Poétique ? Planant ? Original ? Ludique ?
Endless Migration
réunit tous ces adjectifs et il reste un des meilleurs jeux auxquels j'ai joué ces dernières semaines. Après une dure journée de boulot et un temps aléatoire dans les transports en commun, vous pourrez éventuellement apprécier d'éteindre votre portable et de lancer Endless Migration avec le son à fond.
Le son ! C'est le point fort de ce jeu, car sa musique est à la fois agréable à l'oreille et en adéquation avec l'ambiance "relaxante" du jeu. Si les jeux flash ne privilégient guère l'ambiance sonore, à part peut-être les bruitages, on voit que les développeurs de celui-là ont passé un peu de temps dessus. La musique reste simple, certes, mais sans prétention. Vous pouvez éteindre les bruitages dans les options pour ne garder que la musique en pleine partie.
Le jeu en lui même vous mettra dans la peau d'un majestueux cygne qui doit traverser le monde, en planant indéfiniment. Sur votre chemin vous devrez éviter les nombreux obstacles tels qu'avions, dirigeables et ouragans, et pourrez rallier à vous d'autres cygnes ou autres oiseaux pour vous accompagner dans les cieux en un grand vol en V (de 16 oiseaux maximum). Les commandes sont très simples, car tout se joue à la souris. Plus vous jouez longtemps et avez 16 compagnons, plus vous gagnez de points. Ces points se dépensent dans le menu, dans la partie "Upgrades", qui amélioreront votre vitesse ou vous donneront des bonus comme plus d'oiseaux dans le ciel ou l'invincibilité au-dessus des océans. Vous pourrez également d'obtenir tous les Achivements, qui ne donnent aucun bonus mais sanctionnent des performances particulières, comme tenir 180 secondes sans percuter un avion ou avoir 16 cygnes blancs dans votre groupe d'oiseaux. Très relaxant, simple, poétique, c'est un petit bijou, mais reste un jeu flash, sans prétentions aucune.
Les points négatifs ? Bien qu'il soit précisément "Endless", soit "Sans fin", le jeu aurait mérité deux choses, à mon avis. Un peu plus de challenge, déjà : Personnellement, j'ai abandonné après 300 secondes de vol, au-delà desquelles je n'avais plus rien à faire d'autre que de voir le paysage défiler au-dessous de moi tout en évitant les mêmes types d'obstacles. Outre la difficulté, une fin aurait été agréable, par exemple la possibilité de pouvoir voler sans contraintes dans un ciel dégagé, avec autant d'oiseaux que l'on veut. C'est un détail, mais reste important, à mon avis. De même, les obstacles sont nombreux (Enormément d'avions différents, ouragans et tempêtes, ballons dirigeables, etc.) mais vous font les mêmes effets. Une carte plus grande n'aurait pas été non plus à dédaigner. Mais je chipote, car Endless Migration m'a apporté beaucoup de plaisir.
C'est le jeu sans prises de tête par excellence, et assez novateur, car l'on est relativement libre tout en étant dans la peau d'un oiseau - concept fort peu exploité dans le monde des jeux flash.
Je vous le recommande chaudement.
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