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Naissance d'une étoile

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Je poste la première partie de cette petite histoire. Ceux qui souhaitent la lire et qui préfèrent attendre la suite pour la lire entièrement, maintenant vous êtes au courant.
Je n' ai pas encore écrit la seconde partie, elle est plus corsée, elle est dans ma tête mais je préfère avoir une réponse sur ma première partie, afin de savoir si vous êtes intéressés par le reste.
Si vous ne donnez pas suite, je ne posterai pas. icon_wink

Naissance d’une étoile est le titre que j’ai retenu. Ça aurait tout aussi bien pû être, “ôon-éros, la maison qui dit son nom”, “pôles”,“étoile polaire”, “crucifixion “; quelques titres que j’avais en tête.


Il était une fois une femme. Cette femme se tient debout face à un établi et travaille dans la pénombre, avec un feu comme seule lumière. Elle porte un tablier taché d’ombres, traces étirées de couleurs. Devant elle sont disposés des pots de teintures, diverses plumes ainsi qu’une pièce étalée de cuir souple.
Après avoir été choisie sur concours, après plusieurs années d’apprentissage, cette femme a été désignée comme créatrice de masques. Depuis ce temps, ses vingt ans, elle crée en anonyme. Non pas que les créatrices de masques ne soient pas connues de la société, chacun sait qu’elles existent. Mais on ne connaît ni leurs noms, ni le lieu où se trouve leurs ateliers. Ces femmes créent envers et contre tout, parmi les séismes qui opposent continuellement les hommes de leur société, des hommes qui ne savent pas comment cela a commencé.
Ils racontent seulement qu’un jour, comme ça, une entaille, comme une faille, est apparue sur la figure des enfants. Ils disent qu’ils ne l’ont pas vue arriver, qu’elle était déjà là, déformant leurs visages. Qu’ils furent de plus en plus nombreux à naître déformés, qu’il y eut ceux qui acceptèrent de les regarder et ceux qui ne le voulurent plus, d’abord des hommes, puis des femmes suivirent. Que devant la montée des discordes, les hommes se tournèrent vers leur assemblée gouvernante et qu’elle trancha, en faveur du moindre mal : ceux qui portaient la marque devaient désormais être masqués. Mais il y eut des hommes qui les voulaient enfermés. Alors, après de nouveaux affrontements, l’assemblée gouvernante trancha une nouvelle fois : les masqués irresponsables et dangereux pour la société seraient enfermés. Mais il y eut ceux qui les voulaient disparus. Alors, après de nouveaux affrontements, l’assemblée gouvernante trancha une nouvelle fois : chaque année, un masqué serait désigné au hasard et disparaîtrait.
La haine est comme une pierre qui ricoche indéfiniment : et il y eut ceux qui voulaient détruire celles qui, jusqu’au bout d’elles mêmes, oeuvraient, créaient des masques, des visages d’espoir pour leurs enfants.

La femme saisit une des plumes qui reposaient sur l’établi et la tint entre ses doigts, juste au-dessus de la hampe creuse incrustée d’une pointe de métal. Puis, à l’aide de son autre main, elle donna un mouvement à la plume, de bas en haut, du duvet à la tête de la tige ; en fit tourbillonner les barbes. Imprimée par le geste que la femme répétait, la plume changeait peu à peu de consistance. La pointe était bientôt préparée, prête à marquer le cuir.
Les barbes se transformaient et tournoyaient autour de la tige lorsqu’un tremblement, venant du roc, traversa imperceptiblement l’air. Seconde vibration.
Soudain, un tintement, porté par un tuyau à son, courant dans la terre, arriva jusqu’à l’atelier et l’arrêta dans son geste. La cloche de l’entrée avait sonné. La plume cessa de tournoyer alors que la femme la rangeait sur l’établi. Elle retira son tablier de travail et quitta l’atelier à travers un passage dérobé dans la pierre. De l’autre côté de la roche, elle s’arrêta un instant, plissa les yeux, éblouie par la lumière du jour. Elle entendit le ciel tonner au loin. Puis elle jeta un regard, tentant de discerner un visage derrière la vitre de la porte d’entrée et distingua une silhouette masculine. Elle s’approcha et ouvrit la porte. L’homme se présenta sur le seuil :
“ Bonjour, fit l’homme tout en accompagnant son bonjour d’un léger mouvement de la tête. La femme lui rendit son salut. L’homme reprit :
- Je suis venu voir la maison des couleurs de votre village, elle était fermée...
- Jeannette la gardienne n’y était pas ?
- J’ai frappé, personne n’a répondu...
- Ah, elle a dû partir faire un tour, répondit la femme. Elle continua le sourire aux lèvres : je vais vous y accompagner, en fait la maison des couleurs n’est pas fermée, c’est juste qu’il faut savoir comment actionner le mécanisme d’entrée, c’est un vrai casse-tête, alors sans Jeannette, si vous n’êtes pas d’ici, c’est impossible !
L’orage se fit entendre, plus proche cette fois. La femme saisit un vêtement de pluie qui pendait à côté de la porte
- Suivez-moi, fit-elle, et ils quittèrent la maison de la femme à bons pas.


Clic, Clac, Cloc, la femme avait introduit sa main dans le trou de la serrure. Après plusieurs clic clac cloc de pièces de métal et de bois tirées, poussées, tombées, elle poussa la porte de la maison des couleurs. Ils entrèrent alors que la pluie commençait à tomber, quelques gouttes retentirent sur les tuiles de bois qui recouvraient la maison .
- Voilà ! fit la femme tandis qu’elle refermait la porte. Elle se plaça à côté de l’homme et le laissa imaginer l’espace.
L’espace intérieur était ouvert, tout ce qui s’y trouvait était visible. Des inscriptions et oeuvres peintes en recouvraient une grande partie. On y trouvait des chaises ou des bancs sans ordre déterminé, disposés là où ils avaient été laissés. Quelques bougies brûlaient...
L’homme sursauta : devant lui un oiseau passait, venait de traverser le mur pour aller se poser sur une pièce de la charpente de la voûte. La femme devina son questionnement et le devança :
- Les animaux y entrent comme ils le veulent, il n’y a pas de mur pour eux.
La femme pointa son doigt vers le dessous d’un banc, un lapin en sortit et se mit à sautiller sur le sol en terre.
Les gouttes de pluie résonnaient, plus nombreuses, sur les tuiles de bois.
L’homme fit quelques pas et se plaça au-dessous du point le plus haut la voûte. La tête levée, il suivit les arcs en bois qui la formaient. Les bois étaient anciens, ils avaient grisés avec le temps, des mousses et des lichens y poussaient ça et là. Il fit à nouveau quelques pas, saisit une chaise et s’assit. La femme se plaça à ses côtés.
La lumière de la foudre traversa les vitraux des fenêtres taillées dans le roc des murs et illumina un instant la voûte de la maison. Après le coup de tonnerre qui suivit, le vent se leva.
Les gouttes de pluie tombaient maintenant grosses et rapides, l’une après l’autre les tuiles de bois frappées révélaient leur note.

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Merci d'avoir rapporté le texte mais il manquait sa suite qui en fait partie.

(test-ertaï- de l'autre côté du miroir)

Ce petit bout de texte me fait l'effet d'une pierre brute qui a besoin d'être taillé. On devine son potentiel poétique mais on ne ressent toute l'intensité qu'il mériterait.

je pense que ce texte serait meilleur avec un rythme général plus lent. J'ai eu le sentiment à la lecture que c'est ce que tu as voulu faire ça mais que tu as écrit trop vite, de façon précipité. Tu avais sans doute l'histoire dans la tête et tu voulais qu'elle imprègne vite le papier...

J'aurais aimé que tu prennes plus ton temps su l'introduction. J'aime bien côté vague, ne pas entrer dans les détails insignifiants des noms, des dates, des lois mais être un peu plus progressif dans l'évolution des évènements. Ce qui entraîne ce genre de changement généralement c'est l'émotion, la mort d'un enfant à cause d'un masqué par exemple. Ce genre de fait divers horrible peut être utilisé pour imposer des décisions horribles.

D'un point de vue plus formel, je n'aime pas ce début "il était une fois une femme". Pour mon coeur, soit ce début ne convient pas, soit c'est la suite qui est à modifiée...

--> zeami
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 29 Mai 2009 à 09:58
 
alors peut-être que cette impression de rapide, de brut, est du au fait que ce n'est pas de l'écrit mais de l'oral, ici de l'action brute. Donc ce n'est pas écrit pour du papier. Si on l'imagine sur papier, il me semble que ça peut être perçu différemment, avec pas mal de manque. Je ne pense pas pouvoir être "lente", développer et sortir du vague.
Ou développer l'intro. , cette histoire est très courte.

Citation:
Ce qui entraîne ce genre de changement généralement c'est l'émotion, la mort d'un enfant à cause d'un masqué par exemple. Ce genre de fait divers horrible peut être utilisé pour imposer des décisions horribles.


justement là ce n'est pas ce que j'imagine, là tu es dans ton idée. Si tu prends pas les mots bruts et que tu cherches qqchose autre, je pense que ce n'est plus 'mon' histoire.

--> Cathaséris
Administrateur

Posté le: 29 Mai 2009 à 10:29
 
Citation:
Ce n'est pas écrit pour du papier


Voilà une phrase qui n'a aucun sens. La forme est claire, évidente : c'est un texte. Ce n'est pas de l'oral, tout simplement parce que tu n'es pas en train de me le dire. L'écrit peut imiter l'oral, il ne peut l'être.

Tu dis ne pas pouvoir retoucher ton texte. Je pense plutôt tu ne le souhaites pas. Pour mieux répondre à tes attentes, je me contenterais à l'avenir de commenter les impressions que j'ai tiré de la lecture de tes textes.

Citation:

Citation:
Ce qui entraîne ce genre de changement généralement c'est l'émotion, la mort d'un enfant à cause d'un masqué par exemple. Ce genre de fait divers horrible peut être utilisé pour imposer des décisions horribles.



justement là ce n'est pas ce que j'imagine, là tu es dans ton idée. Si tu prends pas les mots bruts et que tu cherches qqchose autre, je pense que ce n'est plus 'mon' histoire.


En effet, c'est ma vision des choses que j'utilise pour te proposer des pistes. Ca t'étonne ? Personnellement, je ne sais pas comment faire autrement. N'importe quel lecteur s'approprie, en partie, le texte qu'il lit et le comprends selon ce qu'il a lui même dans la tête.[/quote]

--> SpiceGuid
Grand Gourou converti

Posté le: 29 Mai 2009 à 12:58
 
C'est déchirant cette histoire de femmes et d'enfants bannis par les hommes

Pour le style c'est ton histoire tu fais comme tu le sens, on te connait suffisamment bien pour savoir que si c'est comme ça c'est que ça ne pourrait pas être autrement. C'est un peu moins travaillé que tes autres histoires, moins insouciant, plus inquiétant, ça m'angoisse un peu mais j'aime bien.

--> zeami
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 29 Mai 2009 à 13:40
 
Citation:
En effet, c'est ma vision des choses que j'utilise pour te proposer des pistes. Ca t'étonne ? Personnellement, je ne sais pas comment faire autrement. N'importe quel lecteur s'approprie, en partie, le texte qu'il lit et le comprends selon ce qu'il a lui même dans la tête.


non ça ne m'étonne pas, je cite un fait.
Je te dis juste que si tu souhaites comprendre mon texte, tu devrais le prendre brut, cela ne peut pas être autrement ( note : c'est à la fois à comprendre comme une marque de supériorité (oui -je- parle aussi) et une envie de pouvoir partager ma parole )
Si tu ne veux pas alors ce sera une autre histoire, pas la mienne.

Je te remercie vivement d'avoir donné suite, au sens "propre comme au figuré" (oui, je ne te l'ai pas dit dans ma première réponse), j'ai noté l'émotion et la poésie (me trompe-je ?). Pour la vitesse je ne sais pas comme je l'ai dit c'est de la parole pour moi. ça risque (peut-être) de s'accélérer.

Spiceguid coco, tout est bien qui finit bien je t'en remercie...

--> generalmind
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 29 Mai 2009 à 14:11
 
J'adore Zeami comme écriveuse

Moi aussi ça m'a un peu angoissé. C'est assez beau, moins léger que d'habitude. J'ai pressenti une certaine retenue? Je me disais des fois "là ça m'étonne un peu, comment c'est écrit," finalement ça rejoint un peu Cat, pas comme si ça manquait de finition, comme si c'était pas très détendu. Mais ça ajoute une tension à la lecture alors j'aime bien. Et puis ça me rend très curieux.

--> zeami
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 29 Mai 2009 à 15:30
 
merci général.
vous me faites penser que l'écrit n'est pas de l'oral, que vouloir traduire de l'oral en écrit imagé hé bien , comment dire, ce n'est pas ça (vous parlez d' une tension que je ne sens pas), je passe donc à côté du truc. Comme je tiens à ma parole je vais en rester là...je ne me vois pas écrire la suite.

--> generalmind
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 29 Mai 2009 à 15:38
 
Je suis déçu. Tu ne saura jamais si tu peux le faire si tu n'insiste pas. Et puis tu disais que tu laisserais tomber si on ne donne pas suite, moi en tout cas je donne suite, parce que je la veux, la suite!

--> samcai
Confrère de la Confrérie

Posté le: 29 Mai 2009 à 16:37
 
J'ai beaucoup aimé. Le 1er paragraphe est super. On se sent immédiatement porté dans ce monde, on imagine tellement facilement ces Hommes intolérants qui veulent masquer tout les défauts qu'ils peuvent.

En fait, l'ambiance me fait beaucoup penser à un animé japonais. Je ne saurais pas dire pourquoi mais la lenteur, la pluie, le village retiré, un début d'histoire qui nous fait nous poser moultes questions sur la suite.

Bref, comme général, j'en veux encore :)


Pour Cat, peut-être devrais tu plutot exprimer ce que tu ressens plutot que "comment faire mieux à ton avis". C'est à l'auteur, une fois que le lecteur s'est exprimé sur son vécu, de faire les conclusions.

--> zeami
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 29 Mai 2009 à 17:08
 
Samcai c'est la première fois...non ?

Général, je vais essayer de me faire comprendre le mieux possible : la question du "si je peux le faire" ne se pose pas pour moi, je sais que je peux le faire, mais sans suite.
Je tiens à ma vision, c'est mon propre coeur et je ne pense plus qu'au-delà de la parole elle puisse exister. En écrit je la vois maintenant plate, alors que restée où elle est, elle est plus que vivante. ce que je viens de dire rejoint "je veux la suite" .
"Les gouttes de pluie tombaient maintenant grosses et rapides, l’une après l’autre les tuiles de bois frappées révélaient leur note" : c'est la suite, la note est là.

--> samcai
Confrère de la Confrérie

Posté le: 29 Mai 2009 à 17:10
 
La première fois que ? Je ne saisis pas trop le sens de ta question :/

--> zeami
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 29 Mai 2009 à 18:16
 
c'est la première fois...que j'ai un mot à propos d'un de mes textes, non ?
c'est important pour moi la toute première fois.
merci samcai d'avoir lu mon petit "bout de texte", comme l'appelle cathaséris.

--> samcai
Confrère de la Confrérie

Posté le: 29 Mai 2009 à 21:55
 
Je plède coupable. En fait, ça fait très peu de temps que j'explore cette partie du refuge mais je m'y perd de plus en plus souvent.

Et cette fois-ci, j'ai eu envie de dire ce que j'en pensais vu que j'ai bien apprécié et qu'il faut toujours féliciter les auteurs de quelque chose qui nous a plus. D'autant plus sur le refuge.

Mais dans l'essentiel... il y aura t'il quand même une suite un jour ou l'autre ?

--> Izual
Disciple en quête du saint post

Posté le: 29 Mai 2009 à 22:03
 
Franchement, j'ai bien aimé. Mais comme Cathaséris le dit, certains passages gagneraient à être étoffés. Le côté poétique, rêve, dessin coloré et tout, m'a vraiment plus, parce que la narration y est adaptée - le style sans détails qui laisse vraiment la place à l'imagination. Du coup, ce n'est pas ta vision précise qui nous est imposée mais les traits généraux de la scène auxquels on ajoute des mouvements, des formes. Je ne sais pas si je m'explique bien... Mais en tout cas j'ai bien aimé. Et puis c'est court =P


Citation:
Mais il y eut ceux qui les voulaient disparus. Alors, après de nouveaux affrontements, l’assemblée gouvernante trancha une nouvelle fois : chaque année, un masqué serait désigné au hasard et disparaîtrait.


Si ils sont nombreux à naitre avec l'entaille au visage, les masqués doivent accueillir des centaines de nouveaux membres par an, non ? Donc un seul qui meurt, ça ne sert à rien (Enfin peut-être pour l'exemple...?). Dix serait déjà plus cohérent. Mais c'est minime, oui je sais, je suis pointilleux =P

--> Luminox
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 30 Mai 2009 à 00:11
 
je trouve ça un peu joli et inquiétant comme un rêve. C'est un monde à part mais proche, et c'est ça qui me donne l'impression d'être dans un drôle de sommeil gris, ni rêve ni cauchemar, mais juste une histoire...

La première partie du récit est excellente. J'adore la mise en place de l'ambiance, et j'aime beaucoup le côté conte de l'histoire, sans entrer dans le douceâtre tu gardes un ton adapté.

Alors comme pas mal d'autres je demanderais la suite :)

--> zeami
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 01 Juin 2009 à 11:54
 
Haaa j'ai le sourire...
Merci izual d'être passé, je note ta "toute première fois" aussi

Citation:
Si ils sont nombreux à naitre avec l'entaille au visage, les masqués doivent accueillir des centaines de nouveaux membres par an, non ? Donc un seul qui meurt, ça ne sert à rien (Enfin peut-être pour l'exemple...?). Dix serait déjà plus cohérent. Mais c'est minime, oui je sais, je suis pointilleux =P


Il y a certainement pas mal de manque(s) pour une histoire écrite , moi -même si j'avais voulu en savoir plus, j'aurais développé la création en directe d'un masque.
Le truc comme je l'ai souligné après la réponse de cathaséris, c'est qu'il faudrait s'en tenir à l'image...dans ton exemple ce qui est important c'est pas la tangibilité mais juste le "symbole" de la mise à mort. C'est pour cela qu'il y en a un qui disparaît. c'est un parallèle avec la mise à mort dans les groupes de corbeaux : tout d'un coup le groupe encercle un des leurs et le tue. On n'a pas d'explication à ça en tant qu'humain, c'est totalement corbeau.

Citation:
Et puis c'est court =P

plus long et je garantis que ça aurait été lourd.

Citation:
Mais dans l'essentiel... il y aura t'il quand même une suite un jour ou l'autre ?

quand j'ai écrit la "première partie" et que je l'ai postée, je pensais écrire une suite.
Mais comme j'ai tenté de l'expliquer à général mind, il n'y en aura pas.
Je vous remercie d'avoir répondu parce que cela m'a guidé dans ma propre compréhension. Le suite était une vision, une espèce de cri qui venait de mon propre coeur. Si j'avais continué mon histoire j'aurais crié, ça aurait certainement été plat puisque pour touchée sa cible il faut que les deux fusionnent et je n'avais pas cette garantie, mais surtout, après avoir crié ou dit, qu'est-ce qu'il y aurait ? Là où c'est, la parole est vivante, j'y vois maintenant ma force de contenance. C'est comme une grosse grotte à l'intérieur, c'est bien au chaud.
Il y a autre chose aussi, pour ton coeur cat. le mien, les autres, dans cette histoire c'est bien "il était une femme" quand je l'ai posté, c'est maintenant une espèce de moi. c'est une espèce de toi si tu vois le truc. Le coeur était simple il est écrit , sauf que moi-même je suis passée à côté. Le reste était un cri à contenir.

--> zeami
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 03 Juin 2009 à 18:05
 
un coup j'ai la commande "effacer" un coup je ne l'ai pas.

--> Izual
Disciple en quête du saint post

Posté le: 03 Juin 2009 à 18:57
 
Non pas le chantage au suicide du texte ! =P

--> zeami
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 04 Juin 2009 à 13:35
 
je voulais juste effacer mon dernier message.

--> Cathaséris
Administrateur

Posté le: 04 Juin 2009 à 15:27
 
Je crois que tu ne peux pas effacer un message qui a reçu une réponse.

--> Ertaï
Modérateur
PHP Ouizarde

Posté le: 04 Juin 2009 à 15:59
 
C'est rigoureusement exact.

--> zeami
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 04 Juin 2009 à 17:50
 
mais il n'avait pas reçu de réponse, je venais de l'écrire. donc ?

--> Dragoris
Animateur Arts fantastiques

Posté le: 21 Juin 2009 à 19:30
 
Où ça en est ? Je fais partie de ceux qui préfèrent attendre que l'histoire soit terminée pour la lire entièrement

--> zeami
Chevalier de la Garde d'Aerie

Posté le: 22 Juin 2009 à 17:49
 
il y avait une petite contradiction en la matière, la suite étant finalement dans les commentaires.
Mais voici une suite, quelques lignes autres :

De son corps, sa peau, offerte, elle respire l’atmosphère aqueuse et silencieuse, les derniers restes de la nuit.
Sous ses pieds le sol a commencé à battre, quelques battements irréguliers venant de l’horizon, du soleil, et qui finissent sur la pierre humide et rugueuse. Elle attend, prête à saisir le premier rayon de lumière qui traversera la terre noire.
Elle suit le corps de celle qui l’a accompagnée jusqu’ici : ses doigts courent sur la surface polie par le temps, ralentissent sur les creux à peine martelés, entrent dans les sillons qui y sont inscrits, comme autant d’empreintes criées laissées par ceux qui passent.
Les battements se font plus rapprochés, la femme saisit la plume qui repose à ses côtés sur la table. Une douleur traverse sa main, elle lâche la plume, qui retombe.
La femme regarde sa main, ensanglantée par les combats qui l'ont marquée. Elle pense à l’arbre, au premier qu’elle a abattu, de son poing; à côté des hommes. A tous les cris qu’elle a poussés. Ceux qui ensorcèlent et rendent fous les bêtes ; les cris des enfants de la femme sans âme, marqués par la colère, et qui, avec les années, ont creusé sa main.
La femme regarde son ventre et sourit à l’enfant qui bouge et frappe à la surface arrondie.
Elle prend à nouveau la plume, les battements sont maintenant rapides, ils viennent toucher et traverser profondément son coeur. L’encre noire est apparue, elle imprime le papier.
Un premier mouvement puis elle s’arrête. C'est un point. La femme se concentre sur la forme à donner à la feuille, à l’enfant qu’elle porte et qui lui transmet sa force, à la parole qu’elle garde en elle depuis longtemps.
Alors la main se fait plus légère, le mouvement énergique, l’encre dessine la ligne qui serpente et change de sens :
Il était une fois une femme, une femme avec une bouche.
 
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