C’est ce qui m’avait frappé lors de mes premières parties. Seulement, après, j’ai acheté
Hitman: Blood Money
à vil prix et je me suis dit que ce concept était excellent.
Hitman: Blood Money
, c’est le troisième volet, le dernier sorti, genre en 2006, mais je dis ça au pif. Le prochain s’appelle
Hitman Absolution
, on nous promet monts et merveilles, et il sort bientôt mais on s’en fout parce que moi je veux parler de
Blood Money
(Entre parenthèses : je n’ai que de très vagues souvenirs de
Hitman
1 et 2, donc si ça se trouve ce que je dis du 3 s’applique au 1 et au 2. Ou pas. On s’en fout parce qu’ils sont moches).
Pour un jeu sorti en 2006, déjà, il est beau. Je sais que c’est un lieu commun de dire d’un jeu qu’il est beau de nos jours, mais l’ambiance est tellement importante dans les
Hitman
que je ne peux tout simplement pas passer dessus. Les paysages sont vraiment jolis, immersifs, et le jeu à travers sa douzaine de missions nous fera voir tout le talent des designers : au clair de lune sur le Mississippi, ou dans la neige des montagnes rocheuses, ou encore dans une hacienda ensoleillée du Mexique, on s’y croirait vraiment. Et je dis pas ça parce qu’on m’a mis un pistolet sur la tempe pour que je le dise. C’est juste beau et agréable, et, je le redis, immersif. On se croirait dans la peau du tueur, abattu par la chaleur sous son lourd costume noir ou louvoyant dans les ombres mouvantes de la nuit de Louisiane.
En fait, cette ambiance est la principale raison qui fait que j’aime rejouer à
Hitman: Blood Money
. J’y rejoue pour me replonger dans des ambiances différentes selon les missions. Vous rajoutez la soundtrack de
The Dark Knight
, et vous obtenez tout simplement le jeu le plus immersif du monde. Vraiment.
Bon après, sur le but du jeu en lui même et le gameplay, franchement ça casse pas trois pattes à un canard. Les ennemis sont stupides. Vraiment. Ou alors ils vous grillent et vous savez pas pourquoi. C’est l’un des problèmes du jeu. Mais sinon, soyons honnêtes : c’est marrant. De sortir son arme et coller une balle dans la tête d’un mec que l’on vient de croiser dans un couloir et de ranger son arme, le tout en deux secondes, et s’éloigner d’un pas vif en faisant mine de rien, c’est inoubliable. Après, il y a deux façons de jouer : la méthode dite du bœuf (que vous connaissez bien car vous avez lu mon brillant article sur Commandos), c’est à dire tirer dans le tas en avançant, ou la méthode de l’infiltration. Croyez le ou non, j’ai utilisé les deux méthodes et lorsque j’y rejoue je continue d’utiliser les deux. C’est ultime de demeurer silencieux, insoupçonné, déguisé, et de tuer sa cible avec une corde à piano. Mais c’est aussi ultime de prendre ses pistolets et d’arriver jusqu’à sa cible en ayant massacré tout le monde auparavant. Les combats sont bien faits, il y a plein d’armes, et en même temps l’infiltration est aussi possible et demeure parfois la méthode la plus facile. Donc on nous laisse le choix, et ça c’est sympa.
J’ai beaucoup aimé le système d’upgrades. Avec le fric que vous rapportent vos missions, vous pouvez acheter des silencieux pour vos armes, des lunettes de visée, des lasers, et ça c’est cool. Autre chose, les modes de difficultés. Chose rare, il y a un intérêt à finir le jeu dans des modes de difficultés différents. Pourquoi ? En mode facile, outre que vous avez beaucoup de vie et que les ennemis sont moins puissants, vous pouvez sauvegarder. En mode pro, vous ne pouvez pas sauvegarder. Et là je vous vois venir ! Bouuh, c’est nul de pas pouvoir sauvegarder ! C’est mal ! Non. D’abord, j’ai fini le jeu en facile, pour voir un peu les niveaux et les ficelles des missions. Ensuite, je l’ai fini en mode difficile. Et là, il y a du challenge (pas en mode facile, pas du tout). Mais attention, je suis un malade des sauvegardes. J’ai fait des milliers de sauvegardes sur des jeux qui n’en nécessitaient que quelques centaines. Eh bien avec
Hitman: Blood Money
, j’ai découvert un plaisir nouveau, celui de ne pas sauvegarder, d’être prudent, de payer cher ses erreurs. En même temps aucun niveau, quand on est bon et qu’on le connait, ne met plus de dix-quinze minutes à se finir (quand on le connait hein, sinon c’est une heure ou plus). Je ne vous parle pas plus du gameplay, on est pas là pour ça.
Donc ouais, une douzaine de missions, environ 10 heures de jeu, mais par contre une rejouabilité énorme : j’en suis à 30 heures de jeu et je l’ai fini (en facile et difficile) en 15 heures au total, je pense. Sauf que parfois, j’ai envie de me connecter et de faire un massacre, ou d’aller m’infiltrer, ou encore d’aller faire un cluedo.
Un cluedo ? Ben oui ! C’est simple, vous devez tuer le plus de personnes possible dans le niveau sans vous faire repérer par les gardes. Donc bien souvent, on tue quelqu’un, on attend l’attroupement autour, on chope une cible un peu à part, on fait un détour, on revient, on tente une attaque mais oups y a un garde qui passe, et ainsi de suite. Très marrant. (Je vous conseille
Flatline
ou la mission sur le Mississippi pour ce type de mode fait maison.)
Un must-have, un jeu multi-fonctions, très rejouable, très complet. Une réussite.
Originellement posté sur http://izualeyes.tumblr.com/
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