The Host, c'est l'aventure d'une famille coréenne qui va partir à la recherche d'un monstre ayant kidnappé Hyun-Seo, la petite dernière, en parcourant les rives du fleuve Han.
Le film débute
par une scène dans un laboratoire américain, où deux chercheurs vident plus d'une centaine de produits chimiques en grande quantité, qui finissent dans le fleuve Han. Nous pouvons donc présumer que le monstre est issu de ces produits chimiques.
Et oui, le monstre n'est pas démesuré comme dans "Godzilla" ou bien "Cloverfield"
La taille de la créature va lui permettre de se cacher aisément des forces militaires voulant la tuer, même si elle semble ridicule au premier abord, elle reste puissante et rapide.
La famille Park (composé d'un délinquant Nam-Il, d'un grand-père attentionné Hee-Bong, d'un légume vivant et narcoleptique Park Gang-Du, d'une championne ratée de tir à l'arc Nam-Joo, et enfin de Hyun-Seo, la petite dernière de la famille) tient un snack au bord du fleuve, jusqu'à ce que la créature débarque en courant dans tous les sens pour attraper quelques personnes qui vont lui servir de garde-manger. Hyun-Seo va en faire partie. Une folle course-poursuite se met en place pour retrouver la créature et sauver Hyun-Seo.
La famille va vivre quelques situations, tantôt drôles, tantôt tristes dans sa quête pour retrouver la petite fille, les scènes "drôles" sont souvent au détriment des personnages.
Exemple: Park Gang-Du se fait interné dans un hôpital après avoir été en contact avec la créature, et tente d'expliquer aux infirmiers, ce qui est arrivé à sa fille en mimant un téléphone portable gobé, recraché, gobé..
Le gouvernement va décider d'utiliser "l'agent jaune" (correspond à l'agent orange, utilisé par les américains), produit toxique utilisé en guerre pour tuer toute forme de vie afin de mettre fin à la menace, du chimique pour tuer du chimique.. Qu'ils sont forts les ricains !
Au final: le film est beau, les musiques cadrent à merveille avec l'action, ça reste le seul film de monstre qui est bon, sans tomber dans le ridicule (à mes yeux). On garde quand même une petite dimension anti-américaine.
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