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Posté
il y a plus de 14 ans
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Une petite fic' extraite des archives, qui aurait voulu recevoir un petit travail de relecture, mais on a ici un petit texte bancal, avec un style brut, qui prit naissance dans les vapeurs d'une nuit...
Un jour d’été, dans une rue bondée d’un petit village de Provence, je vis une personne avec un tee-shirt blanc --ce qui faisait contraste avec sa couleur de peau noire-- du haut de ma fenêtre, avec balcon. Il pensa en sortant de l’ombre de la terrasse d’un restaurant bleu, que la Ferrari devant lui était l’endroit idéal pour dealer de l’héroïne.
Une femme italienne coquette habillée de rouge arriva et rentra dans la voiture. L’homme s’appuya contre, et laissa glisser une seringue dans son sac à main, caché à la vue de la femme. Tout à coup, un policier s’approcha et interpella notre dealer. Comme seul alibi ce-dernier menti :
-Vous avez vu mon visage souriant ? Comment je pourrais troquer de la drogue ?
Le policier, perplexe de cette réponse, demanda témoignage à l’Italienne puis reparti bredouille… La voiture s’en alla.
Plus tard, dans une salle circulaire tapissée de moquette rouge, avec une décoration alternant buste de visages japonais et grand miroirs à bordure dorée, la femme était dans une robe japonaise à fleur roses-orangées, voir rouge, faisait successivement des positions venant d’un livre de yoga, posé sur une chaise à droite. Tout à coup, elle se dirigea vers son sac caché derrière une statue.
Le brancard venait d’être posé sur un lit à roulettes, elle fut poussée vers le bloc opératoire. Elle ouvrit les yeux et elle vit le porte manteau de perfusion danser en harmonie avec deux médecins, dont un des pompiers. Lorsqu’un de ses-derniers vit qu’elle avait entrouvert les yeux, elle demanda :
-C’est une overdose ?
-Non, elle était oxygénée.
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