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Posté
il y a plus de 15 ans
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Voici un auteur que j'ai découvert grace à mon père qui vidait ses bibliothèques croulantes sous la sf et la fantasy en tout genre.
C'est une femme du nom de Tanith Lee dont l'oeuvre que je détiens a été achevé d'imprimé en 1982. Et tirée à seulement trois milles exemplaires numérotés chez Opta, dans la catégorie Anticipation.
Pour " Le maitre de la mort", elle a obtenu le prix British Fantasy Award en 1980. Elle a également écrit un autre ouvrage du même genre "Le maitre des tempêtes".
Pour résumer l'histoire...et bien cela devient un exercice assez ardu.
Avant l'histoire, avant les personnages vous ressentez l'ambiance, cette ambiance incroyable. Peu de pures descriptions, mais surtout la sensation qu'une main invisible est sortie des pages du livres pour vous y attirer.
J'aime par dessus tout son style, ça manière de traiter ses personnages de manière si profonde et réaliste. Car avant l'histoire ou les évènements, ce sont ses personnages qui ont une importance majeure.
L'histoire en deux mots: Narasen, reine de Merh, après s'être fait maudite par un magicien dont elle a refusé les faveurs, donne son âme à Ulhumé, le maitre la mort un échange d'un service : qu'il lui donne la semence d'un homme mort afin qu'elle soit fécondé et que son beau pays ne subisse pas la malédiction du magicien.
Mais cette reine, detestée, se fait empoisonner juste après son accouchement laissant seul son enfant, receuillis par des Eshvas, et découvre le monde infèrieur. Celui de la magie, des ténèbres et des créatures aux milles légendes.
Je cite un passage.
" Sur tout le corps de l'adolescent Narasen effectua les mouvements d'un fleuve à l'aide de ses paumes. Sa chevelure rose-rouge, libérée, les encerclait d'écarlate de la même manière que le pavillon écarlate les encerclait. Ses mains glissèrent dans le lit peu profond du fleuve, entre les fiers roseaux dorés. Ses mains tracèrent le cours du fleuve, un fleuve fût-il venu là"
Seul petit défaut du livre, étant d'une autre époque, lorsqu'il a été imprimé de nombreuses erreures sont apparues, comme par exemple deux paragraphes identiques qui se suivent, ou des phrases coupées.
Par moment on s'y perd car lorsque Madame Lee se met à parler du royaume de la Mort, et des pensées des personnages, nous partons dans un monde abstrait pas si facile que ça à suivre, et encore moins lorsqu'il a des erreurs d'impressions.
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Posté
il y a plus de 15 ans
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Non je ne pense pas que se soit vraiment question de ça, mais plutôt du fait que, comme je l'ai dis précedemment, un passage de son texte prit comme ça, hors de son contexte ne peut pas être totalement compris.
Elle s'exprime beaucoup trop dans la métaphore quand vient sa narration érotique.
Mais personnellement j'ai apprécié. Ce livre est une agréable curiosité, une bonne surprise.
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