Je me doutais bien que Polo serait le genre de gars à aimer les filles qui règlent leurs problèmes à la hache

Sinon merci pour les compliments

Décidément j'aime beaucoup ton approche psychologique que tu fais des personnages dans les animes

En plus il y a une approche étymologique et ça c'est cool !

Que de frissons brrrr.... Si Un jour je me mets à regarder pleins d'animes ça sera grâce à toi

Ça me fait vraiment plaisir ton commentaire MrPou1pe parce que parvenir à toucher les gens dont ce n'est pas la passion est assez difficile et en même temps le plus gratifiant

A ce niveau je te dirais que yandere, tundere ou magical girl se sont des stéréotypes nippons au même titre que le pimp ou "le black et le latino meurent toujours les premiers dans les films d'action". Partant de là tu peux faire une description du stéréotype mais d'un point de vue narratif c'est plus intéressant de voir comment s'intègre ce stéréotype dans l'histoire voire comment l'histoire détourne le stéréotype en question.

(Bon j'avais écrit un commentaire mais je l'ai perdu en cliquant par erreur sur le Guide des émoticônes Aeries Guard ... Je vais essayer de le reproduire dans une certaine mesure.)

Je commente plutôt rarement les articles parce que je ne sais pas vraiment quoi dire. Mais ici je ferai petite apparition pour dire une chose. Une chose que ce site m'a appris concernant les animes.

En effet, avant AG je ne m'intéressais pas plus aux animes qu'aujourd'hui mais à vrai dire je savais tout juste ce que le mot signifiait. Ensuite par l'intermédiaire des articles d'Aka Guymelef que je parcourais je me suis rendu compte d'une chose, j'ai perçu une certaine dimension des animes qui m'était alors inconnue. J'ai effectivement pu me rendre compte qu'il y avait certains types prédéfinis de personnages récurrents, qui sont d'une part reconnaissable par des critères psychologique ainsi que des détails infimes tel que l'absence de reflet sur la pupille dans le cas des Yandere mais qui ont d'autre part une réelle influence sur le déroulement du scénario et dont l'utilisation va définir le schéma de construction qu'utilisera l'anime.

A ma connaissance il ne me semble pas qu'il y ait de pratiques semblable dans notre culture occidentale et c'est avec plaisir que j'ai découvert cet aspect du style japonais. Au delà de ça je ne pense pas me mettre à en regarder mais je me suis dit que c'est peut être ce qui pouvait susciter le grand intérêt que porte certaines de mes connaissances à ce pays et à a sa culture, et je suis bien heureux d'élargir un peu mes horizons via ce site.

Je plussoie, et moi-même je viens de re-regarder le début de l'anime... C'est vrai que c'est creux dès le début, avec des personnages qui sentent plus ou moins mauvais et un regard potentiellement différent sur l'anime.

Tu as raison finalement : Il y a un avant et un après School Days.

(Pour Madoka Magica, je ne peux moi-même pas dire, mais j'en prends note. Respect au grand maaaaître des animes sur Aerie's ! )

Sbirematqui a écrit :

Ha bon ? Je ne me rappelles pas vraiment de ça mais peut-être (sûrement) que ma vision est déformée par le fait que j'ai regardé l'anime en connaissant à l'avance toute l'infamie qui lui tourne autour ainsi du(des) jeu(x) dont il est tiré.

Pour moi School Days, l'anime, se complait dans le dégoût que provoque ses personnages et qui ont fait la notoriété du jeu. Les couleurs sont ternes et grisonnantes (à l'instar du jeu), les voix manquent de profondeur (alors que pourtant toute la distribution a été quasi-renouvelé par rapport au jeu, où c'est encore pire à ce niveau là) et après une introduction mollassonne la narration nous propose scène choc sur scène choc pour finir sur une conclusion choc mais c'est tout. Pas d'introspections de personnages, pas de recherches de solution, pas de sujets à méditer juste la satisfaction d'avoir vu les personnages principaux recevoir "ce qu'ils méritaient" et c'est tout.

A ce niveau je pourrais résumer le tout en "une bande d'adolescents qui couchent avec tout le monde et se font tuer à la fin" et bizarrement ça ressemble au synopsis d'un mauvais film "d'horreur" américain.

Je veux bien te laisser le fait qu'effectivement il y a un glissement assez inédit dans le monde de la comédie romantique animée mais si tu prends par exemple Puella Magi Madoka Magica où la descente aux enfers est très abrupte c'est juste le jour et la nuit par rapport à School Days en terme de richesse sur les psychologies, les thèmes abordés, etc.

Oui, à mon avis, c'est le genre de réalisations qui a pour but (justement) de créer ce florilège de la bassesse humaine, mais avec habileté. Il est en effet facile de faire ressentir le dégout en montrant de façon crûe les clés de la "petitesse humaine", mais pour moi cela restera justement toujours inférieur au "glissement" que j'ai ressentis dans cet anime.

En effet, cela commence tout d'abord toute par une romance classique, bon départ pour faire du pâté jovial sur les années lycée comme on s'y attendrait, mais au fur et à mesure de l'action on voit des petites tâches grises, des scènes dures pour certains personnages, des "humiliations". Là où la chose est suffisamment bien conçue, je trouve, est qu'il y a tout de même un fond de culpabilité, surtout marqué au début, où les actes sont commis mais regrettés... Ces scènes sont justement conçue pour ne pas faire du tout-noir tout-blanc, et allant dans le sens du héros principal le spectateur se voit amené à "passer l'éponge", notamment au début où Makoto débutant en amour fait ses premières erreurs.

La suite est conçue sur le même système en spirale, et on tend à se faire aspirer. Certes, à un moment, un seuil est dépassé et on constate à quel point ces comportements deviennent puérils, et là intervient l'apothéose durant les deux derniers épisodes. Là est l'intérêt, cette transition placide des personnages et du spectateur de ce milieu très vierge de la fin de l'enfance (les premières années de lycée, véritable début de la maturation) à une toile haïssable où chaque détail est détestable. Une mise en scène sur 12 épisodes, entre lesquels il convient de ne pas faire de pauses trop longues, au risque de retrouver de soi-même son objectivité.

Et ouf, je suis rassuré, tu détestes School Days dans le bon sens du terme.

EDIT : Notez qu'il n'y a que Sbirematqui pour trouver des métaphores et de l'art cinématographique dans un truc aussi puéril que School Days.

Mon problème avec School Days ce sont les personnages et plus particulièrement celui de Makoto le "héros".

Pour moi ils représentent tous la petitesse et la bassesse humaine. L'homme (ou la femme) qui pense avec sa braguette ouverte plutôt qu'avec son cerveau. C'est particulièrement vrai pour Makoto sur la fin de la série lorsqu'il devient la sex-bomb du lycée ou les trois connasses qui harcèlent Kotonoha.

L'anime est également bourré de scènes d'humiliations, une des choses que je ne supporte pas. Finalement les seuls personnages que j'aimais sont ceux qui se sont fait cracher dessus ou qui se sont dévoués pour les autres sans rien recevoir en retour (Setsuna, Nanami et Kotonoha jusqu'à un certain point).

En ce sens peut-être que l'anime à réussit son pari, à savoir provoquer de la colère et de la haine envers ce genre de personn(es)ages.

Et pour finir, séance jubilation

Aka Guymelef a écrit :

Ah, mais "détester", en quel sens ?

Tu peux préciser ? Le détester du fait du scénario, de la conception même ou du final ? Un coincement sur quelque chose ?

Moi-même je ne regarde les animes que de façon ponctuelle (1-2 "saison" par mois, quand je suis en forme) et j'ai tendance à comparer face à des références plus cinématographiques... En ce cas, certes il y a un choix fait sur le déroulement des évènements, mais en cas de la personne découvrant sans préjugés l'anime, celui-ci est plutôt bon : L'univers malsain s'insinue de façon tendancieuse sans qu'on y prête attention et il nous faut une boucherie pour nous réveiller et constater que les "journées d'école" avaient un peu dépassé le cadre des problèmes émotifs adolescents.

Après, je peux concevoir que le scénario et tant ma foi un peu prévisible du moment qu'on y prête attention, surtout en le regardant après avoir finit la série, et que quelques personnages peuvent s'avérer niais... mais de-là à le détester ? Je reste pantois.

Ertaï a écrit :

Ertaï a écrit :

Je ne crois pas qu'il faille y lire une critique quelconque de la société japonaise. De mon point de vue c'est une emphase extrême du cas d'un amour non-réciproque. A titre de comparaison j'ai été faire un tour sur TVTropes et si la page dédiée aux "yandere - animes&manga" est bien fournie, en combinant celles de "films live, séries TV et comics" ont obtient autant sinon plus. Je crois que la différence principale est que dans les animes les yandere sont généralement féminins alors que dans une logique occidentale ce serait plutôt des rôles masculins.

Sbirematqui a écrit :

Ha c'est sûr que cet anime possède une sacrée notoriété dans le domaine. Néanmoins pour ma part il y a eu un avant et un après School Days : avant je ne me croyais pas capable de détester un anime, après si.

[Insérez futur commentaire pertinent ici]

*Tilt*

Je sais pas, dès la première ligne, cet article m'a fait penser au très excellent " School days ".

J'approuve ce que dit le bonhomme Lego, j'ai d'abord essayé de lire la mosaïque en ligne, de gauche à droite et de haut en bas, mais je suis rapidement arrivé à la conclusion que ce n'était pas ainsi que l'auteur avait envisagé son image

Sinon, sur le sujet lui-même, cet archétype semble typique de productions japonaises car il ne me semble pas l'avoir rencontré dans des productions occidentales. Je suppose donc qu'il doit faire référence à un trait de caractère particulier de la société japonaise. Est-ce qu'il fait contrepoint à la chape de plomb sociale qui pèse sur les japonais chaque fois qu'ils franchissent le seuil de leur résidence ?

1 heure entière de Moe ... c'est tuant ... même si c'est notre belle Mio (faut que je fasse partie de son fan club !)

Est-ce vraiment le conditionnement occidental qui pousse à voir en ligne plus qu'en colonne ? En tout cas ça ne me conforte pas dans le fait que j'ai réussit à exprimer ce que je voulais dans ma mosaïque

Durulum a écrit :

Ha ! Fan de K-ON détecté... merde je me suis démasqué tout seul... bon pour me faire pardonner :

Note que je verrais bien Yui ou Mugi-chan en yandere moi.

C'est officiellement un genre que je vais peu aimé (je préfère nettement plus le Moe ... Moe ... Kyun ♥ *se prépare a sortir*)

Bravo pour la mosaïque d'images (qui se lit en 4 colonnes, je le dis parce qu'à première vue mon imbécile de cerveau occidental a tenté de décoder ligne par ligne).