Synopsis

Un virus dérivé de la maladie de la vache folle a décimé l'humanité, transformant les infectés en monstres affamés de chair. Une poignée de survivants se retrouvent seuls contre tous dans des environnements privés de leurs habitants. Les routes d'un cow-boy des temps modernes à la gâchette facile mais sensible quand même, un inadapté social et deux soeurs moins innocentes qu'en apparence vont ainsi se croiser et finalement se rejoindre.

Ça va trancher, chérie

Passons sur le synopsis qui n'est, comme on aurait pu le prévoir, pas le point fort de ce film. Niveau ambiance et image, on est en présence d'un monde d'apocalypse. La majeure partie de la population est soit morte, soit en train de chercher des survivants à manger. Les rues sont donc encombrées de véhicules accidentés ou vidés de leurs occupants manu militari. Dans ce chaos, nous rencontrons un sympathique jeune survivant qui a basé sa survie sur une liste de règles simples dont voici les quatre premières :

1. Cardio : Il vaut mieux être en bonne forme physique pour fuir un zombie à pied
2. Attention aux Toilettes : Curieusement, les zombies ont une fâcheuse tendance à piéger leurs victimes dans ces grands cul-de-sacs naturels.
3. Ceintures de sécurité : Déjà utile dans la vraie vie, elles prennent une importance capitale quand il s'agit de survivre dans un monde peuplé de zombies, car, fait peu connu, ils pensent rarement à la boucler.
4. Double Tap : Parce qu'on n'est jamais trop sûr.

Il rencontrera rapidement celui qui deviendra son compagnon d'aventure dans sa quête principale, à savoir rejoindre la ville où habitent ses parents.

Dans le zombie, tout est bon

Remplissant tous les critères hollywoodiens du film d'action comique hollywoodien, Zombieland n'oublie ni d'être réellement drôle dans les situations présentées, ni d'être surprenant aussi parfois, ni encore émouvant, à minima. Les acteurs jouent bien leur rôle déjanté respectif, et globalement l'histoire se tient. Un très bon divertissement donc, à mon avis pas tout à fait au niveau de Shaun of the Dead, pour ne citer que lui dans la même catégorie, mais comparer un film américain et un film anglais est un sacrilège passible de mort dans certains comtés du Royaume-Uni.

Le petit plus du film ? L'apparition de Bill Murray, très à l'aise comme d'habitude, quel que soit le ton du film, ce qui confirme son talent et surtout son don d'auto-dérision.

Une petite bande-annonce pour la route ? Allez.