Titre emblématique de la fameuse série des Final Fantasy, cet opus se démarque de ses prédécesseurs par une liberté sans égale et des graphismes impressionnant pour l'époque.
L'histoire
Lorsqu’une personne meurt, son âme se décompose pour aller dans la planète. Tous les esprits qui y vivent fusionnent et servent de support à la planète pour qu’elle vive, en paix. Ces esprits qui vagabondent sur la planète sont également ce que l’on peut appeler plus communément la rivière de la vie. Cette énergie est indispensable et créée ainsi l’Homme, les arbres, les animaux … Seulement, chaque bénéfice a un prix et c’est la Shinra qui transformera le monde en un déchet vivant et pire : le détruira. En cause, les réacteurs Mako créées par la Shinra se servent de la rivière de la vie en épuisant l’énergie spirituelle qu’elle contient pour la transformer en électricité. Voyant cette catastrophe venir, le groupe Avalanche est ainsi créé pour contrer la Shinra avec pour but de détruire les réacteurs Mako afin de garder une planète saine et pure comme le cristal. Cependant, l’énergie Mako est créatrice de la Matéria, un genre de boule aux couleurs distinctes contenant le savoir des Anciens. Ainsi, chaque détenteur d’une Matéria pourra s’en servir et utiliser ses pouvoirs pour toutes sortes de fins, en bien ou en mal.
Bienvenue à Midgar !
Le Gameplay
Comme tout RPG qui se respecte, Final Fantasy VII comporte une liberté d'action et de déplacement (une fois sorti de la ville de Midgar), on se retrouve alors sur un gigantesque terrain de jeu, la carte du monde, où l'intégralité de la planète peut être parcourue. Bien sûr, il faudra avancer dans le scénario pour accéder petit à petit aux nouvelles villes et autres nouveaux continents, mais force est de constater que le sentiment de liberté est à son apogée pour l'époque ! Nous voilà effectivement leader d'une petite troupe partant à l'aventure pour changer le monde, et qui devra affronter toutes sortes de monstres pour y parvenir. Regardons un moment sur l'ingénieux système de combat de FFVII. En plus de proposer aux joueurs de customiser l'équipement de chacun des personnages (armes, armures, et accessoires que l'on pourra acheter dans différents magasins), le jeu introduit le système des matérias, sortes de petites sphères de couleurs qui confèrent à celui qui les porte des pouvoirs magiques et diverses habilités (magies d'attaque, de défense, invocations, compétences particulières, etc.). L'aspect stratégique du titre prend ainsi tout son sens, car il devient alors possible d'associer certaines matérias entre elles pour obtenir de nombreux effets dévastateurs.
L'assemblage des matérias
Les graphismes
La grosse claque que fut Final Fantasy VII à sa sortie en Europe n'était pas que de l'ordre de la jouabilité. Graphiquement, c'était du jamais vu (selon les dires de cette époque). Le jeu se basait sur un système de décors et de carte du monde en 3D, à la manière de ses successeurs sur PSOne. Les environnements sont d'une beauté à couper le souffle par leur niveau de détail et leur diversité. Effectivement, chaque coin du monde disposait alors de ses propres architectures (citons par exemple la Cité des Anciens, ou Cosmos Canyon, qui sont des merveilles pour les yeux). Dans ces décors, seuls les personnages sont représentés en trois dimensions de type Super Deformed (c'est-à-dire d'allure petite et pas très réaliste). Ces derniers s'intégraient assez bien à l'univers, bien que leur modélisation ait beaucoup vieilli aujourd'hui. Notons au passage que Final Fantasy VIII, son successeur, avait un peu changé d'orientation à ce niveau-là en proposant des personnages plus réalistes. Ce septième volet reste néanmoins le premier à offrir pas moins d'une heure de cinématiques en 3D !
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La bande son
Une remarque sur la bande-son du jeu et plus particulièrement sur sa musique composée par Nobuo Uematsu, fidèle à la série depuis ses débuts. Le maître compositeur signe ici pas moins de 85 pistes, dont certaines, de toute beauté, qui sont restées dans la mémoire de nombreux joueurs ("A One-Winged Angel", la musique mythique de Sephiroth, est certainement la plus connue de toutes).
A vous de juger !
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Pour moi, FF7 est le meilleur jeu jamais réalisé, on touche la perfection.
Je me souviens, la première fois que j'ai joué une partie, je pensais en ayant terminé Midgar que j'avais terminé le jeu (ce qui correspondait aux durées de vie normales des jeux contemporains à FF7). Alors qu'en fait, j'avais terminé une sorte de grosse introduction.
Il est clair que 14 ans plus tard, on pourrait trouver le jeu un peu moche, d'autant si on joue à la version pc ou sur une émulation playstation. Mais l'histoire ou le système de jeu est vraiment bien trouvé.
Le fait que Square réfléchisse à une transposition du jeu ff7 sur les nouvelles consoles en dit long en tout cas sur la difficulté qu'ils ont eu après ce jeu pour reproduire un jeu différent du même calibre que le 7...
Pour les graphismes, je suis un peu plus mitigé que toi, el-popoche. Même quand j'y ai joué à l'époque, je trouvais que c'était moche ces gros moignons à la place des mains. Mais il est clair que les décors étaient somptueux et les combats étaient impressionnants d'effets visuels.
Par contre, tu as passé sous silence un élément encore plus important qui fait de ce jeu une légende. Comme le dit Ivaldir, Midgar n'est qu'une introduction au jeu. J'irais même plus loin, en disant que la fin de l'histoire est une introduction au jeu. Car la grande particularité de ce jeu, c'est d'avoir ajouté des boss optionnels (les Armes) encore plus balaise que le boss de fin de l'histoire, ce qui impose de trouver les bonnes matérias, les bons monstres pour faire du levelling, etc... ce qui est à mon avis le vrai intérêt du jeu. Final Fantasy VII est un jeu exigeant qui possède plusieurs niveaux de jeu, et c'est ça aussi qui a fait son succès et qu'on retrouve moins, ou moins bien fait, ou tout simplement redondant dans les opus suivant.