Lorsqu'ils rouvrirent les yeux ils étaient devant les restes de la porte maléfique, et ils virent les gardes foncer vers eux pour les acclamer. Bien qu'épuisés, ils voulurent tout d'abord parler au capitaine Alienus avant d'aller se reposer. Un de ses hommes conduisit les trois héros vers la tente de commandement. Il leur demanda d'attendre au dehors tandis qu'il entrait pour demander au capitaine s'il voulait bien les recevoir. Le garde ressortit, leur dit d'entrer, puis retourna à son poste...

 - Ah, mes chers, vous voilà enfin de retour. Vous êtes de vrais héros désormais.

 - Non, je... enfin ce n'était... bredouilla Drago

 - C'était notre devoir. Corrigea Laïus.

 - Non, personne ne vous obligeait à entrer dans cette enfer, et pourtant vous l'avez fait... Mais comment y êtes vous parvenus ?

Grâce à ceci. Dit Drago en tendant la pierre.

Cette chose ? Mais comment...

Elle est d'essence magique et permettait de stabiliser la porte.

Hum, bien. Tant mieux. Enfin je veut dire, mieux vaut qu'elle soit avec vous qu’au mains de ces choses. Mais... Si ce n'est pas trop demandé, j'aimerais vous demander un service... Après que vous vous soyez reposés naturellement. J'aimerais que vous nous accompagnés, moi et mes hommes, pour libérer Baïkal.

De toutes manières nous devons retrouver Caleb, un habitant de cette ville. Nous acceptons donc.

Merci ! Merci mes amis ! Avec vous nous ne pouvons perdre. Mais... vous devez êtres fatigués, allez donc vous reposer.

Le capitaine les conduisit à une tente et les laissa. Ils entrèrent et examinèrent la pierre. Elle brillait d'une lueur de feu, était ronde et noire comme la nuit. De petites flammes se dégageaient de sa surface, mais elles ne brûlaient pas. Des runes Daedris étaient gravés à sa surface, Ariel arriva tant bien que mal à les traduire :

Si cette pierre et sertie dans une arme,

sa lame flamboiera de toute la fureur d'Azeroth.

Si cette pierre et sertie dans une armure,

Elle protégera de la glace la plus froide.

Mais si elle est sertie dans un anneau,

Celui-ci emprisonnera l'âme de son porteur.

Ce qui en langue commune signifiait : « Si cette pierre et sertie dans une arme, sa lame flamboiera de toute la fureur d'Azeroth. Si cette pierre et sertie dans une armure, Elle protégera de la glace la plus froide. Mais si elle est sertie dans un anneau,Celui-ci emprisonnera l'âme de son porteur. »

Comme Drago l'avait prise, il fut convenue que se serait lui qui sertirais la pierre dans l'objet de son choix. Il approcha donc la sphère de son épée, et lorsque les deux se touchèrent, la pierre se fondit dans l'arme, et des flammes sortirent de la lame. Surpris, le jeune elfe lâcha l'épée, faisant s'éteindre les flammes. Lorsqu'il la repris en main, elle se remirent à flamboyer. Les trois amis en déduisirent donc que la magie de la pierre ne se révélait que lorsque la personne qui avait procédé à l'enchantement prenait l'objet en main. Forts de cette expérience, ils se couchèrent pour sombrer dans un sommeil plus que réparateur. À leur réveil, ils partirent voir le capitaine pour le prévenir qu'ils étaient prêts. Celui-ci ordonna à ces hommes de se préparer, puis ils avancèrent en direction de la porte de fer de la ville...