À vrai dire je ne m'attendais pas à une critique de la raison pure.

Ceci étant je suis assez mature pour dissocier les goûts des personnes.

Si on m'avait attaché à une chaise pour le regarder jusqu'à la fin éventuellement j'aurais pu conclure à de la médiocrité. Ou à de la provocation. Néanmoins en aucun cas ça n'aurait changé l'opinion positive que j'ai de  Pololessuper qui écrit avec passion de ce qu'il fait avec passion

D'où mon like, si l'article est bon je like. Si je ne like pas c'est que je n'ai pas lu ou que l'article m'est indifférent (ou alors il est carrément mauvais ou pas assez bon).

En même temps, un film présenté par Polo, vous vous attendiez à quoi ?

Attends, dans les 3 premières minutes du film, le personnage commence déjà à buter des gens?

Ah ouais, quand même... Ça c'est du développement rapide... O_O

Je comprends toujours pas comment on a un article sur le film "God Bless 'Murica" et pas d'article sur un film comme "Shaun of the Dead" ou "Hot Fuzz" (qui sont, j'en suis convaincu, des films assez marrants)...
Je dirais bien que " God Bless "Murica semble être d'une médiocrité sans bornes en comparaison", mais on viendrait encore me sortir une variation de "tes goûts sont pas meilleurs que les miens", ce qui permet de tout justifier (notamment la médiocrité).

2min 10s :

- "Tirez-pas, s'il vous plaît, j'ai un bébé!"

Bon là j'ai arrêté quoi.

C'est pas en soit le fait qu'il butte le bébé, mais surtout le fait qu'il le fasse (en fantasme ou pas j'en sais rien) après seulement 2min 10s (générique compris). Il l'aurait fait vers la fin, au bout d'une longue descente aux enfers, je ne dis pas que ça serait acceptable mais au moins ça serait l'aboutissement d'une perte de valeurs morales.

Alors je ne prétends pas incarner les valeurs morales.

D'ailleurs je trouvais plutôt excitante l'idée de l'adolescente rebelle-assassine qui pourrait mettre tous ses crimes sur le compte du vioc.

Seulement voilà, je suis un faible, j'ai eu pitié pour les femmes et les enfants :'(

Et [SPOIL] meme si tu n'as pas de tumeur, tu fini quand meme par mourrir. [/SPOIL]

Il faut vivre avec son temps TSG, aujourd'hui si tu as une tumeur, tu subis moultes interventions médicales lourdes, tu survis un certain temps, et ensuite seulement tu meurs.

Ainsi donc, ma remarque n'a plus de sens. Je me retire en toute dignité. J'en ai encore tout un cargo de ça, donc ça va.

Au cerveau oui.

Ah. Ta mère a eut une tumeur au cerveau, ou une tumeur ailleurs?
Bien qu'elle s'en soit tirée.

Ça dépend où la tumeur est placée, si elle est chirurgicalement accessible.

Ma mère en a eu une, elle a été opérée, elle est très diminuée mais

elle est encore en vie.

Polo a écrit :

Polo a écrit :

Et c'est un spoiler de dire qu'il meurt à la fin? Nan parce que je suis sans doute ignorant, mais à chaud comme ça, il me semble qu'il n'y a pas d'opération possible pour se débarrasser d'un truc comme ça dans le crâne, non? T'as une tumeur, tu meurs.

J'ai bien aimé ce film aussi, mais pour d'autres raisons que toi. Car sa croisade contre la télé-réalité et les riches pourris gâtés revêt tous les aspects du rêve américain : une grosse voiture, une arme, et surtout une liberté absolue et la possibilité de faire la justice soi-même. Le héros est donc lui-même la victime du système qu'il dénonce, et ça se voit particulièrement à la fin, où il fait lui-même partie du spectacle dont il dénonce les ficelles.

Au final, c'est un film extrêmement cynique voire déprimant dans lequel le héros qui dénonce un état de fait se retrouve à l'alimenter à son insu. Le vernis de comique rajoute encore à l'insulte avec un anti-héros qui se retrouve quand même à sortir des phrases-choc. En allant encore plus loin dans la mise en abîme, son histoire est présenté dans un film hollywoodien destiné à maintenir cet état de fait tout en donnant l'illusion de la subversion.

Enfin, le titre qui est également la devise américaine peut être compris comme un pied-de-nez à cette soi-disant subversion en confirmant que le système américain assimile déjà sa propre critique et s'en nourrit, ce qui devrait briser les espoirs de tous ceux qui essayent effectivement de lutter contre.