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Le Piège de Ceylan

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Dragoris



Cerbère des Portes de la Fiction


XXIIIe siècle, l'humanité se meurt. La fin d'un Âge approche.

Alors que la guerre fait rage sur les mondes colonisés par l'homme, le piège de Ceylan est l'une des dernières batailles spatiales importantes du IIIe Âge.

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L'idée

Base militaire « Epsilon », sur Ganymède.
27 juillet 2129.

-         Ils sont tous là ? demanda Picford.

Le Master Marshall marchait à grandes enjambées dans les couloirs métalliques de la station spatiale, éclairés par les néons blancs. Sous son bras, les dossiers entassés semblaient sur le point de tomber, et des feuilles coincées glissaient peu à peu.

À sa suite, légèrement en retrait, le commandant de la base Lloyd tentait de suivre le rythme de marche du grand homme.

-         Ils vous attendent depuis quelques minutes Monsieur.

Quelques minutes ? Quel euphémisme, songea Picford, cela faisait bien un quart d’heure qu’ils devaient tous patienter dans la salle.

-         J’ai été retenu par le Conseil, répondit-il. Ils sont nerveux sur Terre, ils n’aiment pas trop la nouveauté.

-         Bien sûr, bien sûr. Par ici, à droite.

Ils bifurquèrent. Le Commandant n’avait pas l’air très à l’aise au ton de sa voix. Sûrement le manque d’habitude d’avoir autant de gradés dans sa base, et encore plus de les faire patienter aussi longuement.

-         Par ici, encore à droite… C’est là.

Picford s’arrêta devant la porte fermée. Il inspira une brève bouffée d’air. Derrière, Lloyd manqua de le percuter et stoppa à temps sa course.

Puis Picford ouvrit d’une poigne solide.

Le Master Marshall se trouva face à une salle de briefing, similaire aux salles de classe des pré-adultes. Pas moins de dix généraux les plus gradés de la Confédération étaient assis, tournés vers lui, le scrutant. Tous des amiraux compétents, dirigeant des flottes parmi les plus puissantes de la galaxie.

Il eut un bref regard pour embrasser l’ensemble, avant de se diriger vers le bureau qui lui était destinés. Enfin, posant ses affaires, se tenant droit, il parla d’une voix grave et autoritaire.

-         Messieurs, je vous ai réunis ici avec l’aval du Conseil. Inutile de vous dire que cette réunion est ultraconfidentielle.

Il attendit un peu, afin de peser ses mots.

-         Vous êtes réunis ici pour la raison que vous devinez déjà. Pour la faire rapide, vous savez que le Consortium a entamé depuis plusieurs mois une phase d’agressivité inquiétante. Plusieurs mondes sont tombés, dont le bastion de Grenade, pourtant réputé pour sa puissante défense. Tout le secteur est tombé à la suite et nous a privé de ses gisements de métaux.

C’était une introduction nécessaire pour faire comprendre aux plus optimistes la gravité de la situation.

-         Vous devez comprendre que ce qui se passe en ce moment est grave, poursuivit-il. Critique même. Le Conseil veut négocier la paix.

Silence glacial dans la pièce. Les généraux se jetaient des regards en coin, mais il n’y eut pas un mot. Il y avait trop de discipline militaire concentrée au même endroit.

-         Bref, pour négocier cette paix sous les meilleurs auspices, le Conseil souhaite que nous frappions un grand coup, afin de déstabiliser le Consortium. C’est à peu près au même moment que j’ai pensé à une stratégie à employer contre l’ennemi, une stratégie basée sur les portails.

Les lumières s’éteignirent. L’hologramme s’alluma. Sous un éclairage très diffus, un portail lumineux, reconnaissable au premier regard, flottait dans l’air. Le Master Marshall continua son briefing.

-         Comme vous le savez, dit-il, les portails, qui permettent de traverser de grandes distances en un seul bond, nécessitent énormément d’énergie pour être façonnés. C’est pourquoi ce sont les stations près des soleils qui les façonnent, pour la flotte qui souhaite traverser ; il faut plusieurs heures pour stabiliser un portail, et plus la distance à traverser est grande, et plus il faut attendre. Cependant…

L’image holographique se modifia. On y voyait cette fois un Vaisseau-mère, l’une de ces énormes structures commandées par les généraux. Ils étaient surnommés les rois des espaces. La Confédération possédait dix de ces joyaux, chacun avec une puissance de feu suffisante pour détruire une flotte entière qui n’en posséderait pas.

-         La première partie de mon plan consiste à réaménager l’un de nos Vaisseaux-mères, afin qu’il puisse abriter un générateur de portail.

L’image montra le navire spatial lancer un rayon devant lui, et qui ouvrait un nouveau portail. L’assemblée avait l’air dubitative.

-         Je sais ce que vous pensez. Vous vous dites que c’est contre-productif, que c’est pour cela que l’on ne l’a jamais fait auparavant. Néanmoins, le but de la manœuvre n’est pas de déclencher des batailles. Il s’agit de choisir le terrain, et de pouvoir lancer des raids rapides, efficaces, là où l’ennemi ne nous attend pas. Il permet à une flotte de ne pas avoir à capturer une station solaire pour revenir, mais de frapper directement la planète sans défense, et revenir après l’opération. Ceci pour vous faire comprendre que nous allons devoir employer une nouvelle tactique, pour tendre vers un objectif de guerre important. Et cet objectif final, le voici.

Le Master Marshall prit une inspiration, certain de son effet. L’hologramme se troubla, puis se mua. Les généraux, médusés, purent découvrir une planète particulière, facilement reconnue par tous de par ses couleurs.

Et cette fois, il y eut des murmures de stupéfaction.

-         L’objectif final, le voici. Nous allons prendre Ceylan.

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******************************

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Alors que je montais dans le cockpit de mon appareil, un petit chasseur TX-4, comme des centaines d’autres pilotes, j’eus un dernier regard pour l’immense hangar autour de moi. Partout l’effervescence, les haut-parleurs qui grésillaient, faisant parvenir les ordres du général. Le branle-bas de combat.

- Tout le monde doit embarquer ; la bataille est imminente ; ceci n’est pas un exercice. Je répète…

Dany embarquait dans l’engin à côté de moi. Nos vaisseaux, filiformes comme tous les chasseurs existant, étaient tous accrochés les uns avec les autres afin d’économiser de l’espace. Tout là-bas était fait pour prendre le moins de place possible dans le hangar : l’empilement des chasseurs en longues colonnes de bout en bout, espacés par des couloirs très étroits mais assez larges pour laisser passer des pilotes en train de courir, une hauteur très basse qui, déjà, mettait en condition pour entrer dans son engin.

Parce qu’un chasseur, c’est petit. Minuscule même. Il n’y a de place que pour une seule personne allongée, ne dépassant pas une certaine hauteur (un mètre quatre-vingt dix), devant toujours rester immobile et ne pouvant bouger ses bras (et uniquement ses bras) que de façon très limitée. Autant dire qu’avec une cabine de 50 cm de largeur pour 1,90 m de hauteur, les claustrophobes ne pilotent jamais ce genre d’appareil.

Lorsque l’on rentre dans son petit vaisseau pourtant, la lumière est verte, l’air est frais, c’en est presque agréable durant les cinq premières minutes. Mais lorsque l’on sort dans l’espace, c’est une autre histoire. Le cockpit devient un environnement réellement hostile pour les sens.

Je mis mon casque et activai les boutons pour l’oxygénation, la pressurisation, montrant à mon vaisseau et à l’équipage de la Maison (« Maison », c’est le surnom des vaisseaux-mères) que je suis prêt à être largué. Oui, parce qu’un chasseur ne décolle jamais, il est balancé dans le vide sidéral comme un détritus. Pour éviter les accidents de décollage, économiser des réacteurs sur les chasseurs, mais surtout gagner de l’espace dans le hangar.

À ce moment-là, il faut attendre que tous les autres pilotes de chasseur appuient comme toi sur les boutons pour le signal. Et croyez-moi, patienter, c’est long. Surtout avant une bataille.

Enfin, du casque me parvint la voix de l’opératrice. D’abord pour annoncer l’ouverture du premier sas. Puis celle, beaucoup plus dangereuse (pour les piétons sans protections encore dans le hangar) du second sas, donnant directement sur le noir insondable de l’espace.

Quelques secondes plus tard, et dans un claquement soudain, de puissants et titanesques double-ressorts (des ressorts physiques doublés par des magnétiques) projetèrent la première rangée de chasseurs dans le vide sidéral. En quelques instants, la première colonne ne fut plus visible, se confondant dans l’obscurité. Aussitôt après, la seconde rangée fut propulsée à son tour. On pourrait croire que le délai de deux secondes est beaucoup trop court entre les deux largages, mais en réalité il faut compter avec l’inertie du Vaisseau-mère. En effet, celui-ci effectue une légère rotation pendant le processus, ce qui éloigne les colonnes entre elles et diminue le temps nécessaire au déploiement (rapide et pratique en cas d’attaque surprise). Les chasseurs sont éjectés vers l’avant de le vaisseau, afin de profiter également de la vitesse initiale conférée par leur Maison.

Enfin vint le tour de ma rangée. L’accélération brutale, qui ne dura qu’une fraction de seconde, fut en grande partie compensée par mes chaussures (les semelles des pilotes sont de puissants aimants, qui sont repoussés au décollage par d’autres fixés sur le chasseur, ce qui offre un agréable coussin magnétique sous mes pieds). Puis, une fois la poussée initiale terminée, je ne sentis plus rien. Dans l’espace, les sensations sont déformées, c’est très déroutant les premières fois. Il n’y a pas de vitres, uniquement des écrans, les bruits extérieurs ne nous parviennent pas (puisque le vide ne propage pas les sons), et la perception de son propre corps s’efface au profit de la navigation.

Une fois dans le vide spatial, les lumières à l’intérieur du chasseur s’estompèrent pour devenir rouges. Le casque émit un vrombissement qui me mit automatiquement en alerte. De fait, le casque filtre de façon parfaite les sons de l’extérieur (enfin, disons plutôt de l’intérieur du chasseur… et heureusement. Car au moment des batailles l’armement du vaisseau fait un boucan d’enfer quand il est actionné), mais les toubibs se sont rendu compte que l’absence de son avait tendance à détendre les pilotes, alors qu’au contraire il fallait qu’ils soient stressés pour accroître leurs réflexes et leur attention pendant le combat. Autrement dit, ce casque distille constamment des bruits artificiels destinés à informer le pilote : vrombissement constant pour signaler que le vaisseau est en fonctionnement, son aigu pour le laser, alarme si le chasseur est touché, etc.

Dans l’espace, il n’y a pas de haut, de bas, de droite ou de gauche. On n’utilise ces termes uniquement pour les boucliers, autrement ces termes n’existent pas. Il est si facile de faire faire à son vaisseau une rotation sans le vouloir que l’on est très vite déstabilisé. C’est pourquoi nous sommes formés pour pallier à ce sacré défaut, qui peut donner la nausée pendant les combats. Comme on est allongés dans le chasseur, les pieds vers l’avant, il faut en fait plutôt s’imaginer debout. Et donc que le bas se situe toujours sous les pieds. Du coup, tout devient plus facile et le cerveau assimile mieux les déplacements, mais il faut un temps d’entraînement pour cela.

Je regardai les écrans autour de moi. Je passai en mode visu, pour voir à travers la caméra située à l’avant. Les ennemis étaient invisibles, étant donnée la distance énorme qui nous séparait. En revanche la planète près du champ de bataille était lumineuse et semblait très proche. Il faut savoir que la quasi-totalité des combats spatiaux ont lieus près des planètes, lorsqu’un agresseur veut s’en emparer ou lors de raids de pirates. Il ne peut pas y avoir par définition de batailles au milieu du vide étant donné que les flottes effectuent des bonds à chaque voyage entre le point de départ et le point d’arrivée.

Une fois la colonne dans l’espace, les vingt vaisseaux restent emboités grâce aux aimants. C’est donc le lieutenant, à bord du chasseur le plus à l’avant, qui nous dirigeait momentanément et nous donnait les ordres.

- Bon, deuxième division, troisième colonne, on rejoint la carapace et on attend le feu vert de la Maison. L’ennemi est aussi en train de se déployer, contact prévu dans six minutes trente.

La carapace est un vaisseau transportant un bouclier anti-laser. De fait, il protège les colonnes jusqu’au contact. C’est-à-dire jusqu’à ce que la mêlée commence. Ensuite, il arrivera à survivre s’il parvient à suffisamment économiser sa batterie pour revenir jusqu’au Vaisseau-Mère. Sinon il sera perforé par un tir de laser bien placé.

Car s’il faut bien savoir une chose sur les combats spatiaux, c’est que l’énergie est le facteur clé d’une bataille gagnée. Chaque vaisseau, du plus petit au plus énorme, dispose d’une batterie dont l’usage doit être limité. Les chasseurs, par exemple, ne peuvent tirer au laser que six ou sept fois, selon la puissance choisie par le pilote. Ensuite ils ne servent pratiquement plus à rien, de vrais débris encombrants. Les carapaces ne tirent pas, elles, mais utilisent leur batterie uniquement pour maintenir leur bouclier comme elles le peuvent. Les sangsues également, en plus de l’utilisation du réacteur. Les Vaisseaux-Mères, imposantes structures, peuvent tirer d’énormes lasers, maintenir des boucliers sur les six côtés, bombarder les planètes depuis l’espace… Ce sont des atouts-maître dans une guerre, bien qu’ils puissent aussi se vider si la bataille dure trop longtemps. Mais tout est toujours une question d’énergie. L’important est de trouver le bon équilibre : ne pas vider sa batterie dans les premières secondes de la bataille, si c’est pour rater ses cibles et ne plus rien faire le reste du temps.

Tranquillement, je me laissai escorter avec le reste de ma colonne jusqu’à la carapace qui nous était attitrée. Le compte à rebours avant d’être à portée de laser diminuait lentement et s’approchait de la dernière minute. J’eus peur un instant que nous n’ayons pas assez de temps pour nous accrocher, mais le lieutenant était quelqu’un en qui j’avais confiance et il nous restait encore quelques secondes quand ce fut fait.

Le compteur diminuait. Je jetais un dernier coup d’œil autour de notre colonne. Bien alignés autour de nous, haut, bas, droite, gauche, d’autres colonnes de ma division attendaient et continuaient d’avancer.

- Bon les gars, on est arrimé à la carapace, dit le lieutenant. Nouvel ordre de mission : protéger la sangsue derrière nous jusqu’au contact. Ensuite ils se démerdent, on se bat dans la mêlée.

Le compteur entamait les dix dernières secondes. Mon cœur commençait à s’emballer, mais pas encore assez pour que l’ordinateur de bord m’injecte automatiquement des psychotropes.

Une seconde avant d’être à portée, notre carapace (et probablement toutes les autres) enclencha son bouclier. Aussitôt un éclair blanc traversa l’écran correspondant au visu. Premiers lasers. L’un des chasseurs ennemis avait lancé son premier tir, au cas où l’un des nôtres n’aurait pas été assez rapide. C’est ainsi que réfléchissent les machines, par opportunités.

C’est le pire moment de la bataille. Derrière la carapace, en attente du contact, à portée d’un Vaisseau-Mère ennemi. Autant les lasers de chasseurs ne peuvent causer du dégât que s’il n’y a pas de bouclier, autant les tirs de Vaisseaux-Mère, faisant plusieurs mètres de diamètre, sont capables pénétrer facilement au travers. Ils tirent d’ailleurs au hasard sur n’importe quelle colonne, ne sachant lesquelles abritent les sangsues.

Puis plusieurs flashs embrasèrent mon écran. Les Vaisseaux-Mère tiraient des deux côtés afin de clairsemer les rangs ennemis, et mes écrans affichaient plusieurs pertes du côté de ma division. Les rangs continuaient à être serrés mais s’éclaircissaient au fur et à mesure que le temps passait. Pourtant, il fallait se faire violence et continuer à se laisser porter jusqu’au contact. Et puis… je n’étais pas le plus mal loti. C’est sûr que je préférerais faire partie de l’équipage de la Maison, mais les gars dans la sangsue, eux, sont la cible prioritaire des ennemis, et ils ne voient rien de ce qu’il se passe à l’extérieur. Ils sont obligés d’attendre qu’on leur crie dessus « débarquez, débarquez ! ».

Le contact à la fois tant attendu et tant redouté était à présent imminent. La tension était largement palpable, même dans le silence radio qui avait soudain l’air beaucoup plus intense. Lorsque, enfin, vint l’ordre du lieutenant :

- Allez les gars, on décroche.

Je m’imaginai le voir appuyer sur un bouton rouge en même temps. Soudain le mécanisme automatique nous fit tous décrocher les uns des autres, et nous éjecta dans des directions différentes. Je savais que la sangsue entrerait du même coup dans le giron de la carapace, pour se protéger jusqu’au parasitage.

Début du contact. Des rayons blancs, des ennemis, partout.

La mêlée, totalement confuse.

Il fallait prendre une cible ennemie, n’importe laquelle, au hasard. Mais il y en avait tellement… Et dans tous les sens.

J’en pris une au hasard, le plus en face possible de mon canon. Comme celui-ci n’est pas flexible, étant donné la puissance qui passe par les tubes, il n’y a pas de verrouillage automatique et ce sont nous, les pilotes, qui devons veiller à être en place au moment de déclencher le tir.

Même si ma cible est une machine, elle n’en est pas moins intelligente et elle sait très bien qu’il faut tourner dans tous les sens pour empêcher un chasseur qui la poursuit de la toucher. Mais je commence à avoir l’expérience des combats spatiaux, et les machines réagissent souvent de la même façon, du fait qu’elles sont fabriquées en série selon le même modèle. De fait, j’enclenche une manœuvre subtile, en fait un mouvement très léger vers le haut, ce qui incite ma cible à se déporter légèrement vers le bas. Aussitôt je plongeai et j’enclenchai mon premier rayon laser. Pendant une fraction de seconde, une forte lumière blanche emplit mon écran visu, montrant un rayon lumineux entre mon canon et l’infini. Comme un projecteur braqué vers le noir sans fin. Au même moment, mon corps fut parcouru par de violentes vibrations. Toute la machinerie du chasseur, destinée à produire le laser, me désorienta comme toujours, ce qui fait que je sais rarement si j’ai atteint ma cible. La température avait brusquement augmenté dans la cabine et je commençais à légèrement transpirer. Toutes ces réactions après seulement le premier tir. Je vous laisse imaginer ce qu’il se passe lorsque la batterie est vidée. La chaleur reste extrême malgré la combinaison que les pilotes portent, ajoutée à l’exigüité de la cabine, et à la peur de la mort, certains deviennent fous, temporairement ou définitivement, avant la fin de la bataille.

Dieu m’en préserve !

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