Bien que tu aies voulu t'inspirer des fables de La Fontaine, tu n'en respectes ni le fond ni la forme. La forme parce que la longueur de tes vers ne suit aucune logique de répétition. Le fond parce les fables de La Fontaine sont très cyniques. Ici c'est plutôt naïf comme morale.

Ce n'est donc pas mauvais en soi, mais ça ne respecte pas vraiment le modèle que tu t'es donné

Sasamachin a écrit :

Tu es aussi poète que modeste.

Ça ressemble beaucoup à la fable sur le crapaud et le scorpion. Je ne sais pas si je vais bien la raconter :

Un jour le scorpion souhaite traverser une mare ou un lac, et demande au crapaud de l'aider à traverser. Le crapaud refuse tout d'abord, il dit qu'il a peur que le scorpion le pique de son dard et le tue à l'aide de son venin. Le scorpion réplique que tel n'était certainement pas son souhait, car dès lors qu'il le piquerait, tous les deux couleraient et finiraient noyés. Le crapaud alors, confiant, accepte de l'aider à traverser.
Mais au milieu du lac, le scorpion finit par le piquer. Surpris et en colère, alors qu'ils commencent tous deux à couler et mourir, le crapaud demande "mais pourquoi m'avoir piqué ? Nous allons périr tous les deux comme tu l'as dit !", ce à quoi réplique le scorpion "oui je sais, mais je n'ai pas pu m'en empêcher, car telle est ma nature".

je trouve que "amical" de la morale n'est pas le mot qu'il faut. où as-tu signifié dans le poème que le tigre n'est pas amical ?

Sinon, le message d'Imaez me montre la magnifique tâche qui m'attends en correction d'orthographe s'parti

L'intention  est bonne mais j'avoue que la morale finale et explicite  n'a pas la force commune à celles des Apologues "habituels"  : celle ci ne fait pas part d'un fait sociétale pertinent (à mon gout) bien qu'etant une mise en garde elle reste quelque peu anodine.