Un étage du Castel - L'Ascenseur.

Comme son nom l'indique cet étage n'est qu'une virgule, une transition entre deux étages. Lesquels? C'est bien là tout le problème: les murs de l'Ascenseur sont couverts de boutons, chacuns comportant un texte miniature en différents langages dont aucun n'a été percé, et jamais deux fois l'on ne voit apparaître le même bouton - si par hasard on se retrouvait de nouveau à prendre l'Ascenseur...

Son fonctionnement est simple cependant: appuyez sur un bouton et il vous emmènera à l'étage correspondant. Comme il est presque impossible de savoir quel est cet étage, ceux qui prennent l'Ascenseur se retrouvent souvent entraînés vers des milieux insolites, voire grotesques. Néanmoins, il peut arriver - cela est rare - que l'Ascenseur s'arrête à un autre étage que celui demandé; ces moments-là, un "bouton" - qui est une forme d'appel d'Ascenseur - qui le fait apparaître comme une "porte" vers un univers différent; c'est à dire qu'un simple passant sifflant une mélodie particulière peut se voir tomber dans une trappe qui le mène à l'Ascenseur, ne sachant pas l'avoir appelé de cette manière, et n'ayant presque aucune chance de revenir chez lui. Etant donné le nombre d'étages, il est difficile de pouvoir affirmer que qui que ce soit sache appeler l'Ascenseur.

Les voyageurs les plus paresseux - et les plus malchanceux - se retrouvent souvent à passer par l'Ascenseur. Son apparence étant très changeante, certains se risquent à penser qu'il existerait plusieurs Ascenseurs, chacuns avec un nombre de boutons et une apparence fixe. Cela voudrait cependant dire qu'il existerait autant d'Ascenseurs que d'étages, c'est-à-dire... une infinité.

Anecdote amusante au sujet des Ascenseurs, il semblerait qu'il lui arrive d'être en panne à certains moments, empêchant ses habitants d'en sortir pour des laps de temps divers, allant de deux minutes à trois siècles (cette dernière durée ayant été mesurée grâce à la décomposition des os des habitants de l'Etage). Nul ne sait ce qui le répare. On notera également la présence constante d'une musique simpliste et agaçante à la longue, sortant de nulle part et brisant la patience des voyageurs.



Première contribution au Castel - un Etage de transition!

L'Etage Escher, pour y monter, il faut descendre un escalier depuis l'étage précédent.

Pour accéder à l'étage suivant, il faut là encore trouver le seul escalier qui descend vers l'étage suivant.

Monde cubique, tout est régi selon les 6 directions des faces d'un cube, et aucune courbe ne saurait en altérer la rectilignité. La gravité est capricieuse dans cet étage, et maintes fois on pourra serrer la main d'un quidam perdu debout sur le mur en face.

Code : κὖβοσ-12-8-6-εχεῥ

L'étage Trampoline. On y entre par un tuyau. Cet étage est divisé en 4 salles.

La première, "Execution", permet à la seule personne qui s'y trouve, de bouger et d'agir.

La seconde, "Prêt", la salle dans laquelle on arrive à cet étage, est relié à "Exécution", mais empêche l'entrée tant que quelqu'un se trouve dans "Exécution". Une file incroyablement longue s'est formée au fil du temps, si bien que des stands proposant boissons, frites et sandwich se sont installés de part et d'autres de la file.

Les habitants de cet étage porte des ensembles unis de différentes couleurs qui semblent donner leur rang au sein de l'étage.

L'ordre est le suivant, du plus haut rang au plus bas.
Rouge
Orange
Jaune
Vert
Bleu
Violet

La file s'organise par couleur, tous les rouges, par ordre d'arrivée, sont devant, puis les oranges, puis les jaunes, ect...

Si une personne Orange est dans la salle "Exécution" et qu'une personne Rouge est dans la salle "Prêt", la personne Orange va être priée de céder la salle au plus vite à la personne Rouge.

La troisième salle, "Attente", est une salle remplis de fauteuil, où des gens patientent jusqu'à ce qu'un événement (ça peut être n'importe quoi) surviennent et les incitent à se diriger vers la salle "Prêt".

Enfin "Terminé", la salle de sortie, qui ne possède pas de porte. Elle contient aussi un tuyau qui mène vers l'étage suivant. Pour y accéder, il suffit de s'arrêter dans la salle "Exécution". L'attente n'est pas considérée comme un arrêt.

De temps à autres, des gens en tenue grise marqué "I.S.R" passent en courant avec des centaines de feuilles de la salle "Prêt" à la salle "Exécution", passant par une porte dont eux seuls ont la clé, en virant la personne qui s'y trouve.

Code de la salle OSEK 18 3 0 2 19 OIL (la flemme de chercher les caractères)

L'Étage noir.

Aucune lumière n'y existe, aucune vie humaine n'habite cet endroit. Lorsque le voyageur malheureux arrive dans cet étage sans lumière sur lui pour écarter les prédateurs, il ne lui restera plus que quelques minutes à vivre. Le temps pour les carnassiers sans nom, de voraces carnassiers, de vous repérer et de se jeter sur vous.
Ce que ne savent pas ceux qui arrivent dans ce monde par la porte, c'est qu'il suffit de faire quelques mètres devant soi pour franchir une autre porte qui mène ailleurs.
Personne n'a jamais vu ces prédateurs qui s'attaquent aux humains, car ils fuient la lumière comme si elle était dangereuse pour eux. Néanmoins, certains d'entre eux ont développé certaines stratégies afin d'attirer à eux les proies, en émettant une très faible lueur, attirant inévitablement le voyageur naïf qui s'imagine y trouver le salut en tournant à droite plutôt que de continuer tout droit vers la sortie. D'autres émettent des sons cristallins, ou encore une sorte de tic tac comparable au bruit d'une horloge. Mais la plupart sont silencieux (sauf quand ils mangent).
Une inscription est gravée sur le sol, devant la porte "Fuyez droit devant !" mais en général, personne n'a le temps de la lire.

L'Etage Therather

(Abréviation de thérapie thermale et non de terre-à-terre)

L'Etage Therather est un des rares Etages conseillé par les médecins venus des lieux avancés technologiquement. Ressemblant à un de ces étranges multiplexes remplis de salles d'eau chaudes et d'eau froides, avec divers saunas et douches aux effets variés, Therather est en effet un des endroits les plus recherchés pour les personnes en mauvaises santé.

Dû à la pluralité des espèces vivant dans le Castel, il existe tout types de cures, en commençant par les bains massant à eau pour aller finir du côté des douches d'acide, agrémentées de lames de fer rongées. Bien sûr, toutes les salles sont numérotées et nommées, et il est rare de voir une personne souffrir d'une erreur de salle - quoique plusieurs accidents aient déjà étés recensés.

Pour accéder à cet étage, il faut préalablement posséder une ordonnance médicale pour s'y rendre. La question du comment a-t-il été découvert, au demeurant, n'ayant pas trouvé de réponse.

La sortie de cet étage est très simple: une fois la cure terminée, il suffira de suivre les panneaux menant à elle. Elle se présente simplement sous la forme d'une échelle dont les extrémités se perdent dans l'infini - et dont il suffit de monter ou descendre trois barreaux pour en sortir.

La taille de cet étage n'a jamais pu être mesurée; il semblerait qu'il puisse contenir un nombre irrationel de patients, et donc autant de cures possibles...

L'étage Big Brother

Cet étage fait partie de ceux qui sont évolués technologiquement. Tout y est en permanence filmé, enregistré, stocké; et ce n'est pas le moindre mal car souvent les voyageurs eux-mêmes se retrouvent emprisonnés à fins de "stockage et d'observation". Certains meurent de vieillesse durant ces quarantaines; d'autres réussissent à s'en échapper.

Petite anecdote, il semblerait que certaines de ces prisons libèrent un voyageur suivant un rythme régulier, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un seul, qui est déclaré gagnant et se voit remettre un prix monétaire fabuleux. Ces prisons-là sont nommées "Lofts" par leurs occupants, bien forés de reconnaître qu'on leur offre la plus dorée des prisons pour leur incarcération.

Pour monter à Big Brother, il faut escalader la montagne surplombée d'une caméra située dans l'Etage au-dessous. L'Etage supérieur a une entrée située dans un des spots du plafond de Big Brother, et nécessite de bonnes compétences afin d'y monter.

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Dites, j'ai eu une idée en écrivant: ce serait peu-être plus drôle et plus immersif si toutes ces descriptions des Etages étaient faites par des voyageurs dans le Castel, qui pourraient nous servir d'Avatar dans ce monde fictif? Ce seraient en quelque sortes le "Guide du voyageur interCasteltique" écrit par des baroudeurs habitués à monter et descendre les étages...

Par exemple, imaginons Vord Tisse-la-Soie, un voyageur expérimenté, prêt à plus ou moins n'importe quoi. Le voilà qui descend un escalier et qui se retrouve dans l'Etage Escher - et très vite il sort un parchemin pour noter ce qu'il y voit, comment il y est venu, et ce qu'il en fera pour en sortir. Tombant d'un escalier, (il se trouve, idéalement, que c'est celui qui mène à l'Etage supérieur), il s'écrase sur une inscription qu'il n'arrive pas à lire, et qui lui fait allumer une allumette qu'il tenait à portée de main, découvrant les monstres autour de lui. Fuyant immédiatement, il écrit alors un second mémoire sur ce lieu, en continuant son chemin, comme si de rien n'était... et vivant de la vente de ces bouts de papiers aux voyageurs débutants qui lui seront reconnaissants.

(théoriquement, ça veut aussi dire que ce serait lui qui aurait fait les descriptions des étages d'Ertaï et de Drago, et donc qu'on aurait pu y retrouver une petite inscription comme "Vord Tisse-la-Soie, Baroudeur Extraordinaire, sept-cent huitième Etage exploré" ou quelque chose du genre)

Je fait ce genre de proposition parce que je crois que ça pourrait aider au roleplay prévu ensuite, parce que c'est bien ce qui nous attends

On va tester ton idée tout de suite Lumi.

L'étage aux chats

Mon nom est Salim Dalchir. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis évadé de ce foutu labyrinthe que l'on nomme Castel mais systématiquement je finissais par le recroiser. Que mon destin soit lié à lui ou que le dieu cette maudite bâtisse ait quelque chose contre moi, je m'en moque. Par contre, s'il croit qu'un jour je m'inclinerais il se fourre le doigt dans l'oeil.

Après un nombre d'années interminables et incalculables passé dans les entrailles du Castel (je suis devenu immortel par sa faute), on s'étonnera peut-être que je commence à écrire mes carnets qu'aujourd'hui. La réponse est simple, j'ai maintenant une raison d'écrire mon histoire. Un marché qui, je l'espère, me permettra de me séparer, au moins en partie, de l'influence méphitique que ce lieu a toujours sur ma personne.

Ma première entrée de cet univers de folie a débutée par une chute. A l'époque, j'étais un petit monte-en-l'air et, dans mon monde natal, je me promenais de manière plutôt pressée sur les toits d'Arcadie, une grande cité, talonné par les gardes d'un quelconque palais. Je ne sais plus exactement ce que j'avais commis mais je ne crois pas qu'ils me poursuivaient pour me demander quelques sesterces. Bref, j'ai glissé sur un morceau d'ardoise mal fixée et je suis tombé. A cette hauteur j'aurais dû me rompre le cou mais, même si la chute me parut interminable, j'étais retombé sur mes pieds sans aucun dommage.

Je m'étais retrouvé dans une salle carrée, sans ornements. J'ai cru être arrivé dans le caveau d'un Mage, ce qui aurait expliqué de m'y retrouver indemne mais j'étais tout même très déboussolé. Il y avait une petite porte alors je l'ouvris. Je tombais sur un décor plutôt dépaysant pour moi. La salle était plutôt petite. Sur les murs, était posée une sorte de moquette violette très rêche. Elle était remplie de meubles art déco, qu'un petit séjour sur Terre beaucoup plus tard me permet aujourd'hui d'identifier. La neige qui grésillait sur l'écran minuscule de la vieille télévision m'avait hypnotisé. A tel point que je n'avais pas remarqué tout de suite Manita, cette petite vieille le cul toujours posé sur un fauteuil bien moelleux. Elle me proposa une tasse thé, un vieux biscuit tout dur, et neuf petites poupées. Elle était très gentille, m'appelait ''mon trésor'' mais ne répondit à aucune de mes questions. Lorsqu'elle finit par s'endormir, je décidai de partir par la seule qui ne faisait pas revenir en arrière. C'est là que j'entrais véritablement dans cet étage. Mon tout premier comme je vous l'ai dit.

Les couloirs de cet étage ressemblent à des rues pavées, toujours de nuit, souvent envahie par la brume. Aujourd'hui, je pourrais les comparer au Londres de 1889 sur Terre ou au Mordheim de l'époque sigmarite du Vieux Monde. De part et d'autres on trouve des palissades de bois, trop hautes pour voir par-dessus, trop lisses pour l'escalader et trop dures pour les faire tomber ou y planter quelque chose dedans. Ces rues sont éclairées par des réverbères au gaz fonctionnant en permanence. Lorsque l'on d'eux tombent en panne (le Castel n'est pas infaillible, fort heureusement pour moi) un spectre sans visage en képi et uniforme noir apparaît de nulle part pour le réparer.

La monotonie de ces rues interminables est parfois interrompue par une bâtisse, une place marchande ou un bistrot.

LES POUPEES

Revenons un peu à ses poupées que j'ai gâché bien trop vite. Elles ont des pouvoirs étranges et très utiles. Neuf poupées pour neuf vies. Lorsque le porteur d'une poupée meurt, celle-ci finit par ''absorber'' ses blessures se qui se répercutent sur son aspect. Si l'on meurt brulé, on se réveillera indemne mais la poupée, elle (une seule si on en a plusieurs), sera calcinée. Si l'on est planté de coups de couteaux, la poupée se retrouvera couverte de cicatrices.
Une poupée ''morte'' ne sert plus. Les poupées en elles-même ne peuvent être ni détruites, ni même endommagées. Et ce ne sont pas leurs seules capacités.
Une poupée ne peut être ni perdues, ni volées. Elles reviendraient tout de suite à son propriétaire légitime. Par contre, une poupée peut être délibérément cédée ou abandonnée dans ce cas le charme qui la lie à son premier propriétaire est rompue.
Les poupées sont soumise à toutes les tractations possibles et imaginables à cet étage. Elles ont une telle importance dans son économie que la monnaie de base l'utilise comme étalon. Elle se nomme ''seizième de doll'' même si personne de censé vendrait sa poupée 16 seizième-de-doll...

LA POPULATION

Parlons un peu de la ménagerie qui habite cet étage. Les animaux avec qui on peut, plus ou moins, discuter sont : des humains ''normaux'', des fantômes, des diables-calices et des chats.

Il y a en gros trois types d'humains, les visiteurs toujours accueillis de façon très obséquieuse (forcément c'est eux qui ont les poupées), les domestiques (des résidents ou des visiteurs n'ayant pas lu les lignes en petits caractères d'un contrat) et les nobles (qui sont d'ancien fantôme).

Les fantômes sont les plus nombreux, ils sont mangés par les chats et cherchent à tout prix à obtenir une poupée car cela veut dire pour eux qu'ils redeviennent humains. La majorité des fantômes sont des résidents -je ne sais pas pourquoi il y en a autant- mais il y également quelques visiteurs idiots ou malchanceux. Ceux là sont les plus grincheux. Les fantômes promettent toujours monts et merveilles aux visiteurs qui leur fournirait une poupée. Comme on pourrait s'y attendre, les fantômes honnêtes sont très très rares.

Comme les fantômes sont immatériels et ne peuvent donc pas agir avec le monde matériel (sauf avec les griffes et les crocs d'un chat affamé) ils louent le corps d'un diable-calice. Ce sont de petits diablotins malingres qui n'ont pas d'autres talents qui celui de pouvoir accueillir un esprit supplémentaire dans leur corps. Le contrat type de location de corps permet au diablotin de reprendre possession de son corps à tout même et notamment en urgence si le fantôme locataire le met en danger.
J'ai assisté une ou deux fois à la vente d'un ''corps'' de diable-calice à un fantôme. Dans ce cas là, la situation de l'esprit originel du diablotin dépend des termes du contrat, il peut être détruit ou subsister sans jamais pouvoir reprendre le contrôle.

Enfin, les chats. De petites pestes. Ils sont considèrent comme les maîtres de cet étage. Ils sont très dangereux, beaucoup plus que les chats errants infestant les rues de Samarkande. Leurs griffes peuvent égorger un humain et ne parlons pas de ce qu'ils font aux fantômes. Ils sont dirigés par un roi, Socrate le Seul, même si beaucoup d'entre eux renient son autorité lorsqu'ils sont loin de lui. Il n'empêche qu'aucun chat aussi téméraire soit-il, ne se risquerait à désobéir à un ordre direct. Socrate détient le contrôle de la sortie de cet étage. Pour y accéder, deux solutions s'offre à vous, traiter avec lui ou le ruser. J'ai commencé par traiter avec lui, et j'ai finit par le ruser mais il est malin et j'y ais tout de même laissé une poupée dans l'affaire.

L'intérêt pour le Castel serait déjà retombé ? J'espère toujours quelques étages de plus. Aussi inventif que ceux déjà présenté mais peut-être un peu plus jouable sur le long terme. Bien sur, il y a d'autres pistes que des étages à suivre : personnages haut-en-couleur, mythe & légende propre au Castel. Affutez vos neurones, et que vive le ΚασΤελ !

(ton Tau devrait être minuscule, non?)

L'étage des Taupes!

L'étage des taupes, c'est de ça que tu veux que je te parles, mon garçon? Ah, je comprends, dans la campagne de ton étage, on connaît pas grand-chose aux androïdes et aux abraxnor... très bien, je vais te parler de l'Etage des taupes, petit! Mais après ça tu iras me chercher une bière - et cette fois-ci, ne "perds" pas ma monnaie en chemin, compris?

Comment y entrer? vois-tu, d'ici où tu es, il faudrait monter pour arriver à l'étage des taupes: l'entrée se trouve dans une faculté de mathématiques une trentaine d'étages plus haut. Sur un gigantesque tableau noir, une vraie antiquité, si tu veux mon avis - tout craquelé, troué, et rayé, avec des tonnes de notes, dessus, à côté... à travers... et l'entrée se trouve en plein milieu. Personne n'y va jamais, tu vois, c'est une salle abandonnée, ils s'étonnent toujours de voir l'un ou l'autre hurluberlu qui en sort comme s'il savait pas où il était, et ils croient que c'est un des estudiants de l'étage qui leur fait une blague - y apprennent autre chose que les maths, tu comprends? Et y sont un peu plaisantins, avec leurs tours et leurs lumières... mais faut qu'j'te parle de l'étage des taupes. j'en étais où? ah oui.

Si jamais t'entres dans l'étage des taupes - et si tu voyages assez longtemps vers le haut, tu le trouveras! - la première chose que tu verras ce s'ra un tunnel noir et sans lumière, très étroit. Ce s'ra aussi la dernière chose que tu verras si t'as pas de lumière avec toi, parce que tout l'étage n'est qu'une gigantesque truc-muche sous la terre! Et pas de surface, petit, ni de fond... seulement une sortie vers le haut et une autre vers le bas. Tu vois, j'étais un voyageur, avant, et j'étais bien préparé ; la lumière, faut toujours en avoir sur soi quand on voyage dans le Castel... toujuours! sinon, tu risques de pas vivre assez longtemps pour montrer tes cicatrices, ça, c'est sûr!

Et qu'est-ce qu'on y trouve, dans ce trou terreux, hein? des Taupes? Tu l'as dit. Mais pas n'importe quelles taupes, tu vois: on trouve des matheux. Et quand je dis des matheux! La moitié de leurs signes, j'les connaissait pas! Et avec tous les voyages que j'ai fais, et les cités que j'ai vues, et les crâne d'oeuf que j'ai rencontré, j'en ai vu, moi, des symboles de matheux! Et ceux-là étaient rud'ement compliqués. Y'm parlaient d'avoir parlé d'avoir résolu le problème des n-corps en mouvement pour n'importe quel n, et y jubilaient en me disant ça, comme si c'était si dur de voir trois corps, alors que des corps, j'en ai vus beaucoup moi... et j'ai rien compris à leurs calculs. Les salles où y s'trouvent, c'est les seuls endroits éclairés de l'Etage, et éclairés, faut froncer des yeux bien fort pour y voir quelque chose! Mais y ont pas de problème apparement, sauf quand y'a trop de lumière - j'ai dû baisser la mienne pour les approcher. Après ça je leur ait posés des tas de questions - des trucs de maths, tu vois, pour savoir s'ils étaient vraiments forts. Et devine quoi? Y se sont foutus de moi en répliquant que ces machins-là, n'importe quel gosse chez eux saurait y répondre! Enfin, merde, la dérivée cinquième de l'exponentielle, ça en a collé plus d'un, dans les étages! Et eux, non.

Bon, un autre truc qu'il faut savoir si tu vas vers cet étage, c'est de jamais leur parler d'autre chose que de maths. Quand je leur ait parlé de biologie et de comment leurs calculs pourraient devenir ils sont devenus rudement fous. Il leur est poussé des griffes - longues comme ça, petit! - et ils ont essayé de me sauter dessus. J'ai dû me barrer en les aveuglant avec ma lampe, mais l'un d'eux avait réussi à me toucher à la cuisse, juste là. Un mal de chien! après, j'ai descendu pour sortir de l'étage - une des premières choses que j'ai faites: chercher la sortie avant d'explorer, comme ça, si ça tourne mal, tu peux toujours avancer, les gens évitent souvent de quitter leur étage, ça cause des problèmes politiques, tu comprends? mais toi, toi, si tu montes, tu devras trouver l'autre sortie, celle vers le haut, alors pour ça y'a pas trente-six solution: avec la lumière, tu regardes les bords du tunnel, et tu verras deux signes avec des flèches, qui s'écrivent tous les deux έξω: ça veut dire dehors. Y suffira ensuite de suivre ces signes - t'inquiète pas, ça monte sur deux cent mètres et après t'en sors; y'a plus de ramifications en longueur par contre. Si tout se passe bien et si c'est pas une saleté d'escalier changeant - t'en trouves parfois, et je peux te dire que quand tu tombes dans un lac au lieu du lit d'une déesse, t'as un choc! - donc, si tout se passe bien, tu te trouveras au milieu d'un champ de mine, et tu sortira d'un trou de taupe - un gros!

Tu sais pas s'que c'est qu'une mine mon garçon? Si tu veux, je vais te l'dire, mais avant ça, va me chercher ma bière! Et t'as intérêt à ce que j'y retrouve le compte, si tu veux pas qu'ton père te balance aux crocodiles!

Bunker Palace Hotel

L'entrée de cet étage aboutie sur un immense hall noyé dans l'ombre. Moi et mon équipe y sommes arrivée en tant qu'entrant pour la première fois. Nous ne connaissions pas l'existence du Castel. En face de nous, un vieil homme habillé en majordome attendait sur un pupitre surélevé. Derrière lui, à peine, visible deux escaliers immenses formaient un coeur avec en son centre un imposant ascenseur en verre qui avait dû être magnifique avant son invasion par la poussière et la moisissure. Le majordome fait son travail sans rechigner et sans poser de question. Il nous a demandé (comme à son habitude semble-t-il) quel type de chambre nous voulions puis nous a remis un pass à chacun sans nous demander le moindre paiement. Par contre, pour toutes questions ne concernant pas les chambres, il vous enverra promener à coup sûr. Il invite systématiquement les clients à aller se renseigner aux informations qui se trouve au premier étage (''le bureau sur votre droite''. Il y a juste un petit problème, le deuxième étage c'est effondré sur tout le premier étage, il y a bien longtemps déjà. Et ce n'est pas le seul ''petit'' problème.

ETAT DES LIEUX

A l'origine, je suppose, l'entretien était effectué par des robots. Malheureusement, rares sont ceux encore en état de marche. La majorité de l'établissement est complètement sinistré. Comme je le disais, le premier étage n'est qu'un enchevêtrement de décombres, le deuxième étage n'existe plus et ça continue de plus belle avec le troisième qu'un problème de tuyauterie à transformé en marécage. Des incendies se déclarent régulièrement dans les étages supérieurs quant ce ne sont pas des robots, devenus fous, qui se mettent à détruire systématiquement tout ce qu'ils trouvent. A certains endroits tout est mort et à d'autres c'est totalement l'inverse. Les plantes décoratives ont pris des dimensions démesurés et grotesques devenant parfois aussi denses que la jungle, aussi grouillant de vie également. Une faune et une flore pour qui les entrants sont un met de choix. Vous l'aurez compris l'endroit est loin d'être accueillant. Les dangers sont multiples et dépendent grandement de l'étage. Un Castel miniature en quelque sorte...

PLUS HAUT, TOUJOURS PLUS HAUT

L'ascenseur principal fonctionne mais je ne vous le conseille pas. Il vous emmènera bien à un étage mais jamais celui que vous souhaitiez. Il y a des ascenseurs de service mais ceux-ci sont bien souvent en panne ou trop dangereux pour être utilisé (lire Gosi). Reste les escaliers, cinq en tout mais vous devrez changer régulièrement car ils sont impraticables à de nombreux étages.

INTRANET

L'hôtel possède un intranet, le Bunkpal.net. Le niveau d'accréditation 1 (client) donne accès à un plan sommaire du bâtiment et des publicités sur les activités proposées à son âge d'or (si celui-ci a véritablement existé). Il permet également la visualisation de données de plusieurs situés à ''l'extérieur'' de l'hôtel. J'avais noté les informations qui, à cette époque, n'avait absolument aucun sens pour moi.

Cela donnait :

Temps dégagé

Température maximale 52°

Taux d'irradiation 486 bernard-giz

Présence animale hostile confirmée

Survie humaine estimée à 34 secondes

Les niveaux d'accréditation 2 (employé) et 3 (direction) peuvent être craqués. Ils donnent accès à d'autres choses intéressantes sur tout l'établissement : nombre de chambres occupées, de robots en état de marche, plan du bâtiment, contrôle des différents robots, senseurs, caméras et système de défense (!) fonctionnant encore.

De l'étage 96 à 99, c'est par contre le noir complet. D'après le réseau, rien n'est sous tension. En vérité, ces quatre étages sont géré par un système autonome mis en place par un fou paranoïaque qui s'est cloîtré dans cet espèce de panic room géant et l'a entièrement piégé. Les systèmes fonctionnent très bien, trop bien même puisqu'ils sont programmés pour éliminer toute présence étrangère. Nous avons déjoués les défenses de cet homme (qui avait dî être le gérant avant de sombre dans la folie) puis nous l'avons tué. Du moins nous l'avions cru puisque des rumeurs mentionnent sa présence encore aujourd'hui. Les résidents de cet étage seraient donc immortel ?

RESIDENTS

D'autres résidents occupent l'étage mais comme souvent dans le castel ils sont un peu dingue. Il y a ce couple de clients fortunées situé dans l'un des étages les moins dégradés. Ils prennent les entrants pour du personnel et se plaignent sans cesse du service. Pénible. Je suis étonné d'ailleurs que personne ne leur ait pas déjà foutu une balle dans la tête.

Il y a aussi ce technicien chargé de la maintenance des robots et des ascenseurs de l'étage 11 à 14. C'est une feignasse de première mais il vous filera un coup de main contre quelques clopes.

Il y a aussi cette secte de dingues qui occupent les étages 41 à 45. Leur culte se base sur les graffitis que l'on trouve un peu partout dans l'hôtel. Invariablement on retrouve le même soleil stylisé et la même phrase répétée à l'infini. ''Le soleil est la clef''. Un message que l'on retrouve aussi dans des endroits incongrus de l'intranet. Nina, notre petite hackeuse, disait que c'était l'œuvre d'un pirate hors norme.

Ces fêlés ont une interprétation plutôt violente de ces inscriptions qu'ils croient d'origine divine. Ils ont la vilaine habitude d'immoler par le feu les entrants imprudents. Pour cela, il se sont bricoler des lance-flammes. Ca et leur tendance suicidaire les rend particulièrement dangereux alors prudence. Nous, nous avons commis l'erreur de faire confiance à l'un d'eux qui nous a mené tout droit dans une embuscade. Heureusement s'étaient des amateurs, pas nous.

GOSI...

Il est temps de vous parler de Gosi. Gosi était dans mon groupe sur Pécarim trois et était devenu entrant en même temps que moi. C'était un fou qui rêvait d'héroïsme. Il était constamment à la recherche de reconnaissance et risquait perpétuellement sa vie pour l'obtenir. Il faut dire qu'il était doté d'une chance pas croyable. Je me rappelle du jour où il a prit la place d'un homme qui avait mis le pied sur une mine. Ce jour-là bien qu'il ait tenté de se jeter hors de portée, la mine n'avait pas explosé. Ce n'est que quelques minutes plus tard alors que nous étions tous à l'abri que le mécanisme se déclencha...

Malheureusement, la chance s'est un peu comme l'essence. A force d'appuyer sur le champignon,e elle finit par s'épuiser.

Gosi tomba en panne sèche dans le Bunker Palace Hotel.

Une voix appelait à l'aide au fond d'une cage d'ascenseur désaffectée. D'après ce qu'il disait (c'était une voix masculine) il était tombé et c'était probablement cassé une jambe. D'où nous étions nous ne pouvions voir le fond, même avec nos lampes torches alors Gosi c'est porté volontaire pour descendre dans le puits. D'abord, il n'y a trouvé personne puis il a finit par percevoir du mouvement Ensuite il a hurlé. Pas longtemps.

Lorsque l'autre cri, inhumain, a retentit l'un de nous -je ne sais plus qui- a balancé une grenad dans le trou mais je doute qu'elle ait tuée quoi que ce soit car quelques étages plus haut, lorsque nous sommes repassé devant la même cage d'ascenseur nous avons entendu les mêmes cris implorant. Mis à part que cette fois, c'était la voix de Gosi que l'on entendait.

MECANIQUE ANTIQUE

Et ce ne sont pas les seuls dangers, car l'hôtel lui même a ses règles et n'aime guère qu'on s'y déroge. Tentez de forcer une porte de chambre fermée et vous aurez le droit à bon coup d'jus. Faites vous chopper en train de pirater et le jus sera assez important pour vous faire gicler le cerveau hors du crâne (heureusement, Nina n'a pas eu le droit à ça).

A certains endroit, la présence de feu ou d'une explosion déclenche la fermeture de porte coupe-feu bloquant hermétiquement une zone. L'oxygène étant évacuée petit à petit, l'incendie est rapidement maîtrisé, et les hommes coincés dedans rapidement asphyxié. De deux choses l'une, soit le concepteur de ce système était un parfait abruti, soit les sécurités devant s'assurer qu'aucun être humain ne se trouvaient encore dans le secteur ont sautées depuis longtemps.

Méfiez-vous aussi des zones ''Personal only''. Les tourelles de sécurité (sous les caméras) et les robots vigiles équipé de lances électriques n'aiment pas trop qu'un client rôde dans cette zone. Un conseil, si vous vous faites prendre, levez les bras et gardez votre pass client bien en vous. Ca pourrait vous sauver la vie.

LA SORTIE (LE SOLEIL EST LA CLEF).

C'est Nina qui a compris la manière de nous tirer de là. A croire qu'elle était déjà venue.

99ème étages et ultime étage : Solarium.

L'étage est une énorme salle dont le plafond est un dôme transparent. Au travers, un spectacle à couper le souffle : un soleil mourant si proche qu'on croirait pouvoir le toucher. Pourtant ne croyez pas qu'atteindre le dernier étage suffise, il faut aussi se débarrasser du champ filtrant qui recouvre le revêtement du dôme. Je suppose qu'une bonne grosse décharge de plomb aurait suffit mais Nina voulait qu'on fasse à sa manière. Elle a piratée une dernière fois l'intranet et à levé le champ malgré les protections. La lumière nous a alors doucement enveloppé et nous avons comme perdu conscience avant de nous retrouver dans un autre lieu. Un nouvel étage.

Étage du Téléporteur :

Cet étage, comme son nom l'indique, comporte une porte (par là où on entre) et d'un grand disque posé au centre de la pièce. Toutes personnes se trouvant sur ce disque se retrouve à trois type d'endroit :

-Un placard à balais.

-Dans un autre monde.

-Dans un autre étage.

La deuxième option est assez vague car on peut même se retrouver dans l'espace, mais on est obligé d'emprunter le téléporteur pour sortir de l'étage.