American Beauty, ou comment un homme pathétique chamboule la vie de sa famille après un coup de foudre pour la meilleure amie de sa fille.
Lester Burnham est père de famille. Et dans un an, jour pour jour, il va mourir. Mais ça ne fait rien, car Lester Burnham est déjà mort, tout du moins à l’intérieur. Son travail est chiant à mourir, sa femme est des plus exaspérantes, et sa fille n’écoute plus personne à part elle-même.
Pourtant, ce soir-là, sa vie va basculer. Alors que sa femme et lui assistent à la performance de leur fille pompom-girl, Lester a un violent coup de foudre pour sa meilleure amie, très jeune et sexy. Cet évènement, avec d’autres, vont chambouler la vie de cette famille si ordinaire.
L’intelligence de la mise en scène, des dialogues et des situations font de ce film drôle et poétique une merveille du genre. Le rythme n’est pas celui d’un film d’action mais il reste soutenu et l’on ne s’y ennuie pas du tout. Kevin Spacey, mou, bedonnant, voûté et pathétique va progressivement se transformer avec brio en quelqu’un d’autre, plus libéré, et plus drôle du coup. Sa vie de famille périclite au même moment et l’on voit une galerie d’autres personnages entrer en scène, chacun ayant sa spécificité, sa psychologie, ses forces et ses faiblesses.
Nous sommes loin des clichés du parfait
American way of life
, ici c’est même tout le contraire ! Ce film enseigne que la réussite sociale et même familiale ne fait pas tout ni ne contribue au bonheur.
Vraiment ce film m’a fait rire de bout en bout, et l’on passe facilement par plusieurs émotions au fur et à mesure que le temps passe. Pour moi, l’un des meilleurs films jamais réalisé. Un classique à voir d’urgence !
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