Vendu en même temps que la
Super Nintendo
, le premier F-Zero semblait surtout être une démonstration technique des capacités de la console, avec son
mode 7
et sa vitesse qui n'avait rien à envier au «
Blast Processing1
» de la MegaDrive.
Cependant, ce qui semblait être un jeu isolé devient une série avec la sortie de F-Zero X sur
Nintendo 64
en 1998. Celle-ci poursuit son cour sur
Game Boy Advance
avant d'être annoncé sur
Game Cube
.
Bien qu'étant une licence Nintendo, F-Zero GX/AX ouvre la série des jeux Nintendo développés par un studio externe, ce sera Amusement Vision, un studio de chez Sega, qui s'en chargera, choix on ne peut plus logique vu l'expérience de celui-ci en matière d'arcade.
Alors oui, bien sûr, certains ont rigolé quand il a été annoncé qu'un jeu Nintendo serait développé par Sega, l'ennemi de toujours, d'autres ont fait une attaque cardiaque, mais finalement, tous ont reconnu la qualité du travail final.
Nous parlerons ici surtout de la version Game Cube, nommée GX. Nous toucherons un mot de la version Arcade du même jeu, nommée AX, plus bas, les deux versions étant en grande partie identiques.
Après un écran affichant cote à cote les logos de Nintendo et Sega (vous confirmant au passage que vous avez prit une ride), une animation utilisant le moteur du jeu prend place et donne le ton : ça va aller vite, très vite.
Ambiance
Graphismes - You can boost now !
Si F-Zero X avait sacrifié la qualité graphique à une fluidité hors-norme pour l'époque, son descendant évite cet écueil en proposant à la fois des graphismes de bonne qualité et une fluidité de 60 frames par seconde, indispensable pour l'impression de vitesse chère à la série.
Car oui, si F-Zero X péchait par des modèles 3D faiblards et des décors absents, la version Game Cube corrige tout cela. Les véhicules sont très convenablement modélisés et texturés, les décors des différents circuits sont riches et animés et les effets graphiques sont présent, sans être envahissants cependant.
Interdiction de cligner des yeux.
Et bien entendu, malgré tout cela et les 29 autres concurrent présent en course, ça ne ralenti pas d'un poil. Jamais.
Pour ce qui est des personnages, ceux-ci gardent leurs costumes grand-guignolesques, qui est la aussi une marque de fabrique de la licence.
Et tout ça avec un pauvre PowerPC G3 et 24 Mio de RAM, les codeurs à deux pieds gauche qui n'arrivent pas à faire tourner un jeu sans Quad SLI/CrossFire bardé d'un processeur dodécacœur et des Tio de RAM, prenez-en de la graine.
Aller, reconnaissons que F-Zero GX ne fonctionne qu'en 640×480 px et qu'il a ses limites, lors des parties multijoueurs certains éléments de décors sont absents pour ne pas avoir de ralentissement.
Petit plus agréable, le jeu propose un affichage pour les écrans larges, choses peu courante à l'époque.
Musiques et sons - You go on a wrong way !
Les graphismes, c'est bien joli, mais sans musique, c'est un peu vide. Hors, là est ou le jeu à reçu quelque critiques.
Contrairement aux épisodes précédents, les musiques sont d'un style plus techno-électronique-mom-cul que ses ancêtres, ce qui ne plaira pas à tout le monde. Cependant, celles-ci collent tout de même bien à l'esprit survolté du jeu, et pour les nostalgiques, certaines sont des remix des anciennes, tel les musiques de Mute City ou Big Blue.
Pour les bruitages pas de problème, on retrouve les classiques de la série : Bang des propulseur lors d'un boost, sifflement des antigravs quand vous faites usage des gâchettes L ou R pour serrer ou déraper ou rugissement d'un adversaire vous dépassant.
Jouabilité - All right, first place !
Contrairement à d'autres jeux se voulant être « The real driving simulator » mais se résumant à une course d'auto-tamponneuse à QI d'huître morte, F-Zero demande de l'attention du doigté et parfois, même, du par cœur. Ici, les adversaires ne vous feront pas de cadeau et n'hésiteront pas à se montrer agressifs chacun à leur manière pour arriver en tête.
Pour vous défendre dans la course effrénée au podium, vous pourrez néanmoins compter sur une très bonne maniabilité, votre véhicule répondant précisément à vos ordres. Jouer finement du stick ou des gâchettes se révélera vital pour des courses comme Cosmo Terminal où la moindre sortie de piste est fatale.
Cependant, F-Zero, c'est avant tout de la vitesse, donc, première astuce, oubliez le frein, ça ne sert à rien. Ensuite, boostez dès que vous le pouvez, pensez que vos adversaires ne vous attendront pas, mais, faites attention à votre barre d'énergie, utiliser les boosters la consomme !
Chaque course comporte trois tours, chacun de ceux-ci sera différent :
Le premier tour est lent, vous commencez à l'arrêt et ne disposez pas encore de booster.
Les boosters se débloquent au second tour, généralement, vous débutez celui-ci avec une barre d'énergie pleine, sauf mauvaise conduite, conclusion, boostez comme un malade et passez sur les bandes de recharge pour vous refaire la santé (et encore plus booster)
Le dernier tous est plus lent que le second, du fait de votre consommation d'énergie précédente, mais il démarre généralement en trombe, à vous de bien gérer entre la vitesse et les dommages.
Enfin, comme dans l'épisode X, il est possible d'attaquer vos adversaires par des poussés latérales ou des attaque toupies, soit pour vous frayer un passage, soit pour les mettre hors-course. Le jeu récompensant les joueurs les plus meurtriers.
Le mode grand-prix, en haut à droite la barre d'énergie à moitiée consommée par divers boosts, en bas, le « Check » orange indique qu'un aversaire vous colle au derrière.
Pour ce qui est de la rejouabilité, le jeu propose différents modes de jeux classiques, comme les grand-prix, le contre la montre pour faire péter le meilleur chrono ou le mode entraînement. Il existe également un mode « Story » sur lequel je reviendrais juste après.
Malheureusement, le mode « Death Race » cher à
Aka Guymelef
a disparu.
Certaines actions, comme remporter un grand prix ou une mission dans le mode « Story » vous permettra d'engranger des crédits, ceux-ci peuvent être dépensés pour :
Débloquer de nouveaux véhicules, vous permettant de trouver d'autres sensations de conduite.
L'achat de « fantômes de développeurs », records enregistrés par les développeurs du jeu à qui vous pourrez mettre la pâté (ou pas, plutôt) en mode contre la montre.
L'achat de pièces détachées vous permettant de construire votre propre bolide.
L'achat de nouveaux épisodes pour le mode « Story ».
Pour prolonger le plaisir, deux championnats peuvent être débloqués : La coupe « Diamant » si vous terminez les trois championnats de base, et la coupe « AX » si vous terminez les quatre premiers.
De même, un mode de difficulté « Expert » existe pour les plus chevronnés.
Scénario - Broking down !
Le mode « Story » permet de suivre les aventures de Capitain Falcon, personnage emblématique de la série depuis la version Super Nintendo, dans divers différents avec les autres personnages du jeu. Ceci devant toujours se départager par une course sur un circuit inédit et dans des conditions particulières.
Bien entendu, ne vous attendez pas à des folies scénaristiques, mais le mode Story constitue un ajout intéressant pour les plus acharnés des joueurs, les courses n'étant pas du tout facile, il faudra connaître par cœur et montrer tous vos talents de pilote pour venir à bout des objectifs fixés.
Finish !
Avant de terminer, touchons un mot de la version arcade, dite « AX ».
À ne pas confondre avec la Citroën du même nom.
Celle-ci propose de jouer la coupe « AX » (déblocable dans la version GX) et propose des pilotes inédits par rapport à la version console. Cependant, il est possible d'échanger des données entre les deux versions si vous fournissez à la borne d'arcade votre carte-mémoire. Ceci vous permettra entre autre d'utiliser un véhicule personnalisé sur ladite borne ou d'avoir accès aux pilotes de la version AX chez soi.
Cependant, l'arcade étant mal en point, n'espérez pas trouver cette borne facilement.
Malgré des musiques qui pourraient rebuter les nostalgiques et une difficulté sans doute un peu élevé, F-Zero GX se présente comme un jeu de course rapide, nerveux et soigné. Si vous adhérez au genre arcade, il vous procureras plusieurs dizaines d'heures de plaisir, voir encore plus si vous êtes un mordu du scoring ou du 100%.
J'y ai pas mal joué il y a de cela quelques années maintenant, et bon dieu que ce jeu est bon.
Tout est vraiment excellent ! L'impression de vitesse, les graphismes très corrects et très variés (de nombreux environnement), des circuits aux designs variés, le fait que mine de rien, c'était quand même assez technique par moment pour réussir les virages de façon optimale ! Entre virer simplement avec le stick, virer en "planant" avec la gâchette droite ou gauche selon la direction, ou virer en dérapant avec les deux gâchettes + le stick pour la direction, le tout à 2000 km/h... En ajoutant à cela la gestion d'une barre de vie qui correspond aussi à la barre de boost... (gare à l'abus !)
Sinon, j'avais particulièrement bien aimé l'histoire, non pas pour son scénario, mais par les courses proposées. Les objectifs sont variés, allant de la simple course contre des adversaires classique, à une course contre la mort avec vitesse minimum imposée sous peine d'être réduit en bouillie (ce passage était loin d'être facile !). Pas de sentiment de répétition !
Bon j'ai reparlé de certains point du post, mais vraiment c'est ce qui m'a fait beaucoup aimer ce jeu. Excellent également entre amis.
lors des parties multijoueurs certains éléments de décors sont absents pour ne pas avoir de ralentissement.
"
Cela me rappel quand je jouais contre un ami qui était vraiment mauvais au jeu. Je pouvais le voir flotter dans les airs dans ma partie de l'écran parce qu'il était tellement loin derrière que la partie de la piste où il était ne s'affichait pas pour moi. Pas surprenant que le jeu n'ait pas de problème de taux de rafraichissement.
C'est vraiment l'un de mes jeux favoris sur Game Cube. Mon seul problème est qu'en multijoueur il n'y a pas la possibilité d'avoir d'IA avec soi. Cela rend les pistes très vide surtout quand on est le seul parmi ses amis à savoir comment éviter de foncer dans tout les murs.
Ce que j'ai apprécié c'est que ça vaut la peine d'être violent en essayant de détruire ses adversaires en championnat vue qu'ils ne peuvent pas gagner de point dans une course non terminé. C'est donc l'un des rare jeux de course que je connaisse où les pilotes lourd et lent ne sont pas désavantagé. Sérieusement, pourquoi tout les autres jeux de course offrent des véhicules lent et puissant si le seul moyen d'avoir l'avantage est par la vitesse et le contrôle?
Je ne sais pas exactement à quelle version de
F-Zero
j'ai joué ou quelle version j'ai vu jouer le plus. Je crois que c'était la version sur Nintendo 64, donc la version précédente je suppose.
Cependant, même si je reconnais leur qualité intrinsèque, ce ne sont définitivement pas des jeux pour moi. Trop de technique, trop de réflexes et trop de mémorisation des circuits sont requis pour pouvoir atteindre un niveau satisfaisant à
F-Zero
. L'absence de bonus d'armes et de défense comme dans
WipeOut
en font un jeu de puristes du volant, et s'il est quand même possible d'aller au contact avec les autres joueurs, cela requiert également une bonne maîtrise pour être fait correctement.
Par contre l'impression de vitesse est effectivement bluffante et bien meilleure que dans
WipeOut
que j'ai cité précédemment.