objet d'un pan entier des différents opus consistant à réaliser des épreuves sportives ayant toutes comme point commun la prise d'élan puis l'éjection du conducteur. Il faudra au choix réussir à l'envoyer le plus haut possible, faire tomber les 10 quilles d'un jeu de bowling géant, traverser des anneaux en feu, viser des paniers de basket...
Officiellement, la série compte 5 jeux.
FlatOut
sorti en 2004,
FlatOut 2
publié en 2006 puis
FlatOut: Ultimate Carnage
en 2007,
FlatOut: Head On
qui est la version PSP de ce dernier, et enfin
FlatOut 3: Chaos & Destruction
qui a signé la mort de la série. Toutefois, seuls deux jeux méritent vraiment qu'on en parle. L'opus original qui a lancé la série, et
FlatOut: Ultimate Carnage
qui est
FlatOut 2
amélioré sur tous les points. Je m'attarderai rapidement sur
FlatOut 3
en fin d'article en guise d'oraison funèbre pour l'enterrement de cette série.
Mais d'abord, un peu d'histoire personnelle. Hormis les jeux de gestion dont je suis un grand amateur (voire mes articles sur
la série des Settlers
,
la série des Anno
et
la série des Civilization
), j'ai un autre pêché mignon vidéoludique, les courses de voitures plus ou moins arcade. Exit
Gran Turismo
et autres jeux de Formule 1 dont le réalisme poussé à l'extrême m'ennuie. J'ai passé plusieurs heures sur
Screamer 2
; Des d
Need for Speed
, je ne retiendrai que la sous-série des
Underground
avec la possibilité de personnaliser à l'extrême son bolide fonçant à travers des rues désertes (ou pas). J'ai également beaucoup joué à
Megarace 2
, jeu de course futuriste avec des bolides armés et des cinématiques filmées. Enfin, plus récemment,
Split/Second : Velocity
a régalé mon appétit pour les courses de voiture pas trop réalistes.
De cette expérience sporadique en matière de jeux de course, j'avais retenu quelques grands principes dans la conception des dégâts aux véhicules dans les jeux de course. Soit les voitures étaient indéformables (
Screamer
,
Need for Speed
), soit on basculait dans les bolides à la Mad Max (
MegaRace
) ou le spectacle cinématographique (
Split/Second : Velocity
). Après
Destruction Derby
dans lequel la plupart des chocs ne vous laissait aucune chance de passer la ligne d'arrivée, pouvait-il y avoir un jeu proposant un vrai challenge de conduite tout en simulant avec un minimum de réalisme les dégâts subis ?
FlatOut, le contact
Cette question rhétorique trouva pour moi sa réponse lorsque je testais
FlatOut
pour la première fois. 8 bagnoles pourries lancées à 100km/h dans des chemins de terre, leurs éléments de carrosserie se déformant voire se détachant au fur et à mesure de la course, ça ne fait pas forcément rêver. J'y ai pourtant trouvé un plaisir de conduite rare. Car si les voitures sont défonçables, c'est aussi le cas de la majorité des décors à part certains éléments qu'il faudra à tout prix éviter. Car pour un peu que votre vitesse soit un peu trop élevée lors du choc, et votre alter ego est bon pour un vol plané en bonne et due forme.
- Excusez-moi, la plage ? - C'est par là
Pas de panique, la course n'est pas terminée pour vous, mais le "reset" ne pardonne pas, vous serez relancé sur la piste avec votre calandre arrachée et votre roue avant légèrement désaxée. Sans parler du pot d'échappement qui brinqueballe librement depuis que vous avez sauté cette petite colline. Plus qu'un moyen de transport, votre voiture sera également votre capital qu'il vous faudra tenter de préserver jusqu'à la fin de la course. Je vous rassure, le seuil de déstruction complète est assez haut pour ne pas avoir à craindre de froisser un peu la tôle de vos adversaires.
De ce point de vue-là, les concepteurs n'ont pas limité ce qu'il est possible de faire à vos adversaires. De la simple poussette latérale à l'arrière qui provoquera un gentil tête-à-queue (technique utilisée par les policiers américains lors des courses poursuite) à l'utilisation de vos adversaires comme rambarde de sécurité lors des virages, tout est permis, d'autant que vous pourrez être victime des mêmes ennuis que vos concurrents. De même, détruire le décor est rigolo, mais il a un coût en matière de vitesse et d'inertie, et une simple barrière en bois prise en enfilade pourra cruellement vous faire dévier de votre trajectoire jusqu'à vous retrouver en travers de la piste. Et s'il y a une chose qu'il faut éviter dans FlatOut, c'est de se retrouver en travers de la piste alors que vos concurrents déboulent à pleine vitesse.
Vous allez me dire "on peut détruire le décor, mais ça peut faire perdre, c'est nul !". Oui, sauf si ça peut aussi faire perdre les autres pilotes. Par exemple, il suffit de défoncer un échafaudage soutenant un tapis roulant surélevé pour que celui-ci s'étale en travers de la piste, gênant vos poursuivants. Et puis les nombreux pneus et plots présents sur la pistes régaleront vos pires envies destructices. Enfin, celles-ci seront récompensées à la fin de la course par un bonus pécunier, quel que soit votre place finale, en fonction des dégâts causés. Je sais, ça n'a aucun sens, mais ça marche quand même.
Cet argent additionné à celui de vos gains en course pourra être dépensé pour acheter des pièces détachées de moins en moins pourries (pièces d'occasion, puis pièces neuves bon marché, puis pièces neuves de course) afin que votre épave roulante en soit de moins en moins une. Cette approche anti-sexy à la mise à jour de votre non-bolide m'a particulièrement plue dans son aspect décalé d'autant qu'elle est rare dans un genre qui fait plutôt la part belle aux peintures métallisées et au chrome luisant.
On dirait la tire à Dédé
La campagne solo vous proposera de mettre le pied au plancher dans 5 environnements : en forêt, dans la neige, au milieu d'un chantier, en pleine ville ou enfin sur des circuits automobiles. La difficulté est progressive et vient moins des concurrents que de la puissance des différents véhicules que vous pourrez vous procurer au fur et à mesure. Car s'il est possible de récupérer d'une faute de pilotage à 60-100 km/h, ça l'est beaucoup moins à 150-200 km/h dans des terrains très accidentés. Vers la fin du jeu, il ne sera pas rare de voir des voitures voler ou bien faire d'innombrables tonneaux, quand ce ne sera pas vous qui aurez sauté sur un des nombreux débris de décors et de voiture qui joncheront la piste.
FlatOut
n'est donc pas un jeu de vitesse pour puriste. La trajectoire parfaite n'existe pas car elle consiste souvent à essayer d'éviter les débris ou les adversaires. N'étant pas adepte des chronos, cela m'a parfaitement convenu mais je préfère prévenir pour ceux qui sont plus sensibles à cet aspect.
Conclusion sur cet opus
Même s'il n'est pas extrêmement long,
FlatOut
est le genre de jeu qui se finit à 100%, parce que c'est tellement bon qu'on en redemande. La difficulté lentement croissante laissera sans doute quelques passages un peu longuet à certains pro du volant qui laisseront pendant quelques courses leurs adversaires loin derrière, jusqu'à l'accession à la dernière Coupe qui réserve un challenge qui mettra à rude épreuve vos réflexes en fonction d'un contexte de course changeant au fil des démolitions.
Enfin, pour les acharnés de la précision et de la répétition, les différentes épreuves d'éjection à travers le pare-brise procureront des heures de divertissement à martyriser des pilotes en ragdoll.
Flatout 2, l'injection
Je ne parlerai pas de cet opus cat, s'il est excellent bien que revenant sur quelques-uns des aspects les plus extrêmes de
FlatOut 1
tout en fournissant beaucoup plus de contenu, il est en fait englobé intégralement dans
FlatOut: Ultimate Carnage
, avec armes et bagages.
Flatout: Ultimate Carnage, l'explosion
Sorti un an après
FlatOut 2
,
Ultimate Carnage
reprend donc tout le contenu de
FlatOut 2
, véhicules et circuits, tout en proposant de nouveaux challenges et un lifting graphique et quelques modifications du comportement des véhicules qui deviendront logiquement incontrôlables au-delà de 200 km/h sur les pistes défoncées.
Un écran d'accueil, euh, accueillant.
Contrairement à
FlatOut
,
Ultimate Carnage
joue la carte visuelle au delà de la première catégorie de véhicules. On aura ainsi droit à des voitures neuves faites pour la course, puis enfin des bolides ultra tunés qui conviennent naturellement aux courses de rues. Rassurez-vous, toujours pas de piéton en vue, on est certes dans le registre de la tôle froissée et des conducteurs éjectés par le pare-brise, mais ça ne va pas plus loin.
Ce qui va plus loin en revanche, ce sont les graphismes. Détails des textures, reflets sur les peintures métallisées, fumée, nuages de poussières et bien évidemment étincelles seront joyeusement de la partie, tout en conservant ce qui a fait le succès de son prédécesseur, à savoir les carosseries intégralement enfonçables et amovibles en fonction de la direction et de l'obstacle rencontré. Un pont un peu trop bas ? Vous voilà avec une décapotable. Un arbre un peu trop affectueux ? Son empreinte restera dans votre calandre. Un saut un peu trop optimiste ? Voilà votre pot d'échappement qui se décroche à moitié et qui dansera la gigue jusqu'à se décrocher ou jusqu'à la fin de la course, c'est selon.
Ma voiture était jaune. Mais ça, c'était avant.
Vous visitez un peu trop le décor ? Vos roues commenceront à se désaxer. Vous envisagez un carrière de mannequin de sécurité tellement vous prenez d'obstacle ? L'un de vos roues pourrait très bien décider de vous abandonner à votre triste sort.
Mettons que vous tentiez de garder votre voiture le plus en état possible. Si
FlatOut: Ultimate Carnage
n'est pas aussi fin dans la conduite en-dessous de 100 km/h que le premier opus de la série, il va en revanche vous amener à des vitesses pouvant dépasser les 300km/h. Et à cette vitesse, n'importe quel débris mettra votre adhérence à la route à rude épreuve, tandis que vos freinages devront être savamment dosés pour ne pas repeindre le rail de sécurité de la couleur de votre voiture.
Côté modes de jeux,
FlatOut: Ultimate Carnage
rajoute au mode carrière habituel et aux cascades extra-pare-brisiennes un nouveau mode de jeu solo appelé "Carnage". Il s'agit d'une sorte de mode carrière dans laquelle chaque épreuve comporte une voiture imposée. On retrouvera l'habituel compétition de stock-car avec des bonus rigolos comme le fait d'avoir une inertie infinie, de faire double dégâts, d'obtenir 2 fois plus de points pendant un temps limité, ou encore de devenir très résistant aux chocs et enfin de remettre à neuf votre bolide qui en aura souvent besoin. Il y a également la course carnage qui impose d'obtenir un certain nombre de points dans le temps impartis. Ces points seront principalement obtenu en fracassant vos adversaires, avec des bonus pour votre position actuelle dans la course. Enfin, il y a la course contre la bombe, dans laquelle chaque checkpoint vous accordera de précieuses secondes de piste avant qu'inéluctablement, votre bolide finisse dans une gerbe de feu, les meilleurs temps étant bien évidemment récompensé.
J'ai pas le teeeemps, mon chronoooo, est ailleuuuurs
Certaines courses permettent en outre de débloquer les meilleurs véhicules qu'on peut acheter dans le mode carrière, dont le fameux Road King dont les performances moteur n'ont d'égales que son manque de tenue de route et sa fragilité.
Des regrets ?
Je peine à en trouver. Si
FlatOut
a un cachet beaucoup plus authentique et grunge,
FlatOut: Ultimate Carnage
est beaucoup plus complet et propose un challenge beaucoup plus relevé, sans même parler des tableaux des scores mondiaux (via Windows Live) et du jeu multijoueur que je n'ai pas osé tenté.
FlatOut
est un jeu de course d'arcade sympa et joli, et il le fait à mervaille. Vous noterez que je n'ai pas mis de capture d'écran de crash, tout simplement parce que ça va beaucoup trop vite pour que je puisse appuyer sur F12 au bon moment, et parce que les crashs rendent beaucoup mieux en vidéo, comme dans ces replays que l'on peut ralentir :
Mon euphorie vient d'ailleurs de s'arrêter net, car il va bien falloir que je vous parle de
FlatOut 3: Chaos & Destruction
, et ce n'est pas de gaieté de coeur.
FlatOut 3: Chaos and Destruction, l'échappement
Tout comme un pot d'échappement rouillé, le dernier opus de la série
FlatOut
est moche et il pue. Et on a bien du mal à comprendre même pourquoi il s'appelle
FlatOut
en premier lieu. Il a été développé par un autre studio que
Bugbear Entertainment
qui était à l'origine des trois premiers jeux de la série ; il a été publié par un autre éditeur qu'
Empire Interactive
qui avait assuré la production depuis le début ; enfin, il ne reprend aucun des éléments qui ont fait le succès des opus précédents.
Aaaah, mes yeux, ils foooondent !
Moche, peu maniable, et, pire que ça, sans gestion de collision correcte et encore moins de dégâts sur les voitures,
Chaos and Destruction
ne fait clairement pas honneur à ses prédécesseurs. A quoi ont pensé
Strategy First
et
Team6 Game Studios
au moment où ils ont racheté la licence "FlatOut" à un
Empire Interactive
en faillite ?
Quoi qu'il en soit, ils ont plongé la série dans une catatonie dont elle ne ressortira pas. A moins que ?
FlatOut 4: A New Hope ?
En cherchant des informations pour écrire cet article, je suis tombé par hasard sur
ce site maintenu par BugBear Entertainment
qui annonce le développement en cours d'un nouveau jeu de voitures destructibles dont la vidéo suivante montre des extraits :
Il n'y a pas plus d'informations pour le moment, mais clairement l'esprit
FlatOut
est là, même si ce jeu, s'il sort, n'en portera peut-être pas le nom pour des raisons de license. Cela montre, si besoin est, que ce n'est pas le nom qui fait la qualité, que ce soit d'un jeu vidéo ou de quoi que soit.
Edit : Conseil d'achat sur Steam
Si
FlatOut
vous tente et que vous vous avez repéré comme moi
le FlatOut Complete Pack sur Steam
, je vous déconseille formellement de l'acheter. Sur les 4 jeux vendus dans ce pack, seuls deux valent la peine d'être acheté,
FlatOut
et
FlatOut: Ultimate Carnage
, et même en les achetant séparément, ce ne sera jamais plus cher que le pack avec sa réduction.
Aka : c'est très possible, oui, j'avais l'installeur sans DRM acheté sur GOG.com, mais je ne m'en rappelle plus du tout quand même.
superdjidane : Je ne connaissais que très peu Motorstorm, mais oui, ça ressemble en effet. Après, Motorstorm va beaucoup plus loin que FlatOut, et rentre pour moi dans la catégorie des jeux plus cinématographiques que réalistes. On pourrait effectivement discuter de sa ressemblance avec Flatout: Ultimate Carnage qui est moins terre-à-terre que le premier opus de la série, mais Motorstorm reste quand même beaucoup plus grandiloquent dans son principe (faire courir différents types de véhicules) et dans ses décors (de gigantesques et improbables canyons) du peu que j'en ai vu.
Sinon, oui, UTR est né de mes deux amours vidéoludiques, le jeu de gestion et le jeu de course. Malheureusement pour un jeu de ce genre, il faut des graphismes, et mon projet était bien trop exigeant pour un graphiste non payé. D'autant qu'au même moment où je le développais, un studio allemand était lui aussi en train d'en réaliser un, et leur résultat a été bien plus convaincant que le mien
Merci de m'avoir fait découvrir ce titre, je suis loin d'être un fan des courses auto mais j'ai toujours eu un faible pour le style "Mario Kart", quelques jeux du même style étant sortie sur Amiga : Bump'N'Burn (style cartoon) et Xtrem Racing (de la vrai 3D sur un A1200 !). Cela me fait aussi pensé à Skidmarks (qui est en 3D iso).
Je me suis donc procuré Flat Out Ultimate Carnage, et au bout de quelques courses je suis conquit. Il y a un coté sympa de Trackmania mais avec le coté hilarant du stockcar.
Merci pour ce témoignage qui me fait bien plaisir, rien n'est plus agréable quand on fait partager son appréciation pour un jeu vidéo, un livre ou un film que de lire que quelqu'un a l'essayé sur cette recommandation et l'a bien aimé
J'arrive un peu tard, mais Steam a mis la franchise Flatout en mega-solde à -75% cette semaine jusqu'au 3 Juin. Mon conseil d'achat de l'article toent toujours, évitez le pack complet pour vous concentrer sur Flatout et Flatout: Ultimate Carnage dont le prix combiné est moins cher que le pack complet qui comprend l'obsolète Flatout 2 et l'inutile Flatout 3.
C'est le moment d'essayer deux super jeux à petit prix
Petit à petit j'avance sur ce jeu (je n'y joue que le vendredi soir, faut pas chercher à comprendre) J'ai terminé les 2 premières leagues et j'attaque les courses de rues. A ce stade j'ai l'impression que le jeu est complètement renouvelé, car comme indiqué dans le test, une fois que l'on achète sa bête de course et que l'on upgrade au max, on atteint des vitesses qui rendent le contrôle vraiment technique. Et en effet, le moindre débris au sol est fatal !
Et encore, je n'utilise que des voitures équipé en traction avant, pour les propulsions j'évite car il suffit que l'on reçoive une pichenette par derrière et c'est tout le bordel qui devient incontrôlable
Bref, même si ce jeu ne montre pas tout son potentiel au début, je confirme mes premières impressions
J'ai terminé la campagne solo et je me suis trouvé tous mes véhicules préférés :
- Classe derby :
Roamer
= un 4x4 lent mais très résistant idéal pour les derby
Splitter
= la seule traction qui une fois booster à des performances intéressante
- Classe course :
Nevada
= un 4x4 pour même utilisation que le Roamer
Fortune
= la seule traction à part la Insetta (mais qu'on débloque loin loin ...). Elle à une très bonne tenue et ne se laisse pas facilement mettre dans le fossé
- Classe rues :
CRT Sport
= une traction pas trop puissante très utile pour les courses délicates sur terre battue
Sunray
= une des meilleure voiture du jeu. Et également une traction. Ce bolide est malgrès tout résistant pour supporter des collisions à plus de 200 km/h !
Vous avez remarquez que je ne pilote que des tractions ou des 4x4. Les propulsions sont incontrôlables, la moindre chiquenaude vous envois dans le fossé, faut vraiment avoir un don et utiliser le turbo tel un jedi !
Du coup maintenant que je connais mieux les circuits et que je sais doser parfaitement les freins principaux et le frein à main, j'ai eu envie de refaire tout le solo. Pour cela il faut virer le fichier suivant (après avoir sauvegarder le dossier "savegame" bien entendu) :
C:\Documents and Settings\<nom utilisateur>\Local Settings\Application Data\FlatOut Ultimate Carnage\Savegame\player_????????.sav
Apparemment on peut aussi débloquer des véhicules caché comme un bus scolaire, un camion et même une voiture roquette utilisé pour les cascades, mais je n'ai pas encore trouvé comment ...
A+
Du coup cette fois cela m'a décider à backer pour Next Car Games
En fait, tu es passé à côté de la moitié du jeu si tu n'as pas débloqué le bus scolaire
A côté du mode Carrière, il y a un mode Carnage qui est un mode de challenges. Il y a différents types de challenges, des courses contre la montre, des derbys avec une voiture imposée et des courses dans lesquelles il faut faire le plus de dégât possible. Plus tu obtiens de médailles d'or, plus tu débloques de nouvelles épreuves.
Sinon je suis également un grand fan des tractions, mais dans Ultimate Carnage je me suis fait une carrière uniquement avec des 4x4. Le problème que j'avais avec les tractions était que je ne faisais pas beaucoup de dégâts, du coup je n'obtenais pas de récompenses pécuniaires ni penant ni à la fin de la course. Avec les 4x4, c'est différent, la plupart des concurrents vous doublent au début, mais dès que vous les touchez, ils partent en morceaux, cela fait plein de thunes en plus pour acheter de nouvelles voitures et améliorer celles que j'avais.
Dans l'ordre, j'ai donc conduit le Roamer, puis rapidement le Blaster XL, la Nevada, la Lentus, et le Canyon. Du coup j'ai pu m'acheter rapidement le Road King qui compense sa médiocre maniabilité par une vitesse démoniaque en ligne droite.
J'avais vu le mode carnage, mais je ne le trouve pas très intéressant, surtout pour les acrobaties ...
Un mode de jeu qui aurait pu être sympa c'est le genre "course poursuite" dans lequel une voiture "poursuivante" doit détruire une voiture "cible" qui tente de s’échapper. Dans Driver il y avait ce genre de chose
Je n'ai pas non plus apprécié les cascades, j'ai participé une ou deux fois à chaque pour augmenter mon score Carnage et débloquer de nouvelles épreuves, mais c'est tout.
Posté
il y a plus de 11 ans
, modifié
il y a plus de 11 ans
par Human Ktulu
Hello,
J'ai terminé la campagne solo mais il ne me reste que 3 ou 4 courses "bonus" (time trial) en classe rue pour débloquer les dernières caisses. Malheureusement ma Sunray n'est pas assez rapide, j'ai du investir dans une Speedevil. J'ai réussi à terminé 2 circuits mais j'en ai vraiment bavé, le maniement de ces transmissions arrière est vraiment technique. Alors oui c'est très pratique pour passer des épingles à cheveux mais la plupart du temps je galère pour juste essayer de rouler en ligne droite ...
J'ai pas encore fini d'en baver !
ps : je viens de piger que je suis obliger de jouer au mode carnage pour débloquer des caisses en mode carrière ...
Je l'ai compris très tard aussi, du coup j'ai fait tout le mode carrière en attendant que le pick-up niveau street se débloque, alors qu'il fallait effectivement passer par le mode carnage pour le débloquer.
Et oui les propulsions sont plus techniques à piloter, mais offrent de meilleures performances de manière générale